Arabedescaraibes a écrit:Si on regarde les bacs départementaux et le pont de Brotonne c'est vrai que la tendance est plutot à la gratuité. Le pont de Tancarville devrait s'en inspirer
guy21 a écrit:Tancarville , comme Normandie, sont des ponts gérés par la CCI du Havre, pas par le CG76, donc la question de la gratuité ne se pose pas de la même manière, puisque la CCI ne peut pas lever d'impôts.
Paris-Normandie a écrit:La démesure du géant
Près de 50 000 personnes ont déjà visité le plus haut pont levant du monde (photos Stéphanie Jaume) Une véritable attraction. Avec près de 50 000 visiteurs, le pont Flaubert attise toutes les curiosités. Des Rouennais, bien sûr, mais pas seulement. Des ingénieurs du monde entier font le déplacement, depuis le début du chantier, pour voir de près cet ouvrage exceptionnel. Canadiens, Roumains, Américains ou même universitaires d'autres régions françaises. « Ils viennent ici pour étudier la technique employée. Le pont Flaubert est unique au monde du fait de son très grand gabarit. »
Yvon Marie, technicien supérieur de la direction départementale de l'Equipement (DDE) à la retraite, aime guider les visiteurs dans les entrailles de ce « bijou de technologie ». Petits, grands, spécialistes ou néophytes... « Les gens sont fascinés par l'ampleur de l'ouvrage et son inscription dans le paysage. Même les enfants s'intéressent et posent des questions étonnamment techniques pour leur âge. »
Mercredi, lors d'une des dernières visites de chantier, l'engouement des participants - une quarantaine, la plupart à la retraite - est palpable. A les écouter, l'émerveillement aussi. Les questions fusent : « Comment sera le revêtement ? », « Qu'arrivera-t-il si l'un des câbles casse ? », « Combien de fois par an le pont se lèvera-t-il ? », « Combien de temps faut-il pour faire la manœuvre ? »
Long de 120 m, large de plus de 36 m (les deux tabliers réunis) et haut de 89 m, le pont levant s'impose par son élégance. « Sa forme en caisson orthotrope (triangulaire) pour une question d'aérodynamisme, la complexité de son mécanisme, sa matière - les tabliers sont en acier pour être les plus légers possible - et sa couleur béton clair qui se fond dans le paysage ; tout est remarquable. »
Et quand les deux guides (Yvon Marie et Jean-Pierre Felix) expliquent le système de levage, les têtes se lèvent vers les papillons et les oreilles se tendent. « Chaque tablier de 1 300 tonnes est accroché à deux fois huit câbles qui passent dans deux jeux de poulies installées au niveau des papillons. Ils sont soulevés à 55 m au-dessus de la Seine grâce à quatre treuils (actionnés chacun par quatre moteurs) et 950 tonnes de contrepoids.
»
Clou du spectacle : les visiteurs ont la chance de découvrir les installations électriques et mécaniques dans l'un des deux socles sous les pylônes. « Les treuils, les câbles, les moteurs... Tout est gigantesque. Découvrir un tel système vaut le déplacement. Surtout que cette salle ne sera bientôt plus accessible au public », s'enthousiasme Brigitte Desender, présidente de l'association Rebondir en Normandie et Picardie, organisatrice de l'événement.
Une visite marquée aussi par la vue « impressionnante » sur Rouen.
Manque de chance : personne ne pourra en profiter pendant l'Armada. Alors que des tours en petit train sur l'ouvrage étaient prévus, le préfet en a décidé autrement la semaine dernière, appliquant, pour des questions de sécurité, le principe de précaution à l'extrême.
Les tabliers de 1 300 tonnes peuvent monter à 55 mètres
T. P.
Vendredi le 11 avril 2008
gavatx76 a écrit:Comment veux-tu supprimer ces feux? Comment envisages-tu le passage du trafic venant de Canteleu/Bapeaume avec l'arrivée de l'A150 sans ces feux?
DiableRouge a écrit:Sinon, j'ai trouvé un autre plan des accès du pont rive droite.
Pour info, l'A150 est située dans le coin tout en haut à droite.
