Il est vrai que c'est un peu moins cher pour l’État et les collectivités (en apparence) si on fait appel à un concessionnaire, mais la subvention d’équilibre peut être conséquence si la rentabilité n'est pas là, sachant que le coût pour le concessionnaire doit prendre en compte également ses intérêts d'emprunt...et que l'usager devra payer. Il y a même des collectivités qui prennent en charge une partie ou la totalité des péages ensuite mais là c'est la double peine pour le contribuable local.Bugsss a écrit:Je voulais dire moins cher, pas par rapport au tracé neuf, mais au fait que l'Etat/collectivités, ne payent qu'une participation avec le concessionnaire, alors que pour la 2x2 voies, il paye tout, tout seul..
Faut-il comprendre que pour le privé il n'y a pas de problèmes environnementaux, que la technique est plus facile ou mieux maitrisée? Que le projet soit construit par le public ou construit par le privé (d'ailleurs l’enquête d'utilité publique est menée par l’État dans les deux cas) ce sont pourtant les même écolos dans les deux cas, les mêmes bureaux d'études, les mêmes entreprises, et une grande partie des contentieux (hors travaux) sont menés par l’État qui reste le maitre d'ouvrage dans les deux cas. La seule différence est l'échelonnement dans le temps : pour avoir la meilleure rentabilité le concessionnaire a tout intérêt à réaliser le projet de bout en bout au plus vite pour avoir le meilleur effet d'entrainement et les rentrées d'argent au plus tôt (emprunt oblige) alors que l’État qui n'a pas la même logique a plutôt tendance à étaler le financement dans le temps (bien que l'exemple de l'A75 nous montre qu'il est capable de faire vite lui-aussi).Bugsss a écrit:Sans parler des dérives (blocage écolo/technique) qui suspendent un chantier, et qui renchérisse le cout final. Alors que dans le privé, tout est fait pour tenir la date de livraison à tout prix.
L’option autoroutière semble se dégager dans le choix de l’aménagement de la RN147 entre Poitiers et Limoges. Un projet à 1 milliard d’euros.
Le projet d’autoroute Poitiers-Limoges aurait franchi une première barrière, non pas de péage, mais symbolique, hier matin. La préfecture de Région à Bordeaux a piloté une réunion de concertation en visioconférence sur le devenir de la RN147. Autour de cette table virtuelle, les parlementaires (sénateurs et députés), la région, les présidents des conseils départementaux de la Vienne et Haute-Vienne, les présidents des agglomérations de Poitiers et Limoges, le maire de Limoges, et un adjoint de la Ville de Poitiers, les présidents des chambres consulaires (CCI, chambres d’agriculture…).
« C’est la première fois qu’est réuni autant de monde pour parler de la 147, se réjouissait hier Pierre Massy, président de la chambre de commerce et d’industrie de la Haute-Vienne. C’est aussi la première fois que globalement, un avis positif se dégage ».
Alain Pichon, président du conseil départemental de la Vienne, se disait hier soir « très heureux d’avoir participé à cette réunion prévue… en juillet 2019 ». Autoroute ou 2x2 voies, « On a besoin d’une route cohérente » réclame-t-il. Et surtout des finances. « Il faut 450 millions d’euros (M€) de subvention d’équilibre à partager entre l’Etat, la Région, la Vienne et la Haute-Vienne. Ce pré-projet d’autoroute a un cout d’un milliard d’euros. Il faudrait compter sur 2035 pour l’A147 ».
La facture routière deviendrait un poids lourd, avec une déviation chiffrée à 143 M€ pour Lussac-les-Châteaux (au lieu de 94 M€). Hier, le Département qui souhaitait la maîtrise d’ouvrage à la place de l’Etat sur le tronçon de Lhommaizé « pour avancer », a appris de la préfecture que son projet n’était pas retenu dans le cadre de plan Etat-Région. « Autouroute ou pas, il faut aménager l’actuelle RN 147. On ne desservira pas le territoire avec des péages » estime Alain Pichon. L’hypothèse d’intégrer la 2x2 voies de Fleuré dans l’autoroute a été évoquée. Et il reste la question centrale du contournement de Mignaloux-Beauvoir.
