Bretelle de Louey-Jullian:
Pas contents d'avoir dû attendre aussi longtemps pour la réouverture de la bretelle pour un coût qu'ils estiment exagéré:
http://www.ladepeche.fr/article/2015/03 ... -etat.html Publié le 06/03/2015 à 03:55, Mis à jour le 06/03/2015 à 08:08
Réouverture de la bretelle de Louey :
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à l'initiative d'Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, préfète des Hautes-Pyrénées, a eu lieu, le 16 janvier dernier, une réunion de présentation de l'étude de faisabilité et d'opportunité de ladite bretelle, en présence de tous les acteurs concernés : services de l'État, conseil général, élus des collectivités, association de commerçants, CCI… Il y avait une impatience manifeste tant les délais de réalisation de l'étude ont été jugés interminables par les participants. La réunion s'est déroulée dans un climat de défiance à l'égard de l'état, suspecté de partialité et de ne pas vouloir revenir en arrière.
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Un chiffrage de l'opération à revoir à la baisse
Michel Pélieu, président du conseil général, salue «l'initiative de Mme la préfète qui a organisé une concertation sur ce dossier». Il se dit prêt à faire à la place de l'état, avec certaines réserves. Il souhaite que l'état limite les procédures administratives, techniques, environnementales à leur plus simple expression. Il appelle aussi de ses vœux un tour de table avec un financement de l'état au côté des collectivités. Dans ces conditions, Michel Pélieu indique que «le conseil général est prêt à assumer la maîtrise d'ouvrage de l'opération», soit directement, soit par délégation de la Communauté de communes d'Ossun (CCO). Michel Ricaud confirme que la CCO «n'est pas apte à porter ce projet» et se dit prête à le déléguer au département. S'agissant du coût de la réalisation, l'étude l'a chiffré entre 1,20 M€ et 1,40 M€. Michel Pélieu estime qu'un tel aménagement, plutôt simple de conception, peut être réalisé à «un coût nettement inférieur». Si les facilités administratives sont bien au tournant, l'opération pourrait être effectuée dans le courant de l'année.
http://www.ladepeche.fr/article/2016/01 ... nd-by.htmlPublié le 08/01/2016 à 03:53, Mis à jour le 08/01/2016 à 08:10
RN 21 : la bretelle de Juillan en stand-by ?
Circulation - Déplacements - Aménagement routier
Les membres de l'Abac RN 21 s'inquiètent de l'avancée du projet de la bretelle de Juillan. Et rappellent que l'Abac regroupe 80 entreprises, qui représentent plus de 300 emplois.
Les membres de l'Abac RN 21 sont un peu inquiets de la lenteur de l'avancée du projet de la bretelle de Juillan. Désormais, c'est une enquête environnementale qui traîne en longueur.
Les membres de l'Association bigourdane des artisans et commerçants de la RN 21 (Abac RN21) n'en finissent plus de voir le bout du tunnel, ou plutôt de la bretelle, sans parvenir à l'atteindre… Certes, ils sont partis de loin, puisque voici deux ans, le projet était définitivement enterré, techniquement impossible à réaliser. Et puis, à force de pousser des portes, avec le soutien des élus locaux (dont la députée Jeanine Dubié, très active sur le dossier, et Michel Pélieu, qui a même sollicité l'appui de Manuel Valls) et de la préfecture, l'Abac a réussi à retourner la situation. Et la DREAL a estimé que le chantier était possible. Victoire ? Pas tout à fait, parce que le premier tracé dessiné par la DREAL a été retoqué par la MARRN, Mission d'appui au réseau routier national, qui oblige à rallonger la voie de décélération de quelque 300 m. Et alors ? «De 600.000 €, le coût du chantier a carrément doublé, assène Emmanuel Laurentin, le président de l'Abac, mais là encore, les élus locaux nous ont soutenus et nous ont assuré qu'ils suivaient.» Mais pour le moment, rien ne bouge… «On est en attente d'une étude d'impact environnemental, notamment sur la petite rivière, la Geüne, qu'il faudra enjamber, à cause du rallongement de la voie. Le problème, c'est que l'étude traîne, on nous avait assuré qu'elle serait bouclée au dernier trimestre 2015, mais on n'a rien vu venir et personne ne sait nous répondre. En clair, il y a une vraie volonté politique, mais l'administration ne suit pas. Et en attendant, cet axe historique qu'est la route de Lourdes est en train de péricliter, on a déjà perdu des dizaines d'entreprises, plus de 150 emplois ont été détruits, d'autres sont en sursis. Certes, d'autres se sont installées, ce qui montre que cet axe a du potentiel, mais sans combler le déficit. D'autres sont prêtes à venir, dès que la bretelle sera réalisée. Maintenant que toutes les barrières sont levées, ce serait dommage que le projet échoue pour une question environnementale. Ce serait même catastrophique. En plus, la bretelle permettrait de délester le trafic sur la 2 x 2 voies, problématique aux heures de pointe. Vous voyez, la bretelle, finalement, ce n'est pas le problème, c'est la solution…»
http://www.ladepeche.fr/article/2017/03 ... mence.htmlPublié le 28/03/2017 à 03:50, Mis à jour le 28/03/2017 à 09:16
Les travaux de la bretelle de Juillan ont commencé
Grands chantiers - RN 21
RN21 : la bretelle de Juillan ouvrira en... par ladepeche
Tout vient à point à qui sait attendre… La maxime de Jean de La Fontaine peut s'appliquer à la bretelle de Juillan, dont les travaux ont enfin commencé.
