la phrase
12/01/2019 04:57 | Vienne | POITIERS | Imprimer |
« Nous attendons du gouvernement qu'il inscrive dans sa future loi cet aménagement de la route nationale 147-149 ».
Dans une lettre à la ministre des Transports Élisabeth Borne, le député Jean-Michel Clément s'étonne que l'aménagement de la RN147-149 ne figure pas dans la future loi d'organisation de la mobilité. « Les élus de ma circonscription, et à leur tête le président du conseil départemental, ne comprennent pas ce silence alors que le rapport Delebarre était pourtant explicite et que vous avez vous-même déclaré le 16 juillet à Limoges que la RN 147 était une priorité pour l'État, écrit le député à l'ancienne préfète de Poitou-Charentes. Je n'ose croire que le lancement d'une étude de concession autoroutière en serait la cause. Je croyais qu'on en avait fini avec le tout-autoroute. »
Le député souligne la consommation importante de terres agricoles d'un tel projet. Par ailleurs, inscrire la RN147-149 à la future loi « constituera une réponse au mécontentement grandissant des populations à la volonté de ne plus voir déclasser certains territoires de la République, comme ceux desservis par cette route ».
15/01/2019 05:09 | Poitiers
Depuis 30 ans, le tunnel de la gare fait filer les voitures tout droit
A l'heure du débat sur une future déviation de la RN147 à Mignaloux-Beauvoir, voici un exemple réussi de tranchée couverte: devant la gare de Poitiers.
Construit en 1989, le tunnel de la gare permet à 12.000 véhicules de filer tout droit.
A l'heure où un débat se rouvre sur l'opportunité d'une tranchée couverte pour dévier le trafic routier de la RN147 à Mignaloux-Beauvoir, la rédaction se dit qu'un petit coup de projecteur sur un projet du même type pourrait alimenter la réflexion. On n'est pas allé chercher bien loin: au coeur de Poitiers, douze mille véhicules passent chaque sous le carrefour de la gare depuis 1989. 6.000 dans chaque sens, qui filent tout droit dans la tranchée couverte construite à l'époque.
Douze mille véhicules par jour dans le tunnel de la gare
Depuis le temps, on l'a oublié. C'était pourtant l'un des plus fameux bouchons routiers de Poitiers: à l'angle des boulevards Solférino, Grand-Cerf et Pont-Achard. « Le lundi et le vendredi, c'était une catastrophe », se souvient Marc Barreau.
A l'époque, avant les années 90, il était directeur de la voirie à la Ville de Poitiers. « On voulait anticiper l'arrivée du TGV à la gare de Poitiers, qui allait forcément générer du trafic supplémentaire dans un quartier déjà engorgé », rappelle-t-il.
Parmi les études et solutions proposées pour remplacer le carrefour à feux tricolores, celle d?un cabinet nantais avait retenu l'attention des techniciens de la mairie: une tranchée couverte. « L'idée de séparer le flux de transit et le trafic local nous a paru la meilleure, explique-t-il. Si on avait fait un rond-point, voire un double rond-point, comme ça se faisait à l'époque à Nantes, on aurait eu à nouveau des bouchons. Et puis, la tranchée couverte permettait de limiter l'impact sur le milieu urbain. »
Un an de travaux
La mairie dit banco. Elle financera les travaux et en assurera la maîtrise d'ouvrage. 1,8 million de francs (à l'époque, le Smic horaire était à 30,50 francs), pour deux trémies de 99 mètres au sud et 93 m au nord, et une partie couverte de 211 m, à l'aplomb du carrefour. Le tout creusé dans la roche, au beau milieu d'une nappe phréatique. « On avait choisi une entreprise internationale, Solétanche, spécialisée dans ce type de travaux, rappelle Marc Barreau. Elle travaillait nuit et jour. » Les tranchées des deux trémies ont été creusées d'abord, puis une dalle a été coulée au-dessus du carrefour, « ensuite on a creusé dessous, comme pour un tunnel ».