Étude de faisabilité, tour de table des financeurs : le projet d'A147 entre Limoges et Poitiers avance à petits pas vers un débat public
Limoges Transport
Publié le 27/01/2021 à 12h54
Étude de faisabilité, tour de table des financeurs : le projet d'A147 entre Limoges et Poitiers avance à petits pas vers un débat public
Les travaux de création de créneaux de dépassement ne débuteront qu'en 2022 au lieu de 2020 comme prévu initialement. © Thomas JOUHANNAUD
Les élus de la Haute-Vienne et de la Vienne se sont retrouvés autour de la préfète de la région Nouvelle-Aquitaine pour une réunion de concertation autour de la RN147. La volonté de trouver une solution est unanime et l’A147 semble être la solution majoritaire.
Une réunion de concertation s’est tenue ce lundi, autour de la préfète de la région Nouvelle-Aquitaine, Fabienne Buccio, afin d’améliorer la liaison routière entre Limoges à Poitiers.
La préfète a confirmé les prochaines échéances avec notamment la prolongation du Contrat de plan État-Région jusqu’en 2022 (au lieu de 2020) et le début des travaux de créneaux de dépassement au nord de Limoges.
Des scénarios à approfondir
Surtout, Fabienne Buccio a présenté l’étude commandée par le ministère des Transports autour de la mise en concession de l’A147 et qui a été transmise aux participants dimanche soir.
« Les scénarios sont à approfondir, reconnaît Andréa Brouille, la vice-présidente de la Région en charge des finances. La question qui perdure tourne autour de la part de financement du concessionnaire. Un tour de table des financeurs a été fait. La Région n’ira pas à n’importe quel prix et c’est d’ailleurs pour cela que nous continuons à demander que les aménagements sur la RN147 soient réalisés au plus vite. »
Tous les élus réunis pour la première fois
De son côté Pierre Massy, le président de la CCI de la Haute-Vienne et de l’association A147 Grand Ouest, qui promeut la liaison autoroutière entre les deux villes, souligne que « pour la première fois tous les élus des deux départements étaient réunis pour une même réunion. Il n’en manquait pas un. Tous ont désormais l’étude entre les mains et vont pouvoir l’étudier. Mais elle ne présente finalement que des scénarios que nous connaissons déjà. Le tracé comporte 8 sorties et deux à chaque extrémité. C’est une autoroute à 130 km/h avec des passages à 2x1 voie. Pour autant nous progressons, en écoutant les points de vue de tous. Les chambres d’agriculture ont par exemple indiqué qu’elle serait attentive à ne pas gaspiller le foncier agricole. Il n’y a peut-être pas d’enthousiasme chez tous les participants mais il n’y a pas d’autres solutions. »
L'unité désormais de mise pour l'A 147, l'autoroute concédée qui doit relier Limoges à Poitiers
https://www.lepopulaire.fr/limoges-8700 ... _13899495/
Grand débat
Fabienne Buccio a également annoncé que « les échanges se poursuivront en vue de la constitution du dossier dont sera saisie la Commission nationale du débat public en juin prochain ».
Une procédure qui permettra à chaque citoyen de s’exprimer.
(*) La visioconférence a réuni la préfète de la Vienne, le préfet de la Haute-Vienne, les parlementaires, la vice-présidente du Conseil régional, les présidents des conseils départementaux de la Vienne et de la Haute-Vienne, les élus des collectivités concernées et les présidents des chambres consulaires des deux départements.
G.E. a écrit:Mais dans le cadre d'une concession, c'est différent. On peut étudier un phasage en fonction du trafic, ce qui a déjà été fait pour l'A85 notamment. Quand le trafic atteint un certain seuil, alors on double.
