guy21 a écrit:Au fait, ça y est depuis vendredi 16 avril, la déviation de Boissy est maintenant complètement en service avec l'ouverture du sens Brie-Bonneuil.
basco - landais a écrit:guy21 a écrit:Au fait, ça y est depuis vendredi 16 avril, la déviation de Boissy est maintenant complètement en service avec l'ouverture du sens Brie-Bonneuil.
"A qui sait attendre, le temps ouvre ses portes."
33 ans, ca fait quand même est un long
guy21 a écrit:Le CD94 en a maintenant la propriété et la gestion.
tanaka59 a écrit:Bonsoir,
Quid maintenant du lien N19 N104 ?
JOJO a écrit:En attendant, il est toujours possible d'envisager une requalification "low-cost" à coup de peinture en à ajoutant des pistes cyclables et places de stationnement pour réduire les voies de circulation comme cela à été réalisé sur l'ancienne RN157 à Saint-Berthevin (53):
https://www.google.fr/maps/@48.0692512, ... 384!8i8192
radial a écrit:Etrange vision que l'ancienne N19 dans Boissy, toute vide !
Le Parisien a écrit:
Val-de-Marne
«C’est juste le bonheur» : la déviation de la N19, une véritable libération à Boissy-Saint-Léger
Depuis l’ouverture dans les deux sens de cette déviation attendue depuis 25 ans, les habitués de la traversée de Boissy et les riverains ont senti la différence. Mais de nouveaux travaux sont annoncés.
Boissy-Saint-Léger, le 22 avril. Très attendue, l'ouverture de cette déviation, réalisée en deux temps, comble les automobilistes et les riverains. LP/Gérald Moruzzi
Par Gérald Moruzzi
Le 25 avril 2021 à 13h51
L’atmosphère est plus légère à Boissy-Saint-Léger depuis quelques jours. Réalisée en deux temps, la mise en service de la déviation de la Nationale 19 au niveau de cette commune du Val-de-Marne a très vite été suivie d’effets, en termes de trafic en ville et de pollution sonore.
L’ouverture de cette nouvelle voie, réalisée dans le sens Paris-province le 9 avril, une semaine plus tard dans l’autre sens, était très attendue, tant par les automobilistes circulant dans le secteur que par les habitants. Jusque très récemment, les uns et les autres avaient en commun d’être confrontés à un fort trafic une bonne partie de la journée en semaine. Ils ont vite vu que quelque chose avait changé.
«C’est juste le bonheur» : la déviation de la N19, une véritable libération à Boissy-Saint-Léger
Derrière le volant de sa berline, Fabrice est un automobiliste détendu. « Je prends la route tous les jours pour aller bosser en Seine-et-Marne, alors les bouchons je connais », souligne cet habitant de Bonneuil-sur-Marne pour qui « cette déviation, c’est juste le bonheur ». « C’est vrai que ça va bien mieux, sauf quand ça bouchonne en amont de la déviation », sourit Hugo, un jeune plombier taquin.
Avenue du Général-Leclerc, on souffle enfin, et entre deux passages de camions, on entend désormais le chant des oiseaux. Ces lourds véhicules, faisant ici trembler les murs et vibrer les pièces de vaisselle, sont beaucoup moins nombreux à emprunter cet ex-tronçon de la N19 ponctué de nombreux feux tricolores.
Les riverains de l’ex-tronçon de la N19 aux anges
« La différence est flagrante, il y a moins de monde, ça fait du bien », confie Fabienne, une riveraine qui apprécie de ne plus se réveiller aux sons des klaxons. « C’est très reposant », goûte aussi Manuel, 62 ans, alors en train de monter un mur, brique après brique, de l’autre côté de l’avenue.
Boissy-Saint-Léger, le 16 avril. L'ex-tronçon de la N19 désormais libéré de milliers de véhicules par jour grâce à la déviation, Raymond, riverain âgé de 86 ans, s'en félicite. LP/Gérald Moruzzi
L’effet positif de la déviation sur cette partie de la commune, en termes de baisse de la pollution et des nuisances sonores, Régis Charbonnier, le maire (PS) de Boissy, l’attendait depuis longtemps. Il lui a fallu s’armer de patience. « Cette déviation, c’est l’aboutissement de vingt-cinq ans de combat », rappelle-t-il, devant l’ancien tronçon de la N19, allégé de milliers de véhicules.
Chaque jour avant l’ouverture de la nouvelle voie, ils étaient selon lui environ 42000 à s’engouffrer sur cette avenue. « Je pense que le trafic résiduel ne dépassera pas les 4000 véhicules par jour », avance l’élu.