Paris-Normandie a écrit:Sous le pont, la route
à‡a bouge au pied du pont Flaubert ! Le chantier avance, les voies d'accès de l'ouvrage gagnent du terrain et, du coup, le plan de circulation doit évoluer. Le point sur les modifications opérées il y a quelques jours.
Rive droite
C'est la principale évolution : depuis jeudi dernier, on passe sous le viaduc d'accès du pont pour pénétrer dans Rouen et gagner le centre-ville. Et ce, en débouchant de l'autoroute de Barentin, la A 150.
Pour ça, les automobilistes empruntent la nouvelle rue Nansen, qui a été retracée : elle passe désormais devant le hangar 23, sous le viaduc, puis rejoint le boulevard Ferdinand-de-Lesseps, celui qui longe les quais et ses hangars, au niveau du chantier du futur centre commercial des Docks 76.
Cette configuration restera en place pendant l'Armada et jusqu'à l'ouverture du pont Flaubert, cet été. Une fois l'ouvrage ouvert à la circulation et directement raccordé à la A 150, cette rue Nansen constituera une bretelle de sortie vers le centre-ville. Elle permettra de ne pas filer tout droit sur le pont en direction de la rive gauche.
Rive gauche
Question circulation, rien n'a bougé de ce côté-ci de la Seine. Le rond-point de la Motte, celui sur lequel on débouche à la sortie de la Sud III, est toujours en travaux. Une trémie (un mini-tunnel) est en effet en construction sous le giratoire jusqu'à la fin juin. A ce niveau, et malgré le chantier, la circulation est maintenue, toujours sur deux voies, mais réduites.
Reste que les bouchons sont fréquents à cet endroit. Pour les éviter, un itinéraire bis a été mis en place via le boulevard maritime, rive gauche, que ce pour sortir ou Rouen ou y entrer. Il suffit de suivre les panneaux jaunes, qui signalent une déviation, et leurs indications.
G. T.
Jeudi le 24 avril 2008
Paris-Normandie a écrit:La bataille du pont de fer
Deux cent quarante trains passaient quotidiennement sur ce pont construit en 1896
Fabrice Dhollande y croit. Mais il est l'un des seuls. Car le combat qu'il a entamé s'apparente à la bataille du pot de terre contre le pot de fer. Même si le pot de terre en question est un mastodonte métallique de quelques centaines de tonnes...
Fabrice Dhollande a entamé il y a un an et demi une procédure pour classer le pont ferroviaire au patrimoine des monuments historiques. Mais le pont sera bel et bien démonté à partir de la mi-juin.
Trois ponts Eiffel en France
« C'est un pont Eiffel !, plaide ce représentant du Comité d'environnement et d'histoire de Oissel. Il n'en reste que deux en France, à Oissel et à Bordeaux, trois si l'on compte le viaduc de Garabit ! Entre Paris et Le Havre, c'est le plus vieux pont au-dessus de la Seine. Tous les autres ont été détruits ».
Pour le pont d'Oissel, ce n'est pas faute d'avoir reçu son lot de bombes pendant la Seconde Guerre mondiale. « Il est même cité dans les archives de la 9e Air Force, rappelle Fabrice Dhollande, comme étant la cible statique la plus diffcile de la Bataille de Normandie ». Nombre d'avions ont été abattus par la DCA, mais le pont, s'il a parfois souffert, n'est jamais tombé dans la Seine. « Les bombes traversaient le tablier, mais les parties vitales n'étaient jamais touchées ».
Est-ce que son statut de pont Eiffel et son histoire mouvementée suffisent à le classer monument historique ? Pour Fabrice Dhollande, ça ne fait aucun doute. « D'autant qu'après la guerre, de nombreux Osseliens ont travaillé à sa restauration. Aujourd'hui, on pourrait le transformer en pont piéton. Pour ceux qui vont à pied au centre commercial de Tourville, ce serait beaucoup moins dangereux que d'emprunter le pont automobile actuel, et pour les randonneurs, ce serait comme un trait d'union entre les deux rives ».