L'infrastructure a nécessité un an de travaux environ. Une séquence difficile à vivre pour les riverains du quartier, et pour les techniciens de la Ville de Poitiers, qui avaient la responsabilité du chantier. Mais, aujourd'hui, c'est oublié, et le trafic est à peu près fluide « si personne ne stationne en double file ». Le tunnel fait son office, « il n'y a qu'à voir les bouchons se reformer dès qu'on le ferme pour la maintenance »... Reste l'aspect urbanistique, pas vraiment folichon. « Ce n'est pas adapté à l'idée du milieu urbain tel qu'on se la fait aujourd'hui, reconnaît Marc Barreau. A l'époque, on pensait que les infrastructures suffisaient à régler les problèmes de voirie. Aujourd'hui, on agit plus sur les comportements individuels. »
repères
D'autres tranchées couvertes peuvent être montrées en exemple dans la région: la trémie de l'avenue de Paris à l'entrée de Niort, ou la succession des tranchées sur l'A20 dans la traversée de Limoges.
Philippe Bonnet
RN 147: la déviation de Mignaloux-Beauvoir refait surface
Publié le 14/01/2019 à 04:55 | Mis à jour le 14/01/2019 à 09:26
Plus de 18.000 véhicules traversent chaque jour la RN 147 à
Mignaloux-Beauvoir, dans les deux sens de circulation.
Plus de 18.000 véhicules traversent chaque jour la RN 147 à Mignaloux-Beauvoir, dans les deux sens de circulation.
Serpent de mer de l’agglomération, le projet de déviation de la RN147 à Mignaloux refait surface. L’association Les Amis Des Deux Rives veut être informée.
Un serpent de mer pour les uns, le monstre du Loch Ness pour d’autres et sans doute un casse-tête pour ceux qui au final devront décider ! En sommeil depuis les années 2000, le projet de déviation de Mignaloux-Beauvoir revient depuis quelques semaines sur le devant de la scène. Et remet en selle des associations mises en sommeil ces dernières années. A Mignaloux-Beauvoir, aux portes de Poitiers, c’est le cas de LADDR, « Les Amis Des Deux Rives », créée en 2000. A l’époque, on parle de la liaison Nantes-Poitiers-Limoges puis de la déviation de Mignaloux, enfin aujourd’hui des Entrées Est de Poitiers. « Chaque décennie a trouvé un vocabulaire, ironise Bernard Durand, le président, sans résoudre les difficultés de circulation. Heureusement l’état actuel des finances publiques va permettre de solutionner efficacement ce problème ! Le choix du tracé est facile à effectuer il suffit de choisir celui qui passe chez les autres. »
Pas de prise de position mais de l’information Il est vrai qu’en terme de tracés, les scenarii envisagés (lire ci-dessous) n’ont à ce stade pas encore livré tous leurs secrets. « Notre objectif, ce n’est pas de prendre position mais d’informer au mieux les Mignaliens, assure François Fisson, membre secrétaire de LADDR. C’est ensuite de connaître et d’obtenir les protections efficaces pour les riverains, de veiller enfin à ce que les engagements pris concernant les protections et les indemnisations soient effectivement tenus. Dans l’immédiat, notre demande c’est qu’une étude soit faite dans laquelle seraient incluses les solutions de protection et leur coût. »
Le 7 décembre dernier, la communauté urbaine de Poitiers a débattu de ce projet. Sans prendre position, renvoyantle dossier à la Dreal (1) pour un complément d’études. « Notre association en attend avec intérêt les résultats », ajoute Bernard Durand. Des résultats tout aussi attendus du côté de l’autre association constituée autour de ces dossiers, Accide (2), dont la préférence pour la traversée de Mignaloux en tranchée couverte est connue.
Pour l’heure, et avant une déclaration d’utilité publique envisagée en 2020, c’est-à-dire après les élections municipales, tous s’accordent à dire que le consensus ne sera pas facile à trouver. Du côté de l’association mignalienne, on reste prudent. Et on constate, philosophe : « Il n’est pas normal de résoudre un problème avant de l’avoir posé. Dans l’état actuel de ce dossier, on n’a pas les éléments de réponses suffisants. »
(1) Dreal : Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement. (2) Accide : Association de citoyens indépendants déterminés à défendre leur environnement. Elle est basée sur la commune voisine de Sèvres-Anxaumont.
_________à chaud
“ Éloigner le trafic des habitations ”Dans un courrier adressé à la rédaction, Jean Touron, un lecteur domicilié dans la commune fait part de son humeur et prend position.