RN 147 : les élus de Haute-Vienne s'inquiètent de l'inertie du dossier
Publié le 08/02/2021 à 07h54
La RN 147 Limoges-Bellac-Poitiers sera-t-elle un jour une 2x2 voies ? Voire une autoroute ? Dans le microcosme politique haut-viennois, quel que soit le scenario, on finirait par en douter...
L'axe Limoges-Poitiers (dont le périlleux tronçon Limoges-Bellac) serait-il éternellement condamné à n'être qu'une route nationale à deux voies entrecoupée de quelques tronçons de sécurité à 2x2 voies ?
C'est en tout cas ce que finissent pas craindre les élus du Conseil départemental de la Haute-Vienne qui, lors de la séance plénière du 5 février, se sont émus de l'inertie du dossier, quel que soit le scenario envisagé (simple dédoublement ou autoroute concédée).
17 millions d’euros pour rien ?
« Avec la région Nouvelle-Aquitaine, nous avons fait bouger les lignes en mettant sur la table des montants importants, a expliqué le président de la collectivité, le socialiste Jean-Claude Leblois. 17 millions d’euros pour ce qui concerne le département. Ils ont été votés et sont mobilisables immédiatement pour commencer les premiers travaux au nord de Limoges. Mais ce chantier qui pourrait tout à fait s’intégrer au plan de relance ne démarre toujours pas. Pire, il s’enlise ».
« Les réunions se succèdent en cascade, mais plutôt que de s'éclaircir, le paysage se brouille »
Jean-Claude leblois (président du Conseil départemental de Haute-Vienne)
Une inquiétude d’autant plus vive que les crédits d’Etat fléchés dans le contrat de plan pour le tronçon à 2x2 voies au nord de Limoges ont été réorientés récemment vers la Vienne, au profit de la déviation de Lussac-les-Châteaux, laquelle coûtera 48 millions d’euros de plus que prévu.
Dans cette ambiance confuse, quid du projet autoroutier ? « De nouvelles annonces sur l’A 147 sont sur la table avec différents scenarios financiers, poursuit Jean-Claude Leblois. Le ministre Jean-Baptiste Djebbari nous annonce un grand débat public portant sur l’opportunité d’une concession autoroutière. Les réunions se succèdent en cascade depuis le début de l’année : sur l’étude de concessibilité, sur la mobilisation des fonds CPER, sur le tracé… Malgré ces multiples rendez-vous, plutôt que de s’éclaircir, le paysage se brouille. »
A droite aussi, on s'impatiente
Dommage, diront les observateurs... Car le consensus politique est enfin de mise, Jean-Claude Leblois ayant dans le passé manifesté les plus grandes réserves quant à la perspective d’une autoroute concédée avant de se laisser finalement convaincre.
Ce que n’a d’ailleurs pas manqué de lui faire remarquer Sarah Gentil, porte-parole du groupe d’opposition au conseil départemental. « Les murs de cette assemblée ont été les témoins de vos postures toujours plus dédaigneuses à l’égard de ce projet autoroutier et de ses partisans », a souligné l’élue LR, tout aussi impatiente de voir le dossier aboutir, et tout aussi inquiète du retard pris.
La 3e route la plus dangereuse de France
En attendant, les usagers de cet axe majeur, classé 3e route la plus dangereuse de France et fréquenté quotidiennement par 13.000 véhicules dont 10 % de poids-lourds*, sont donc invités à la plus grande patience…
« Six ans après la signature du contrat de plan, nous en sommes là. Il n’y a aucune continuité dans les engagements de l’État, déplore pour sa part Laurent Lafaye, porte parole du groupe PS et apparenté. Comment voulez-vous que les gens aient confiance ? »
Florence Clavaud-Parant
jacques43 a écrit:Je corrige le chiffre de trafic : 8 000 véhicules/jour en Haute-Vienne (Limoges - Bellac) et non 13 000.
A Moulismes, 6 000 v/jour.
Je note d'ailleurs que la section entre Bellac - Lussac - Moulismes pourrait se prêter à des aménagements sur place (ligne droite, très peu de carrefours, peu de riverains), comme une troisième voie pour doubler et un séparateur central.
