benj a écrit:Si déjà la RN 88 était mise à 2x2 voies sur tout son parcours, ça serait déjà pas mal !
tanaka59 a écrit:Si dans les études précitées , il est évoqué que la N88 est en "lice".
frantz58 a écrit:tanaka59 a écrit:Si dans les études précitées , il est évoqué que la N88 est en "lice".
À moins que l'on ne parle pas du même passage et que le passage que tu cites m'aurait échappé ; il était question en 1993 de donner le statut autoroutier à cet axe avant que le choix ne soit fait en 1995 et confirmé en 1997 lors de la parution de la DUP que l'axe serait classé et réalisé sous forme d'une voie express.
Quand on lit le document on voit que la 2x2 voies devra respecter la catégorie L2 de l'ICTAAL soit les normes d'une autoroute limitée à 110 km/h. C'est ainsi qu'est réalisée une très grande partie des VE récentes à 2x2 voies depuis déjà plusieurs années. Il est également clairement notifié que l'axe aura le statut de voie express, et par le fait de sa conception selon la catégorie L2 on aura, même si l'axe venait plus tard à être classé comme une autoroute, une limitation de vitesse à 110 km/h. Étant donné que l'axe depuis Saint-Étienne jusqu'à Albi ne pourra prétendre à être limité à 130 km/h du fait de sa conception imposée par le relief rencontré, il serait pour moi parfaitement inutile de classer l'axe en autoroute par la suite.
frantz58 a écrit:À moins que l'on ne parle pas du même passage et que le passage que tu cites m'aurait échappé ; il était question en 1993 de donner le statut autoroutier à cet axe avant que le choix ne soit fait en 1995 et confirmé en 1997 lors de la parution de la DUP que l'axe serait classé et réalisé sous forme d'une voie express.
Quand on lit le document on voit que la 2x2 voies devra respecter la catégorie L2 de l'ICTAAL soit les normes d'une autoroute limitée à 110 km/h. C'est ainsi qu'est réalisée une très grande partie des VE récentes à 2x2 voies depuis déjà plusieurs années. Il est également clairement notifié que l'axe aura le statut de voie express, et par le fait de sa conception selon la catégorie L2 on aura, même si l'axe venait plus tard à être classé comme une autoroute, une limitation de vitesse à 110 km/h. Étant donné que l'axe depuis Saint-Étienne jusqu'à Albi ne pourra prétendre à être limité à 130 km/h du fait de sa conception imposée par le relief rencontré, il serait pour moi parfaitement inutile de classer l'axe en autoroute par la suite.
downstump64 a écrit:Ce choix d’une mise en VE en lieu et place d’une autoroute est probablement lié à des questions budgétaires, mais rien n’empêcherait à priori sur du plus long terme de classer la N88 dans la voirie autoroutière après l’achèvement de sa mise en 2x2 voies au delà d’Albi au moins jusqu’à Séverac. En plus, sur les derniers tronçons ouverts, les sorties comportent des numéros s’inscrivant dans la suite de ceux de la A68.
Ensuite pour ce qui est de la limitation de vitesse, si certes elle a été conçue sur une limitation à 110 km/h, la question du relief est à mon avis à nuancer. La A75 nous montre bien que c’est possible, d’autant plus qu’elle reprend en grande partie l’ancienne N9.
Ça serait réalisable en prolongeant les voies d’accélération ou en restructurant certaines voies de décélération, en corrigeant certains virages aussi et ponctuellement en abaissant la limitation de vitesse comme sur la A75 au niveau du Pas de l’Escalette notamment.
Après à Albi où à Rodez, clairement faut pas espérer une limitation à 130 km/h, même si d’éventuels contournements venaient à être réalisés.
frantz58 a écrit:Comme je l'ai dit au-dessus, si c’est pour classer l'axe en autoroute juste pour dire que c'est une autoroute est continué à rouler à 110 km/h, c’est juste ridicule. Quant à des travaux de mise aux normes L1, ils seraient bien plus couteux que ça puisque c'est bien plus le profil en long qui va poser problème que le tracé en axe.