Extrait : « Il existe dans la commune, un autre secteur ayant grand besoin d’être assaini. Le Breuil-l’Abbesse est traversé par la D951, empruntée souvent par d’interminables files de voitures et de camions à quelques mètres des maisons. Le projet de déviation nord, jugé trop onéreux par certains et qui envahirait le territoire de leur commune pour d’autres, réglerait le problème des nuisances en même temps que celui du bourg de Mignaloux. Étant si peu concerné, on se demande parfois à quelle commune appartient le Breuil. Alors se pose la même question qu’à Mignaloux : quand déciderons-nous d’éloigner le trafic routier des habitations ? Il y va de la santé des riverains. La déviation nord résoudrait les problèmes des deux agglomérations ».repères
Six tracés proposés
Six fuseaux, au tracé encore imprécis, sont dans les cartons. Tous n’ont pas la même chance de prospérer…
L’un est tout à fait au nord depuis la commune de Montamisé. L’autre, au sud, entre la gare de Mignaloux et le bourg. Ces deux-là, semble-t-il, ne tiendraient pas la corde.
Idem pour deux autres tracés proposés le long de l’actuelle route nationale 147, notamment en souterrain.
Un autre tracé déjà envisagé en 2006 entre la pénétrante de Poitiers et le sud de Mignaloux en passant par les territoires de Sèvres-Anxaumont, Saint-Julien-l’Ars et Savigny-l’Evescault (160 millions d’euros pour 13 km) pourrait convenir aux décideurs…
Un dernier, plus court, depuis le rond-point du CHU dès lors transformé en échangeur et traversant Mignaloux entre l’actuelle nationale et la rue des Sachères (60 millions d’euros pour 3 km) aurait comme le précédent la faveur des élus.
baril11 a écrit:Bonsoir,
Pour ce qui est de ce tunnel, il n'est pas emprunté par beaucoup de camions non plus car, c'est en ville. De plus c'est un délestage car c'est beaucoup de voiture et un centre ville avec beaucoup de sens unique (on tourne toujours dans le même sens).
Ainsi, ce fameux tunnel ne fait pas office d'itinéraire de transit tandis que celui de Mignaloux, ce sont des camions qui ne font que passer pour beaucoup donc encore plus de trafic.
P.S je connais bien ces 2 secteurs car, j'y passe assez régulièrement.
Contournement de Lussac : début du chantier en 2021 ?
Publié le 23/01/2019 à 04:55 | Mis à jour le 23/01/2019 à 04:55
Dans les virages de Lussac-les-Châteaux. La déviation est très attendue par les riverains de la nationale, qui subissent les nuisances d’un trafic incessant.
Alors que les débats se poursuivent sur l’aménagement de la RN 147, le projet de contournement de Lussac avance “ lentement mais sûrement ”. On s’en étonnerait presque, après des années d’attente : le projet de déviation de la RN 147 à Mazerolles (Fontliasmes, le Pont) et Lussac-les-Châteaux suit son cours et doit franchir des étapes décisives en 2019. « Ça avance lentement mais sûrement », comme l’a résumé le maire de Mazerolles Jackie Pérault, lors de ses vœux aux habitants.
« Tout ce qui a été prévu en 2018 a été réalisé », confirme le maire de Lussac-les-Châteaux Annie Lagrange, citant l’enquête publique, les études de sol et les rencontres avec les agriculteurs et la Chambre d’agriculture au sujet des parcelles concernées par le tracé de la future route.
Protéger des maisons du bruit « Le financement [94 millions d’euros de l’État, de la Région et du Département] est complet et il n’y a pas d’opposition majeure de la population qui pourrait retarder les travaux », constate la maire. Elle se dit toutefois attentive aux aménagements destinés à limiter les nuisances pour certains habitants du village de Chantegros qui se retrouveront à proximité de la route (1).
C’est aussi le souhait de la commissaire enquêtrice. Elle a émis en juillet un avis favorable à la déclaration d’utilité publique (DUP), accompagné d’une recommandation sur la protection acoustique de ces habitations.
La DUP devrait être publiée d’ici quelques semaines, ouvrant la voie à la phase de « conception détaillée » : « Le marché de maîtrise d’œuvre sera notifié en février à un bureau d’étude, précise Philippe Landais, à la DREAL (2). Dans les deux ans qui viennent, on essaiera d’intégrer les demandes [liées aux nuisances sonores] et de modifier le tracé dans le fuseau, si c’est techniquement faisable. On peut encore bouger de 10 à 20 mètres là où il y a des enjeux particuliers ».
Cette étude détaillée débouchera en 2020 sur un dossier d’autorisation environnementale et, en 2020-2021, sur l’acquisition ou l’expropriation des parcelles concernées par le tracé définitif.