«Le jour et la nuit», selon les chauffeurs de bus
Stationnés à la gare routière flanquant la gare du RER A, les conducteurs passant chaque jour par l’avenue du Général-Leclerc ont retrouvé un peu de quiétude. « J’en ai mangé des bouchons depuis que je bosse dans le secteur, alors je peux vous dire que c’est le jour et la nuit, analyse l’un d’eux, heureux aussi pour les voyageurs. Les gens arrivaient en retard au boulot le matin à cause des embouteillages, il fallait faire quelque chose. »
A la tête d’une étude immobilière dont les vitrines donnent sur l’avenue, Jacques Garbani espère voir aboutir rapidement un autre projet, également sur l’établi depuis longtemps : le réaménagement de cette voie traversant Boissy et coupant la ville en deux. « Ce sera bien pour l’agrément de la ville, et cela permettra aussi de valoriser les biens qui se trouvent au bord de l’avenue, souligne-t-il en connaisseur. Mais ça va être long. »
Vers une requalification de l’avenue du Général-Leclerc
« Cela fait un bout de temps qu’on entend parler de ça », note Raymond, 86 ans, qui depuis quarante ans ne rate rien de ce qui se passe dans l’avenue courant sous ses fenêtres. « C’est très dangereux ici, il y a eu des accidents, rembobine l’octogénaire. Il faut dire que les trottoirs ne sont pas bien larges… »
Sécuriser et végétaliser les abords de l’avenue, mais aussi « recoudre » les quartiers traversés par elle en favorisant l’accessibilité, améliorer l’assainissement… Pour Régis Charbonnier, les attentes sont fortes et l’urgence est là : « Il y a légitimité à ce que cela se fasse maintenant, et non pas dans dix ans ! », pointe-t-il, ajoutant que les travaux ne pourraient, « dans le meilleur des cas », débuter « que dans un an, un an et demi ».
Encore faut-il obtenir tous les financements nécessaires. « Nous attendons toujours que l’Etat et la région confirment leurs engagements financiers », rappelle Christian Favier, le président (PCF) du conseil départemental du Val-de-Marne, partie prenante dans ce dossier et sans nouvelle de l’Etat « depuis deux mois ».
L’association des villes riveraines, réunie en assemblée générale le 6 avril, a d’ailleurs réaffirmé sa volonté de voir aboutir les travaux annexes de la mise en service de la déviation et son prolongement jusqu’à la Francilienne.
GPS Nico a écrit:On ne peut que se satisfaire de la très attendue mise en service de cette déviation.
M'est avis que l'attention reste toutefois trop tournée vers la (logique) requalification de la traverse de Boissy, au point d'en oublier le reste, le prolongement de la voie rapide jusqu'à la Francilienne (pour le plus grand bonheur de l'Etat).
Le bon sens profiterait de cet engouement pour amorcer le reste (sans parler des procédures à rallonge), sous peine de prolonger cet aménagement dans l'oubli.
Article (réservé aux abonnés)Le Parisien a écrit:
Val-de-Marne
«C’est juste le bonheur» : la déviation de la N19, une véritable libération à Boissy-Saint-Léger
Depuis l’ouverture dans les deux sens de cette déviation attendue depuis 25 ans, les habitués de la traversée de Boissy et les riverains ont senti la différence. Mais de nouveaux travaux sont annoncés.
Boissy-Saint-Léger, le 22 avril. Très attendue, l'ouverture de cette déviation, réalisée en deux temps, comble les automobilistes et les riverains. LP/Gérald Moruzzi
Par Gérald Moruzzi
Le 25 avril 2021 à 13h51
L’atmosphère est plus légère à Boissy-Saint-Léger depuis quelques jours. Réalisée en deux temps, la mise en service de la déviation de la Nationale 19 au niveau de cette commune du Val-de-Marne a très vite été suivie d’effets, en termes de trafic en ville et de pollution sonore.
L’ouverture de cette nouvelle voie, réalisée dans le sens Paris-province le 9 avril, une semaine plus tard dans l’autre sens, était très attendue, tant par les automobilistes circulant dans le secteur que par les habitants. Jusque très récemment, les uns et les autres avaient en commun d’être confrontés à un fort trafic une bonne partie de la journée en semaine. Ils ont vite vu que quelque chose avait changé.
«C’est juste le bonheur» : la déviation de la N19, une véritable libération à Boissy-Saint-Léger
Derrière le volant de sa berline, Fabrice est un automobiliste détendu. « Je prends la route tous les jours pour aller bosser en Seine-et-Marne, alors les bouchons je connais », souligne cet habitant de Bonneuil-sur-Marne pour qui « cette déviation, c’est juste le bonheur ». « C’est vrai que ça va bien mieux, sauf quand ça bouchonne en amont de la déviation », sourit Hugo, un jeune plombier taquin.