Quant à l'A75, même s'il y de larges tronçons à 130 km/h, un linéaire non négligeable limité à 110 km/h.
Les documents formant le bordereau 2 de la consultation 2021-12-DMORN à savoir :
• APSI 2ième phase Rodez - Séverac le château de mai 1995
• Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique de 1997 de la RN88 entre Albi et Séverac-le-Château
• Déclaration d’utilité publique de la RN88 entre Albi et Séverac-le-Château du 20/11/1997 et prorogation du 15/11/2007
• Dossier des engagements de l’État de la RN88 entre Albi et Séverac le Château
• Étude d’itinéraire de décembre 2018.
sont disponibles par téléchargement via le lien ci-dessous : https://mel.din.developpement-durable.g ... PmP2M68GtG
mot de passe : Jhxn
G.E. a écrit:Pour récupérer les documents :Les documents formant le bordereau 2 de la consultation 2021-12-DMORN à savoir :
• APSI 2ième phase Rodez - Séverac le château de mai 1995
• Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique de 1997 de la RN88 entre Albi et Séverac-le-Château
• Déclaration d’utilité publique de la RN88 entre Albi et Séverac-le-Château du 20/11/1997 et prorogation du 15/11/2007
• Dossier des engagements de l’État de la RN88 entre Albi et Séverac le Château
• Étude d’itinéraire de décembre 2018.
sont disponibles par téléchargement via le lien ci-dessous : https://mel.din.developpement-durable.g ... PmP2M68GtG
mot de passe : Jhxn
On peut parier que la variante 1 va l'emporter pour limiter les coûts.
frantz58 a écrit:G.E. a écrit:Pour récupérer les documents :Les documents formant le bordereau 2 de la consultation 2021-12-DMORN à savoir :
• APSI 2ième phase Rodez - Séverac le château de mai 1995
• Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique de 1997 de la RN88 entre Albi et Séverac-le-Château
• Déclaration d’utilité publique de la RN88 entre Albi et Séverac-le-Château du 20/11/1997 et prorogation du 15/11/2007
• Dossier des engagements de l’État de la RN88 entre Albi et Séverac le Château
• Étude d’itinéraire de décembre 2018.
sont disponibles par téléchargement via le lien ci-dessous : https://mel.din.developpement-durable.g ... PmP2M68GtG
mot de passe : Jhxn
On peut parier que la variante 1 va l'emporter pour limiter les coûts.
C'est vrai super ces documents, très instructif, et parfait pour faire un historique.
pierrrot81 a écrit:Je suis rentré sur ce forum il y a quelques semaines et j’ai pu me rendre compte déjà de la connaissance des gens sur les routes de France. Du coup, concernant la RN 88 au niveau d’Albi j’ai du mal à saisir le tant d’intérêt que vous portez au barreau de Lescure puisque des travaux sont en cours dans le but déjà de séparer les trafics au niveau de l’Arquipeyre qui est le point noir le plus important.
pierrrot81 a écrit:Alors pourquoi prévoir de faire par la suite : soit le barreau de Lescure ou le pont au-dessus du rond-point de l’Arquipeyre (dernier projet qui vient de sortir) qui serviront uniquement à résoudre ce seul et même problème mais en aucun cas agira sur la saturation de la rocade (sur sa partie sud où il y a en plus le plus gros trafic) probable dans les 10 ans à venir. Même si le contournement ne se fait pas, le barreau de Lescure ne présente toujours pas son utilité.
pierrrot81 a écrit:D’autant qu’en 2001 il était bien spécifié sur la lettre du ministre des transports que « la rocade d’Albi n’assurera pas la continuité de la RN 88 et restera classée en déviation d’agglomération » ce qui veut dire qu’avec ces 2 projets on ne va pas dans ce sens.
pierrrot81 a écrit:Concernant le contournement Nord-Ouest d’Albi, je ne comprends pas qu’il y ait autant de résistance sur ce projet en tous les cas au niveau des raisons évoquées qui est en aucun cas aussi colossal qu’on le prétend que ce soit d’un point de vue cout ou technique surtout quand on voit ce qui se réalise ailleurs (ex : Puy en Velay).