Chantier du viaduc en 2022 Fin 2019, des études géologiques complémentaires sont également programmées, notamment là où se trouveront les fondations du viaduc : « Nous avons un risque karstique dans ce secteur de terrain calcaire avec des possibilités de trous dans la roche. C’est un problème relativement récurrent qui nécessite d’être appréhendé par des études ».
Les premiers “ coups de pioche ” pourraient intervenir, « idéalement à l’automne 2021 (3) pour procéder à la libération des emprises, clôturer le chantier et réaliser le diagnostic archéologique. »
Le lancement de la construction du viaduc, 550 mètres au-dessus de la vallée de la Vienne, pièce maîtresse de la déviation, marquerait en 2022 la première étape du chantier, qui devrait prendre deux ans.
(1) Lire “ La déviation de Lussac ne fait pas le bonheur de tous ” du 14 juin 2018. (2) Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement. (3) Lors de la concertation publique réalisée fin 2016, le début des travaux était annoncé vers fin 2020.
TRANSPORTS RN147 : le maire de Poitiers interpelle la ministre
Publié le 29/01/2019 à 04:55 | Mis à jour le 29/01/2019 à 04:55
Maire de Poitiers et président de Grand Poitiers, Alain Claeys vient d’écrire à la ministre des Transports, Élisabeth Borne, pour regretter que son projet de loi d’orientation des mobilités ne retienne pas la liaison routière Poitiers-Limoges parmi les priorités du gouvernement. Il rappelle l’abandon du projet de LGV et l’absence de suivi des recommandations du rapport Delebarre en demandant « en urgence » l’organisation d’une réunion en présence de tous les acteurs concernés dans l’espoir de « déboucher sur une stratégie partagée entre l’État et les collectivités ».
29/01/2019 05:08 | Poitiers | MIGNALOUX BEAUVOIR | Imprimer |
"Central parc" et la déviation de la RN147
Une réunion constructive et dans le calme.
L'association Central Parc a organisé la semaine dernière aux Magnals une réunion d'information sur ses activités, ses objectifs et surtout faire le point sur la préoccupation essentielle des résidents du quartier: le projet (seconde mouture) de déviation de l'actuelle RN 147 surchargée dans sa traversée de la commune. Cette association a été créée en 2003 dans le but d'animer le quartier et de rassembler les habitants du secteur autour de la résidence du « Parc » à Mignaloux-Beauvoir.
Contre le tracé au centre
Le président Rémi Gatard et les membres ont pu ainsi débattre de manière constructive pour apporter le maximum d'information aux habitants.
L'association a expliqué son opposition aux projets à l'étude par la DREAL (État) d'un « Réaménagement de la RN 147 au centre », c'est-à-dire au coeur de l'espace le plus habité de Mignaloux, avec les écoles, ses lotissements, commerces et services. Autant de scénarios qui ne règlent rien et pérennisent les nuisances dont souffrent déjà les riverains.
Elle a appelé à la mobilisation pour faire entendre la voix des habitants et ne pas laisser décider du futur tracé sans eux. Le bureau de Central Parc a mis en évidence les nombreuses incohérences et imprécisions des aménagements techniques étudiés.
Les nombreux participants, très attentifs, ont réagi face à l'ampleur qu'aurait un tel chantier à leur porte, avec des travaux estimés à 3 ans au minimum. Ils « s'étonnent que ces projets ne prévoient plus de vraie déviation et ne permettent pas de désengorger en même temps les RN 147 et RD 951 ». L'association et ses membres se sont unanimement prononcés contre ces hypothèses, les accusant de « bétonner la commune » et impactant fortement l'environnement, ainsi que les conditions de vie de tous les habitants. Un sujet dont on n'a pas fini de parler.
Central Parc. Contact: Rémi Gatard tel. 05.49.46.68.39 ou 05.49.46.24.94.
colvert a écrit:Pour Mignaloux une association se prononce sur les tracés : celle-ci est contre le projet de tracé "centre" et souhaite une solution pour les RN147 et RD951
https://www.centre-presse.fr/article-65 ... la-rn.html
RN147 : à Lussac, Alain Rousset plaide pour l’autoroute
Publié le 31/01/2019 à 04:55 | Mis à jour le 31/01/2019 à 15:45
Le préfet de Région devrait annoncer la réalisation d’études au cours du premier semestre 2019.
Une autoroute entre Poitiers et Limoges ? L'idée fait son chemin.