Avenue du Général-Leclerc, on souffle enfin, et entre deux passages de camions, on entend désormais le chant des oiseaux. Ces lourds véhicules, faisant ici trembler les murs et vibrer les pièces de vaisselle, sont beaucoup moins nombreux à emprunter cet ex-tronçon de la N19 ponctué de nombreux feux tricolores.
Les riverains de l’ex-tronçon de la N19 aux anges
« La différence est flagrante, il y a moins de monde, ça fait du bien », confie Fabienne, une riveraine qui apprécie de ne plus se réveiller aux sons des klaxons. « C’est très reposant », goûte aussi Manuel, 62 ans, alors en train de monter un mur, brique après brique, de l’autre côté de l’avenue.
Boissy-Saint-Léger, le 16 avril. L'ex-tronçon de la N19 désormais libéré de milliers de véhicules par jour grâce à la déviation, Raymond, riverain âgé de 86 ans, s'en félicite. LP/Gérald Moruzzi
L’effet positif de la déviation sur cette partie de la commune, en termes de baisse de la pollution et des nuisances sonores, Régis Charbonnier, le maire (PS) de Boissy, l’attendait depuis longtemps. Il lui a fallu s’armer de patience. « Cette déviation, c’est l’aboutissement de vingt-cinq ans de combat », rappelle-t-il, devant l’ancien tronçon de la N19, allégé de milliers de véhicules.
Chaque jour avant l’ouverture de la nouvelle voie, ils étaient selon lui environ 42000 à s’engouffrer sur cette avenue. « Je pense que le trafic résiduel ne dépassera pas les 4000 véhicules par jour », avance l’élu.
«Le jour et la nuit», selon les chauffeurs de bus
Stationnés à la gare routière flanquant la gare du RER A, les conducteurs passant chaque jour par l’avenue du Général-Leclerc ont retrouvé un peu de quiétude. « J’en ai mangé des bouchons depuis que je bosse dans le secteur, alors je peux vous dire que c’est le jour et la nuit, analyse l’un d’eux, heureux aussi pour les voyageurs. Les gens arrivaient en retard au boulot le matin à cause des embouteillages, il fallait faire quelque chose. »
A la tête d’une étude immobilière dont les vitrines donnent sur l’avenue, Jacques Garbani espère voir aboutir rapidement un autre projet, également sur l’établi depuis longtemps : le réaménagement de cette voie traversant Boissy et coupant la ville en deux. « Ce sera bien pour l’agrément de la ville, et cela permettra aussi de valoriser les biens qui se trouvent au bord de l’avenue, souligne-t-il en connaisseur. Mais ça va être long. »
Vers une requalification de l’avenue du Général-Leclerc
« Cela fait un bout de temps qu’on entend parler de ça », note Raymond, 86 ans, qui depuis quarante ans ne rate rien de ce qui se passe dans l’avenue courant sous ses fenêtres. « C’est très dangereux ici, il y a eu des accidents, rembobine l’octogénaire. Il faut dire que les trottoirs ne sont pas bien larges… »
Sécuriser et végétaliser les abords de l’avenue, mais aussi « recoudre » les quartiers traversés par elle en favorisant l’accessibilité, améliorer l’assainissement… Pour Régis Charbonnier, les attentes sont fortes et l’urgence est là : « Il y a légitimité à ce que cela se fasse maintenant, et non pas dans dix ans ! », pointe-t-il, ajoutant que les travaux ne pourraient, « dans le meilleur des cas », débuter « que dans un an, un an et demi ».
Encore faut-il obtenir tous les financements nécessaires. « Nous attendons toujours que l’Etat et la région confirment leurs engagements financiers », rappelle Christian Favier, le président (PCF) du conseil départemental du Val-de-Marne, partie prenante dans ce dossier et sans nouvelle de l’Etat « depuis deux mois ».
L’association des villes riveraines, réunie en assemblée générale le 6 avril, a d’ailleurs réaffirmé sa volonté de voir aboutir les travaux annexes de la mise en service de la déviation et son prolongement jusqu’à la Francilienne.
On ne peut que compter sur l'Association des villes riveraines, on dirait...
Après c'est normal que le réaménagement de la traversée soit prioritaire, mais j'espère que ce n'est pas un prétexte pour oublier le prolongement!
mr-harry a écrit:Nouvelle donne après l'ouverture de la déviation de Boissy ... les bouchons aujourd'hui se concentrent sur le secteur de Servon et surtout au goulot d'etranglement pour prendre la N406 des bouchons se forment dès la sortie du tunnel ! Ca devient urgent de s'en occupoer !
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