pour info :
Désenclavement des Hautes-Alpes et du Sud Isère
Assemblée nationale XIVe législature
http://jgiraud.typepad.fr/files/compte- ... 260315.pdf
Voici le résumé :
Mme Marie-Noëlle Battistel : Colonne vertébrale de ce territoire et élément de cohésion du massif alpin entre Gap et Grenoble, la RN85 n’a bénéficié depuis des années d’aucun investissement significatif, est très dégradée. au terme de trente ans de débats passionnés sur le tracé hypothétique de l’A51, la RN 85 reste en attente d’aménagements indispensables au secteur et au transit entre les Alpes et le sud de la France
et la réponse de M. Alain Vidalies, secrétaire d’État chargé des transports, de la mer et de la pêche
l’État partage l’analyse de la commission Mobilité21, qui a classé le projet A51 dans la catégorie des projets à horizon
plus lointain et recommandé que l’amélioration des conditions de desserte des Hautes-Alpes et du Sud Isère passe par la modernisation de la RN85 et de l’ancienne RN75.
Dans un premier temps, l’objectif est de déterminer, en lien avec les collectivités locales concernées, notamment les départements de l’Isère, des Hautes-Alpes et de la Drôme, les besoins de modernisation de la RN85 et de la RD1075, et ce dans un objectif de fiabilisation des temps de parcours et d’amélioration de la sécurité des usagers.
Une commande en ce sens sera très prochainement adressée aux préfets des régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes.
Le cadre financier pour concrétiser cette ambition existe désormais. Il est posé dans les mandats confiés par le Gouvernement aux
préfets de région pour les contrats de plan État-région 2015-2020. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, c’est une enveloppe de 12
millions d’euros qui devrait ainsi pouvoir être mobilisée dans le cadre du CPER pour la réalisation de ces aménagements, avec un cofinancement du conseil général des Hautes-Alpes. En Rhône-Alpes, devant la multiplicité des priorités régionales tant ferroviaires que routières, le projet de CPER retient à ce stade une enveloppe de 1 million d’euros pour la réalisation des études opérationnelles. Il est certain qu’elle sera insuffisante pour permettre la réalisation d’aménagements. Je souhaite que le CPER
Rhône-Alpes laisse la possibilité d’une révision à mi-parcours de l’enveloppe au regard du parti d’aménagement qui sera alors retenu et de l’avancement des études correspondantes