Sans doute pas assez "bling-bling" pour les élus et pas de ruban à couper.
En attendant, statu-quo. Comme depuis des années.
jacques43 a écrit:Je corrige le chiffre de trafic : 8 000 véhicules/jour en Haute-Vienne (Limoges - Bellac) et non 13 000.
A Moulismes, 6 000 v/jour.
Je note d'ailleurs que la section entre Bellac - Lussac - Moulismes pourrait se prêter à des aménagements sur place (ligne droite, très peu de carrefours, peu de riverains), comme une troisième voie pour doubler et un séparateur central.
Sans doute pas assez "bling-bling" pour les élus et pas de ruban à couper.
En attendant, statu-quo. Comme depuis des années.
Que dit l'étude de concessibilité de l'A147, l'autoroute qui pourrait relier Limoges et Poitiers
Publié le 13/02/2021 à 12h55
Que dit l'étude de concessibilité de l'A147, l'autoroute qui pourrait relier Limoges et Poitiers
Les aménagements de la RN147 prévus dans le cadre du contrat de plan État-région vont être repoussés au nord de Limoges en Haute-Vienne en raison d'une étude sur l'eau toujours en cours. © Thomas JOUHANNAUD
Commandée par Élisabeth Borne, la ministre des Transports, en 2018, l’étude de mise en concession de la liaison routière entre Limoges à Poitiers a été livrée en novembre 2020 à la préfète de région. Elle a été présentée aux élus des deux départements et de la région le 26 janvier dernier. Que dit-elle ? Que le projet est financièrement rentable dans quatre des scénarios étudiés.
C'est un rapport de 29 pages très technique que celui de l'étude de concessibilité de l'A147, l'axe Limoges-Poitiers, que nous nous sommes procurés, après qu'il a été présenté aux élus des deux départements et de la région.
Le dossier dresse la situation actuelle de l’axe Limoges-Poitiers, tant d’un point de vue de l’usage, des enjeux de mobilité que socio-économique. Il présente différents scénarios et variantes de mise en concession d’une future autoroute - coût des travaux et rentabilité à l’appui - et égrène une longue liste de contraintes environnementales. Il conclut que « la captation du trafic est sensible aux tarifs qui seront pratiqués » mais que « la rentabilité socio-économique est obtenue pour les quatre scénarios optimisés ».
Une étude de concession qui reconnaît implicitement que l'aménagement de la N147 en 2x2 voies n'est pas finançable sur fonds 100 % publics
Ce document dit entre les lignes ce que martèlent depuis plusieurs années les membres de l’Association A147 Grand Ouest, rejoints par plusieurs parlementaires des deux départements mais aussi depuis quelques mois par un nombre croissant d’élus locaux et régionaux : le passage en 2x2 voies entre Limoges et Poitiers n’est envisageable à moyen terme qu’en ayant recours à une concession autoroutière.
Pour tenter de nous le faire confirmer et en savoir plus sur l’étude, nous avons sollicité la préfète de région, Fabienne Buccio. Elle nous a renvoyés vers la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) Nouvelle-Aquitaine.
Michel Duzelier, chef du service déplacements, infrastructures, transports à la DREAL ne donne pas un avis aussi tranché que ceux qui soutiennent l’idée de l’A147. Mais il reconnaît toutefois que comme « le projet est difficilement envisageable sur des crédits publics, la ministre des Transports, Élisabeth Borne, a passé cette commande d’étude de faisabilité ».Pas de tracé précis mais déjà des notions précises d'aménagements
Le tracé.
« L’étude ne met pas en évidence un tracé, explique Michel Duzelier. Nous avons réalisé un diagnostic en mentionnant les éléments de trafic, de population. Cela permet d’avoir une image très large de la zone tant sur les usages actuels que sur les usages reportés d’un futur axe. L’enjeu est le taux de captivité du trafic par l’autoroute. Plusieurs variantes ont été étudiées en fonction du nombre d’échangeurs, de barrières de péage, etc. Différents scénarios sont alors apparus. L’État n’a pas établi de tracé précis. Mais l’étude a été menée au plus près de l’actuelle N147 car il est convenu que les opérations inscrites au contrat de plan État-région intègrent ce futur parcours à 2x2 voies. »
Le profil.