Le président du conseil régional Alain Rousset a répété mardi matin son soutien à la solution d’une autoroute entre Poitiers et Limoges. Il se trouvait à Lussac-les-Châteaux pour signer le contrat de dynamisation et de cohésion du territoire avec les communautés de communes de Vienne et Gartempe et du Civraisien-en-Poitou.
Les élus du Montmorillonnais réclament de longue date l’aménagement de la route nationale mais sont dans l’ensemble frileux, voire hostiles, à l’idée d’une autoroute Poitiers-Limoges qui traverserait le sud-est de la Vienne sans améliorer la vie quotidienne des habitants et des entreprises.
« La situation actuelle est-elle satisfaisante ? Non, elle mortifère, a plaidé le président de région, rappelant l’accident mortel à Lhommaizé récemment. C’est la dernière route nationale à ce point mortifère et resserrée. Il faut deux heures pour aller de Limoges à Poitiers. Pour Limoges, être enclavé à ce point est inacceptable. »
Alain Rousset se dit prêt à engager davantage la région, avec les départements, dans « l’accompagnement de la rénovation ». « Pour l’instant on réalise le contournement de Lussac et Bellac. Mon souci est le suivant : peut-on faire dans les sept à huit ans une deux fois deux voies avec plein de sorties ? Ce n’est pas possible ; en 2030 on demandera qu’ont fait les élus. Essayons de débloquer le système et d’accélérer vers la solution la plus raisonnable. Il faut montrer la volonté des deux départements et de la région en augmentant les financements pour amorcer la mise à deux fois deux voies ; l’autoroute viendra sur le reste du tronçon. »
Le président estime que l’autoroute profiterait à l’économie du Montmorillonnais : « Je comprends le souci que les commerces continuent d’exister mais à Agen, les nœuds d’autoroute deviennent des nœuds d’activité. »
Politique
Alain Juppé à Limoges : "Je soutiens tous les dossiers de désenclavement de Limoges"
jeudi 7 février 2019 à 16:36 Par Alain Ginestet et Nathalie Col, France Bleu Limousin
Le Maire de Bordeaux Alain Juppé a participé ce jeudi après-midi à Limoges à une réunion de travail avec le Maire de Limoges, Emile-Roger Lombertie. Les deux élus entendent "trouver une synergie entre les deux villes".
Le Maire de Bordeaux et ancien Premier Ministre Alain Juppé a participé ce jeudi après-midi à Limoges à une réunion de travail avec le Maire de Limoges, Emile-Roger Lombertie. Les deux élus travaillent à "trouver des pistes de coopération" à approfondir entre les deux plus grandes villes de la région Nouvelle-Aquitaine.
Et ce n'est pas la grande sœur qui vient donner des leçons ou des conseils à la petite sœur, a assuré le Maire de Bordeaux. Pour lui, les deux villes ont beaucoup de choses à partager pour s'enrichir mutuellement.
Le désenclavement de Limoges profitable à Bordeaux
Le désenclavement du Limousin pourrait, par exemple, être directement profitable à Bordeaux a expliqué Alain Juppé. "Je soutiens tous les dossiers de désenclavement de Limoges" a-t-il déclaré à France Bleu Limousin. "Je soutiendrai notamment la mise à 2X2 voies de la RN147, absolument nécessaire pour désenclaver Limoges" a estimé l'ancien Premier Ministre. "Et puis nous allons travailler à ce que pourrait être un _axe Nord-Sud_, qui emprunterait l'A20 pour se brancher ensuite sur l'A89, et puis filer vers l'A65 et la frontière espagnole. Ça m'intéresse évidemment au titre de l'allègement du trafic sur Bordeaux et sa rocade" a indiqué Alain Juppé.
Évoquant d'autres perspectives dans le domaine universitaire et dans le domaine de la santé, Alain Juppé a indiqué avoir "invité Monsieur Lombertie à Bordeaux, pour signer sans doute un accord de partenariat dans les prochains mois" a-t-il conclu.
G.E. a écrit:Avec quelques portiques de prélèvement bien placés, ton problème sera vite résolu.
JOJO a écrit: Quand un PL use 100 fois plus une chaussée qu'un VL il n'y à pas d'égalité et ce n'est pas aux automobilistes français déjà bien assez taxés d'être solidaire financièrement avec des transporteurs peu scrupuleux qui pratiquent le dumping social et fiscal.
Retourner vers Voies Express & Nationales
Utilisateurs parcourant ce forum : Benny et 1 invité