« Une idée généreuse »
« L'idée est généreuse, reconnaît Christian Petit, directeur régional de Réseaux ferrés de France (RFF). Mais nous avons aussi des contraintes économiques : dans le coût du projet est prévue la vente de l'ancien pont. Et le montant n'est pas négligeable. Par ailleurs, le nouveau pont va prendre sa place en novembre. Il faudrait donc le démonter pour le remonter ailleurs, ce n'est pas RFF qui paiera ça »...
Selon Christian Petit, l'opération serait d'autant moins « rentable » que le pont a été construit en acier puddlé, très usité à l'époque, mais dont l'entretien devient de plus en plus difficile. Et il faudrait bien entendu que des collectivités (la Ville, l'Agglo, le Département, la Région) mettent la main au porte-monnaie pour l'opération de démontage-remontage, pour l'entretien (voir ci-dessous l'exemple de Bordeaux) et pour construire de nouveaux piliers...
Un ou deux morceaux conservés
A Oissel, la Ville est consciente de l'attachement des habitants à ce (gros) bout de patrimoine. « C'est pourquoi nous avons demandé à RFF de nous en conserver un ou deux morceaux, explique le premier adjoint Stéphane Barré. Nous ne savons pas encore où les mettre. L'un sera probablement au bout du quai, côté plaine Saint-Martin. On fera d'ailleurs appel à un architecte pour voir comment en tirer le meilleur parti. Car même s'il s'agit d'un petit bout de pont, ça reste très volumineux: 9 m de haut sur 8 m de large ! »
A noter enfin que la démarche pour l'inscrire à l'inventaire des monuments historiques n'empêchera pas sa destruction. « Ce serait la solution idéale, mais ce serait terrible : on pourrait tout bloquer, commente une représentante des Monuments historiques. Et à partir du moment où personne ne veut assurer son entretien, il finirait par devenir dangereux. Et là , il ne serait pas possible d'empêcher sa destruction »...
GILLES LAMY
Paris-Normandie a écrit:Armada: Giratoire, pont Flaubert et rocade Sud
Le préfet de Région a tranché. Le pont Flaubert sera ouvert à la fin de l'été 2008. Il devra alors absorber quotidiennement 50 000 voitures et poids lourds
Cette décision préfectorale ne modifiera donc pas les entrées des véhicules dans Rouen à partir de l'autoroute de Barentin. Deux voies qui seront bien utiles pour endiguer le flot de circulation. Aujourd'hui, ce n'est pas tous les jours fluide : on imagine déjà l'ambiance armadesque ! En revanche, sur la rive gauche, le giratoire de la Motte sera ouvert. Il est en travaux depuis de nombreuses semaines pour préparer les accès du pont Flaubert. La circulation pourra s'effectuer au-dessus de la trémie en cours de construction. Une situation qui devrait permettre de désengorger la Sud III en arrivant de Paris. La circulation sera interdite aux poids lourds jusqu'au giratoire. Une déviation sera mise en place par la rue Maletra pour qu'ils puissent rejoindre le quai de Bethencourt.
La nouveauté qui doit aussi permettre de ventiler l'agglomération rouennaise est l'ouverture de la rocade sud de Rouen. L'inauguration est prévue officiellement le 2 juillet, les 4,5 km de route seront ouverts dans la foulée aux automobilistes. La vitesse sera limitée à 110 et 90 km/h et son accès sera réglementé
Ces deux fois deux voies sont une liaison Est-Ouest connectée sur les deux grands axes d'entrée sud de l'agglomération : la RN 138 (Sud III, technopôle du Madrillet) et la RD18E Zac de la Vente Olivier. Cet axe routier absorbera une partie du transport routier en direction de l'A29, la ville de Rouen de son côté a prévu un nouveau plan de circulation pour les poids lourds à partir de la rentrée de septembre.
Ce projet de « barreau sud » a été mis en œuvre en 2005 par le conseil général de Seine-Maritime, les premières études avaient été lancées en 1998. Le coût de l'opération s'élève à 45,6 M€, répartis entre le Département, le Feder, la Région et l'Agglo.
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