L’étude fait apparaître que « l’ossature la plus à même de répondre à la demande est une mise en 2x2 voies de tout l’itinéraire en dehors des ouvrages d’art non courant (viaduc, etc.) qui seraient en 2x1 voies », précise Michel Duzelier. Cela représente une dizaine d’ouvrages, soit quelques centaines de mètres pour une augmentation d’une minute du temps de trajet total. Ces tronçons seraient à 110 km/h et le reste du parcours à 130 km/h. Avantage ? 40 millions d'euros d’économie sur le coût des travaux.Sur une distance de 110 km : 2x2 voies à 130 km/h, 10 ouvrages d’art à 110 km/h, 8 échangeurs, 1 aire de repos, 1 aire de service.
Temps de trajet : VL : 53 min/110 km (-51 min/N147) – 1 h 15 pour les PL (- 29 min/N147).
L’idée est également d’interdire sur l’itinéraire de substitution (l’ancienne RN147), le trafic de transit des poids lourds supérieurs à 7,5 tonnes afin d’en renvoyer un maximum sur l’autoroute.
En revanche, comme le précise de rapport, « la mise en place de l’A145 (La Croisière - Bellac) n’apporterait pas de gain significatif de trafic sur l’A147. L’augmentation du nombre d’échangeurs n’engendre qu’une très faible variation des trafics VL et PL ».Trafic A147 (estimé en 2035) :
VL : Entre Poitiers et Lussac : de 6.600 à 7.800 VL.
Entre Bellac et Limoges : entre 5.100 et 6.100 VL.
PL : Entre Poitiers et Lussac : de 880 à 900 PL.
Entre Bellac et Limoges : de 580 à 650 PL.
Le péage.
« Un équilibre est à trouver entre le montant du péage et le trafic, explique Michel Duzelier. Si l’autoroute est trop chère, le trafic n’est pas optimisé. Mais l’optimum tarifaire n’est pas forcément l’optimum socio-économique et il faut trouver l’articulation entre les deux. »0,08 €/km (TTC) pour les VL ; 0,16 € /km (HT) pour les PL soit pour Limoges-Poitiers : 12,1 € TTC pour les VL et 22 € HT pour les PL.
Le délai.
Les projections font état d’une ouverture potentielle en 2035. « Le projet nécessite un délai de 10 à 15 ans notamment en raison des phases de concertation. »
Le coût.
« L’ordre de grandeur est de 1,2 milliard d’euros pour une durée de concession de 55 ans. Il comprend le coût de construction de l’autoroute, supporté par le concessionnaire, mais aussi les quatre ou 5 projets d’opération CPER à financer avant 2035 sur fonds publics. L’étude montre aussi qu’en réduisant les coûts de construction de 20 %, le montant des subventions d’équilibre versées au concessionnaire baissent de l’ordre de 450 millions d'euros.Et aussi :
La circulation des poids lourds en transit serait interdite sur l'ancienne route nationale si une autoroute est construite.
Les enjeux environnementaux de la construction de l’A147
Très fort : captages, périmètres de protection biologique, milieu aquatique (cours d’eau présentant un enjeu lié aux poissons migrateurs), espèces faunistiques et floristiques (espèces bénéficiant d’une protection européenne), patrimoine, monuments historiques.
Impact environnemental de l’usage de l’A147 : Augmentation des émissions de gaz à effet de serre pour les VL.
Réduction de l’exposition des riverains aux polluants atmosphériques.
Légère diminution de l’effet de serre lié à la réduction du nombre de PL au km.