Sur le bord du chantier de la bretelle de Juillan, le président et les membres de l'Abac, l'association des commerçants de la RN 21 qui milite (le lot est faible…) pour la réouverture de la bretelle de Juillan, regardent avec un certain soulagement les pelles mécaniques qui sont entrées en piste. Enfin, ça y est… «Depuis quelques mois, nous n'étions plus inquiets, nous savions, notamment après la dernière réunion avec les élus en préfecture, que ça se ferait, que tous les obstacles avaient été levés, rappelle Emmanuel Laurentin, mais de voir que le chantier commence vraiment, que c'est enfin visible, ça fait quelque chose…» C'est qu'il a fallu un véritable parcours du combattant, le mot n'est pas trop fort, qui a duré près de dix ans, lutter contre une administration parfois sourde et aveugle aux arguments des commerçants. «Quand je pense que nous avions manifesté lors de la construction de la 2 x 2 voies pour que la bretelle soit intégrée au projet, ça aurait certainement coûté bien moins cher…» Mais le temps n'est plus aux lamentations ni à l'aigreur. Dans quatre mois, la bretelle sera ouverte début juillet prochain, et offrira le choix aux automobilistes d'irriguer à nouveau Juillan et sa zone commerciale.
Pas de triomphalisme non plus, comme si le combat, âpre, avait avant tout été juste. «On a toujours été soudés, et surtout, on a toujours eu le soutien des préfets successifs, et surtout des élus, au premier rang desquels je place Michel Pélieu, le président du département, mais aussi la députée Jeanine Dubié et les maires concernés, Fabrice Sayous, de Juillan ; Christian Laborde, de Louey ; Georges Astuguevieille, de Bénac, et Jean-Michel Lehman, d'Odos. Ils ont tous été importants pour faire aboutir le dossier, ils ont tous poussé dans le même sens pour convaincre une administration qui ne nous opposait que des contraintes, jamais des solutions. Maintenant, les travaux sont lancés, à moins d'une nouvelle surprise, mais je ne pense pas, la dernière réunion en préfecture avec la préfète Béatrice Lagarde a montré une volonté affirmée de l'État, la bretelle ouvrira en juillet.» Pour eux, c'est la plus belle bretelle du monde… Les plus coquins pourront sans doute, après les innombrables rebondissements administratifs du projet, dire que c'est surtout la plus longue (et donc la plus chère), à croire qu'il y a eu des normes «spécial Juillan», puisque la voie de décélération mesurera près de 500 m. Du jamais vu, même sur autoroute, c'est dire si, sur le coup, les services de l'État ont pris leurs précautions, en mettant «ceinture et bretelles»
Christian Vignes
Qu'une bretelle de sortie dans une courbe de 425m de rayon c'est à dire bien moins que le minimum mentionné au guide SETRA 2013 révisé 2015 "Les échangeurs sur routes de type « Autoroute » " se soit fait retoquer par la MARRN n'est guère étonnant car c'est une configuration jugée dangereuse.
N'en déplaise à ceux qui estiment que rallonger la bretelle pour la porter à 500m de long au lieu des 200m habituels serait de la mauvaise volonté de la part des services de l’État pour faire payer cette insistance à obtenir la réouverture de cette bretelle, c'est au contraire la preuve que les services de l’État ont su trouver une solution acceptable au sens du guide SETRA car elle permet de poser le biseau de sortie hors de cette courbe à faible rayon pour qu'il soit situé avant la courbe dans une zone d'inflexion.
http://www.tarbes-infos.com/IMG/jpg/02-800-416.jpgPour avoir une idée du plan voir page 71 du dossier de demande de dérogation CNPN
http://www.occitanie.developpement-dura ... topevf.pdf où l'on devine que le biseau se trouve au niveau de la zone d'inflexion (et sur le schéma
http://www.tarbes-infos.com/IMG/pdf/aba ... ation_.pdf ou
http://www.tarbes-infos.com/IMG/pdf/aba ... ion_-2.pdf). On peut noter que c'est le même type de solution que ce qui a été fait quelques centaine de mètres plus au nord dans le sens inverse pour la sortie vers la RD936. Par contre en matière de respect des normes il y a dû y avoir une dérogation vis-à-vis de la proximité de la bretelle d'insertion de l’échangeur avec la RD16 car elle est vraiment très proche sans qu'il soit prévu de voie d'entrecroisement : pas assez loin pour considérer les deux bretelles indépendantes mais pas assez proche pour que la voie d'entrecroisement fasse au plus 750m.