florentis a écrit:Oui, il y a quelque chose en coulisse qui exclut d'emblée la variante Sud. Mais quoi ?
Pourtant, c'est au Sud qu'est le besoin le plus grand.
La version Nord fait doublon avec la rocade existante, donc elle est inutile. Même si elle était moins chère, elle serait du gaspillage.
Pour mieux illustrer la problématique, prenons quelques itinéraires proposés par un logiciel.
[...]
Conclusion : Alors que les études ont montré que 70% du trafic était imputable à des déplacements locaux, on peut constater qu'environ 50 000 habitants sur une agglomération de 150 000, soit 1 sur 3, sont exclus, sans même qu'il n'y ait eu de discussion, de solution crédible. Autrement dit, 25% du trafic actuel continuerait d'affluer dans Mignaloux... Au contraire, la déviation Sud résoudrait au maximum le problème : tant le trafic venant du Nord que le trafic venant du Sud pourrait être dévié.
Propos intéressant qui montre qu'avec une variante sud de la déviation de Mignaloux cela pourrait faire gagner quelques minutes à bon nombre d'usagers autres que ceux de la déviation nord de Poitiers (se laissant guider par un GPS). Certains pourrait dire qu'elle aurait l’inconvénient d'alourdir le trafic sur la RD12c entre la rocade de Poitiers et cette déviation sud de Mignaloux mais ce serait oublier qu'il y aurait aussi des usagers de la RD12c (comme de la RD741) d'aujourd'hui qui se reporteraient sur la déviation sud de Mignaloux venant contrebalancer cette apparente augmentation. Et cela donnerait effectivement encore plus de poids à cette variante sud par l’attractivité ainsi montrée. Si l’étude de trafic de la déviation de la RN147 a été bien faite cela doit donc apparaitre sur la carte de trafic avec le scénario de la déviation sud de Mignaloux, ce qui semble être le cas puisqu'on y voit des augmentations au nord-ouest de celle-ci sur RD12c et rue de la Gibauderie et à l'ouest route de Flée.
Cela montre surtout qu'il y a une carence d'une liaison sud de Poitiers mais c'est un autre sujet malheureusement abandonné depuis de nombreuses années à l’époque des études de DVA au milieu des années 1990.