Forte réduction en 2050 de l’impact de l’A147 sur les émissions de CO2 grâce à la neutralité bas carbone programmé.
colvert a écrit:Les aménagements de la RN147 prévus dans le cadre du contrat de plan État-région vont être repoussés au nord de Limoges en Haute-Vienne en raison d'une étude sur l'eau toujours en cours.
colvert a écrit:Que le projet est financièrement rentable dans quatre des scénarios étudiés.
colvert a écrit:C'est un rapport de 29 pages très technique que celui de l'étude de concessibilité de l'A147, l'axe Limoges-Poitiers, que nous nous sommes procurés, après qu'il a été présenté aux élus des deux départements et de la région.
colvert a écrit:Une étude de concession qui reconnaît implicitement que l'aménagement de la N147 en 2x2 voies n'est pas finançable sur fonds 100 % publics
colvert a écrit:L’État n’a pas établi de tracé précis. Mais l’étude a été menée au plus près de l’actuelle N147 car il est convenu que les opérations inscrites au contrat de plan État-région intègrent ce futur parcours à 2x2 voies. »
colvert a écrit:L’étude fait apparaître que « l’ossature la plus à même de répondre à la demande est une mise en 2x2 voies de tout l’itinéraire en dehors des ouvrages d’art non courant (viaduc, etc.) qui seraient en 2x1 voies », précise Michel Duzelier. Cela représente une dizaine d’ouvrages, soit quelques centaines de mètres pour une augmentation d’une minute du temps de trajet total. Ces tronçons seraient à 110 km/h et le reste du parcours à 130 km/h. Avantage ? 40 millions d'euros d’économie sur le coût des travaux.
Sur une distance de 110 km : 2x2 voies à 130 km/h, 10 ouvrages d’art à 110 km/h, 8 échangeurs, 1 aire de repos, 1 aire de service.
Temps de trajet : VL : 53 min/110 km (-51 min/N147) – 1 h 15 pour les PL (- 29 min/N147).
En revanche, comme le précise de rapport, « la mise en place de l’A145 (La Croisière - Bellac) n’apporterait pas de gain significatif de trafic sur l’A147. L’augmentation du nombre d’échangeurs n’engendre qu’une très faible variation des trafics VL et PL ».
« Un équilibre est à trouver entre le montant du péage et le trafic, explique Michel Duzelier. Si l’autoroute est trop chère, le trafic n’est pas optimisé. Mais l’optimum tarifaire n’est pas forcément l’optimum socio-économique et il faut trouver l’articulation entre les deux. »0,08 €/km (TTC) pour les VL ; 0,16 € /km (HT) pour les PL soit pour Limoges-Poitiers : 12,1 € TTC pour les VL et 22 € HT pour les PL.
Ces hypothèses sont calculées sur la base d'une concession "autonome".
Or...Les projections font état d’une ouverture potentielle en 2035. « Le projet nécessite un délai de 10 à 15 ans notamment en raison des phases de concertation. »
2035 au minimum compte-tenu de l'extrême lourdeur de procédures dans notre pays, et même 2040 si on retient le calendrier des récentes opérations. La concertation est nécessaire mais il n'y a pas qu'elle pour justifier des retards : changement perpétuel des normes, accumulation de procédures non optimisées, surcoûts, laisser-faire de l'Etat... Autant de dérives à traiter pour gagner du temps et de l'efficacité dans l'action publique.
En 2035, les grandes concessions seront remises en jeu, donc on pourra adosser l'A147 à une grande concession Cofiroute revisitée. Ceci permettra de baisser les tarifs annoncés et de renforcer l'attractivité de l'axe. Une étude sérieuse doit prendre en considération cette possibilité.« L’ordre de grandeur est de 1,2 milliard d’euros pour une durée de concession de 55 ans. Il comprend le coût de construction de l’autoroute, supporté par le concessionnaire, mais aussi les quatre ou 5 projets d’opération CPER à financer avant 2035 sur fonds publics. L’étude montre aussi qu’en réduisant les coûts de construction de 20 %, le montant des subventions d’équilibre versées au concessionnaire baissent de l’ordre de 450 millions d'euros.
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