Futé a écrit:pour info du jour, suite du feuilleton, (épisode.......? )
https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/ils-roulent-pour-l-autoroute-entre-poitiers-et-limoges?queryId%5Bquery1%5D=57cd2206459a452f008b4594&queryId%5Bquery2%5D=57c95b34479a452f008b459d&page=2&pageId=57da5cf3459a4552008b49d5
On y apprend que l’idée aurait été soufflée par le Président de Région (ce qui confirme en creux qu'il ne s'intéresse pas à la mise 2x2 voies)
On ne sait pas où ils ont pu trouver qu'il y avait 10000v/j entre Lussac et Bellac car selon le site de la DIRCO en 2016 on a seulement 6819 TMJA entre Lussac et Bellac pour 2016 ( et 5496 TMJA au sud de Bellac) et on ne peut pas compter comme du trafic représentatif de la RN147 celui observé à 8402 TMJA sur le court tronçon où se superposent les trafics de la RN147 et de la RD951. Le fait que l’exemple sur lequel ils s'appuient soit déficitaire n'a pas l'air de les perturber.Le président du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, glisse qu’il a lui-même soufflé cette idée à Pierre Massy. Selon lui, ce serait le seul moyen de réaliser rapidement une route à 2x2 voies entre les deux anciennes capitales régionales. Sans cela, estime-t-il, l’aménagement de la RN 147 prendrait cinquante ou soixante ans en raison de l’état des finances publiques.
« Tant mieux s’il s’en approprie la paternité ; nous avons besoin de son soutien », précise le président de la CCI de la Haute-Vienne qui dirige une entreprise de travaux publics. Il cite d’ailleurs en exemple l’autoroute A 65 réalisée entre Pau et Langon (Gironde) en 2010 à l’initiative de ce même Alain Rousset, alors président de la Région Aquitaine.
[...]
L’entrepreneur assure que les sociétés concessionnaires d’autoroutes seraient prêtes à financer la construction de cette autoroute à hauteur de 600 M€ : « Il y a aujourd’hui 10.000 véhicules par jour sur la section la moins fréquentée entre Lussac et Bellac. On estime que la moitié du trafic se reporterait sur une autoroute payante. Avec 4.400 voitures à 15 centimes du kilomètre et 700 poids lourds à 50 centimes, on génère 45 M€ de recettes de péage par an. Si on ajoute les 200 M€ déjà prévus au contrat de plan Etat-Région, on boucle pratiquement le budget. Dans dix ou douze ans, c’est fait ! »
Au détail près que le président de la CCI de Haute-Vienne et son homologue de la Région Nouvelle-Aquitaine sont pour le moment bien seuls à rouler pour l’autoroute.
[...]
L’exemple de l’A 65
Les partisans d’une autoroute Poitiers-Limoges citent l’A 65 en exemple. Cette autoroute mise en service en 2010 relie Pau à la Gironde. Financée par le privé (et en partie par l’ex-Région Aquitaine), elle n’est rentable que depuis 2016, notamment grâce à l’interdiction des poids lourds sur les petites routes alternatives. Entre 2011 et 2014, la société exploitante dont le groupe Eiffage est l’actionnaire majoritaire avait dû supporter 125M€ de pertes. Les automobilistes doivent débourser 23,40 € pour faire 150 km. Pierre Massy préfère voir le côté positif : « 14.000 véhicules par jour empruntent aujourd’hui cet axe qui n’existait pas du tout. »
mais les élus (les PCD) ne souhaitent qu'une 2x2 et non une autoroute à péage.
https://www.lanouvellerepublique.fr/vie ... -la-rn-147
POITIERS-LIMOGES Les élus locaux privilégient la RN 147
Publié le 07/05/2018 à 04:55 | Mis à jour le 07/05/2018 à 04:55
Le président du Département de la Haute-Vienne estime qu’une autoroute à péage reviendrait à faire payer deux fois les habitants. Celui de la Vienne milite avec lui pour l’aménagement de la RN 147 actuelle en une route à 2x2 voies gratuite. « La loi sur les mobilités a été reportée en septembre et posera la question des routes nationales non-concédées », précise Sacha Houlié, député de la Vienne. « Nous nous sommes réunis, députés et sénateurs des Deux-Sèvres, de la Vienne et de la Haute-Vienne, au sein d’une fédération et nous ne défendrons pas la position d’une autoroute. L’idée des voies de dépassement proposée par le ministère des Transports est insuffisante. Nous défendons d’une même voix la mise à 2x2 voies entre Bressuire et Limoges ; c’est une position dure. Elisabeth Borne étant une préfète, elle commence par dire non et après on négocie. Ça tombe bien parce que la négociation commence quand le client a dit non. » Président de l’association Avenir RN 147-149, bientôt renommée Voie rapide RN 147-149, Gérard Sol, maire de Mignaloux-Beauvoir, estime que « l’État ne mettra pas un centime dans ce projet d’autoroute » : « La ministre a indiqué que la priorité irait aux entrées de ville et aux points sensibles. Une 2x2 voies gratuite permettrait réellement de désenclaver le territoire. » Pour l’heure, aucun calendrier et aucune piste de financement ne sont avancés.