pierrrot81 a écrit:Je vous avoue être très sceptique sur la bonne foi de la Maire d’Albi notamment quand elle dit : « il n’y a plus d’emplacement réservé dans le PLUI. Quand nous avons établi notre PLUI, l’Etat n’a pas souhaité en conserver ». La zone dont elle parle n’a rien à voir avec le contournement. Il s’agit de parcelles qui font partie d’une zone d’activité appelée « RIOUMAS » qui n’a rien à voir. Elle se situe d’ailleurs (au sud) de l’autre côté de l’A68 au niveau de Marssac donc qui ne rentre en aucun cas dans l’un des 4 faisceaux qui ont été défini. Alors comment l’état aurait pu conserver quoi que ce soit ?
pierrrot81 a écrit:Je partage l’avis d’un commentaire qui a été écrit par un internaute sur cet article que je me permets de citer : « De plus tous les problèmes cités pour le contournement se retrouve avec un passage dans la plaine du GO et Lescure (artificialisation expropriation, protection des eaux et des berges). Elle est prête à sacrifier la rocade aux Albigeois pour un passage autoroutier. Le chiffrage du contournement NO a été fait sérieusement en 2000 et les couts estimés se sont révélés juste pour toutes les autres infrastructures de contournement le long de la RN88 (Carmaux, Baraqueville ...). Elle dit ne pas avoir choisi mais dans la foulée indique que le scénario du contournement n'est plus réalisable, ce qui est faux. On en déduit donc qu'elle a fait le choix de laisser passer l'autoroute sur la rocade. En bref elle dit tout et son contraire. Je laisse juge les lecteurs sur la confiance que l'on peut donner réellement à nos élus et, lorsque la saturation de la rocade prévue dans une décennie sera là il sera trop tard. Quand va-t-on parler à Albi d'investissement routier durable et définitif au lieu de résoudre dans l'urgence des problèmes de circulation en attendant les prochains bouchons. Les riverains et les usagers locaux tout au long de l'itinéraire dans l'agglo sauront apprécier cette prise de position ».
pierrrot81 a écrit:Je reste convaincu que si tous les élus étaient unanimes (CD du Tarn, Agglo, voir députés) l’Etat accepterait de d’engager une telle somme pour réaliser ce contournement car ça s’est fait ailleurs. Comme un internaute l’a dit : « la politique, c’est de rendre possible ce qui est nécessaire ».
La Dépêche a écrit:RN88 : la préfète attend la décision de l’Agglo
L’objectif est d’arriver à fluidifier le trafic. DDM, archives.L’objectif est d’arriver à fluidifier le trafic. DDM, archives.
Circulation - Déplacements, Tarn
Publié le 03/12/2021 à 05:14
Catherine Ferrier, la préfète du Tarn, veut faire mener une étude sur les flux urbains. Objectif : voir si on peut les séparer du long cours à avoir à réaliser la déviation de Lescure.
"Il faut être intelligent ensemble. L’État cofinancera l’étude par solidarité. Cela peut être très rapide. Mais il nous faut un maître d’ouvrage". La préfète du Tarn attend désormais la réponse de la présidente de l’Agglomération.
L’étude en question porte sur les usages urbains de la RN88. Objectif : voir comment on peut séparer le trafic urbain du trafic au long cours. Pour Catherine Ferrier, le grand contournement est impossible aujourd’hui. Et il faut éviter si possible "de porter atteinte aux administrés de Lescure".
Face aux dernières déclarations de la maire d’Albi lors de réunions publiques sur une 3e solution, la préfète a accepté de faire le point sur le dossier de la RN88. Actuellement, des travaux de sécurisation et de fluidification sont en cours sur le tronçon au niveau de l’Arquipeyre. Des travaux au coût beaucoup plus élevé que prévu initialement. "Malgré le surcoût significatif, nous avons décidé qu’il fallait les faire", rappelle la préfète qui insiste sur le fait que le conseil départemental et l’Agglo sont cofinanceurs.
Seul problème, toutes les études montrent que ces travaux ne régleront le problème que de façon provisoire. Dans 5-10 ans, il y aura un nouveau problème de fluidification du trafic.
Aujourd’hui, selon les services de l’Etat, les bouchons ne sont pas liés au trafic au long cours mais au trafic urbain. Une situation qui s’est accentuée avec la concentration de commerces aux abords de la voie. La RN88 est devenue un périphérique alors que c’est "une route de grand transit qui relie Lyon à Toulouse".
"La question, c’est qu’est-ce qu’on fait pour la phase II ?", souligne la représentante de l’Etat qui assure n’avoir aucun dogme en la matière.
C’est pour cette raison qu’elle a proposé une nouvelle étude sur les usages urbains. Une étude nécessaire pour concevoir différemment la phase II qui aurait pour objectif de fluidifier durablement le trafic. "L’étude peut être rapide et très courte. Il faut que chacun y mette un bon sens", affirme-t-elle.
Cette étude permettra de savoir si on peut séparer les flux et ainsi rester sur le même tronçon. Ou s’il faut en passer par une déviation.
Mais si déviation il faut, ce ne sera pas un grand contournement. Pour la préfète cette solution est irréaliste. Impact écologique trop important, délais juridiques trop long… "Il est sage de ne pas faire miroiter le grand contournement, c’est une hypothèse scabreuse", assure-t-elle.
Reste dans ce cas Lescure. "Cela peut paraître une évidence. Mais peut-être peut-on éviter Lescure ?", insiste-t-elle. Mais ça, c’est l’étude qui le dira.
En attendant, Catherine Ferrier comprend l’impatience des habitants. Dans l’immédiat, l’Etat n’a pas de solution, mais contrairement à ce qui peut se dire ici et là, il y travaille.
Déjà, elle est tardive. Il a fallu que des élus se réveillent (au bout de 20 ans !) pour qu'il y ait enfin un peu de communication. L'Etat n'a pas de solution car il ne travaille pas sur le problème, contrairement à ce que dit la fin de l'article.
Les surcoûts du modeste chantier actuel ne sont pas justifiés. On parle de créer de nouveaux giratoires, une aberration sur un axe à fort trafic, pas de les déniveler. Comme un tel projet a-t-il pu être soutenu en dépit de sa très forte désutilité ? Pourquoi on supprime des giratoires à Rodez et on en crée à Albi où il y encore plus de trafic ?
L'Etat reconnaît que les problèmes ne seront pas réglés à court terme (5 ans) mais il n'intervient pas fortement alors qu'il faudra bien 10 ans de longues procédures pour faire avancer les choses. Le concept d'étude courte évoqué dans l'article est irréaliste : il traduit de la préfecture soit une méconnaissance de la règlementation, soit une volonté de se débarrasser du problème avec un simple article. Qu'est-ce-qui est pire ?
Les bouchons viennent du fait que la RN88 a été progressivement cernée de zones commerciales. Comme on ne va pas les déplacer, il faut bien faire quelque chose. Comment séparer les flux en s'appuyant sur l'axe actuel dans un secteur largement mité ? Le barreau de Lescure n'est donc logiquement pas écarté.
Le fait est que le projet le plus réaliste est le barreau de Lescure : son tracé est connu depuis très longtemps et réservé dans les plans d'urbanisme. Le faible linéaire permettra de maîtriser les coûts et les délais. Il faudra naturellement veiller à l'insertion de ce projet dans une zone assez habitée.
Mais si déviation il faut, ce ne sera pas un grand contournement. Pour la préfète cette solution est irréaliste. Impact écologique trop important, délais juridiques trop long… "Il est sage de ne pas faire miroiter le grand contournement, c’est une hypothèse scabreuse", assure-t-elle. Reste dans ce cas Lescure. "Cela peut paraître une évidence. Mais peut-être peut-on éviter Lescure ?", insiste-t-elle. Mais ça, c’est l’étude qui le dira.
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