Bugsss a écrit:Mais dans l'histoire, si A147 se faisait, quid de la section Bressuire/Poitiers, d'environ 80 km
Bugsss a écrit:Mais dans l'histoire, si A147 se faisait, quid de la section Bressuire/Poitiers, d'environ 80 km
G.E. a écrit:Bugsss a écrit:Mais dans l'histoire, si A147 se faisait, quid de la section Bressuire/Poitiers, d'environ 80 km
Rien, comme pour la RN145. L'Etat a acté de fait l'abandon de ces sections et va sans doute proposer leur transfert aux départements concernés.
N147, déviation de Mignaloux et Historial, avant la pause estivale
Publié le 23/07/2021 à 06:25 | Mis à jour le 23/07/2021 à 19:11
Les élus du Département ont participé à la première commission permanente de la nouvelle mandature.
Les élus du Département ont adopté hier un certain nombre de rapports présentés à la première commission permanente de la nouvelle assemblée.
Le Département a donné son feu vert au financement de l’étude multimodale sur l’entrée sud-est de Poitiers par la N147 (33.750 €), étude réalisée sous la maîtrise d’ouvrage de la communauté urbaine de Grand Poitiers. Pour Alain Pichon, cet accès du côté de Mignaloux-Beauvoir est l’une des clés importantes du réaménagement de la N147, d’où son impatience de voir enfin Grand Poitiers prendre des orientations, pour qu’à son tour, le Département ait un débat interne.
N147 : « On entend bien ici qu’il y a plusieurs évangiles »
« Il ne faudra pas tarder, ajoute le vice-président chargé des routes, Gilbert Beaujaneau, qui s’agace. C’est vrai que si on ne s’entend pas entre élus, ça n’avancera jamais, c’est clair.
» Pour Ludovic Devergne (La Vienne en Transition), il faut justement avancer, d’autant que les services de l’État ont déjà retenu six tracés pour le futur contournement. Mathias Aggoun (PS) rappelle qu’il est favorable au tracé nord long, faisant aussitôt réagir Pascale Guittet (majorité départementale) qui émet un point de vigilance : « Ce tracé impacte 150 hectares de terres agricoles… » Effectivement, le débat est loin d’être clos.
D’autant que Bruno Belin (majorité départementale) met le doigt sur un danger qui guette le Département, en particulier en termes budgétaires, lié à un amendement discuté cette semaine au Sénat. Les routes nationales, qui relèvent de la compétence de l’État, pourraient être transférées prioritairement aux Régions. « Si celles-ci le refusent, elles le seraient aux Départements, explique-t-il. C’est l’état d’esprit de vouloir refiler les dernières routes nationales aux collectivités locales en fonction des enjeux. Il faut très vite se positionner pour Poitiers-Limoges sur ce que pourrait être le tracé, enfin. On entend bien ici qu’il y a plusieurs évangiles. »
L’Historial du Poitou, projet structurant porté par le Département depuis maintenant neuf ans, est en phase d’achèvement à Monts-sur-Guesnes. Son plan de financement se finalise, comme l’a rappelé le vice-président aux finances, Claude Eidelstein, en particulier l’attribution de la subvention d’un million d’euros par la Région qui fait l’objet d’une convention avec le Département et l’exploitant privé, la société Aliénor. Sur les 5,1 M€ qui reviennent au Département, 2,4 M€ de subventions ont été demandés et ont été obtenus : 1 M€ de la Région, 800.000 € de la Drac, et dans le cadre du Plan de relance 600.000 €, le coût réel s’affichant à 2,7 M€ pour la collectivité. Seuls Mathias Aggoun et sa binôme Catherine Bourgeon se sont abstenus, craignant que le Département soit obligé d’intervenir dans le fonctionnement à l’avenir. « Dans une vision constructive et responsable », le groupe de La Vienne en Transition a voté pour, « non pas parce qu’on valide le projet, mais on souhaite que les financements soient obtenus pour réduire au minimum la participation du Département ».
Guillaume a écrit:Je viens de remarquer que la rocade de Poitiers a été numérotée à partir de son extremité sud est
https://www.google.com/maps/@46.5617162,0.3978454,3a,75y,20.44h,112.45t/data=!3m7!1e1!3m5!1sAF1QipNH9aSPzXPfFAN6fW50pm-3Ydg0U2pvMjFRFNA4!2e10!3e11!7i7680!8i3840
ça incarne bien que la continuité de la RCEA nord ouest est bien lointaine puisque cette numérotation n''est ni en prolongation de celle de la N249 de Nantes à Bressuire, ni en anticipant la future A147
RN 147 : le débat public concernant le projet d'autoroute ouvert "en décembre 2021"
Lundi 23 août 2021 à 17:58 - Par Mickaël Chailloux, France Bleu Limousin, France Bleu Poitou, France Bleu Creuse
Chamboret
En visite à Chamboret, en Haute-Vienne, le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebarri a annoncé la tenue d'un "grand débat public" sur le passage d'une route à l'autoroute en décembre 2021. Des travaux sur près d'un kilomètre de créneau de dépassement à Chamboret sont également prévus en 2022.
L'annonce a été faite par le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebarri
Pour certains élus, c'est la pose symbolique d'une première pierre vers l'autoroute 147. Le débat public concernant la mutation de la Nationale en Autoroute sera ouvert en décembre 2021, annonce Jean-Baptiste Djebarri, en visite en Haute-Vienne ce lundi. "Je crois que ce sera pour le territoire un moment important pour créer du consensus politique" a dit le ministre délégué aux Transports.
Des travaux pour créer un créneau de dépassement à Chamboret
Avant ce débat public, le ministre était venu inaugurer une plaque annonçant le début des travaux du créneau de dépassement de Chamboret, qui avait déjà obtenu le feu vert du gouvernement en mai dernier. "C'est une étape qui était attendu. J'en ai entendu parler en tant que député puis membre du gouvernement. C'est une satisfaction" souligne Jean-Baptiste Djebarri.
Sur 1,6 km, des travaux seront donc menés entre Chamboret et Corrigé. Les derniers actes administratifs sont en cours, notamment du point de vue environnemental mais aussi légal. Le chantier coûte 14 millions d'euros, dont 6,3 millions donnés par le département de Haute-Vienne, 3,2 millions par la Région Nouvelle-Aquitaine et 4,5 millions par l'Etat. "L'axe 147 est très accidentogène, souligne le maire de Chamboret Jean-Jacques Duprat, élu maire depuis 1983, et donc je me réjouis qu'on entame enfin des actions pour sécuriser le territoire."
Le maire de Limoges alerte le ministre des Transports
Mais si tout le monde va dans le même sens, une voix sème la discorde. Le maire de Limoges Emile-Roger Lombertie met ainsi les pieds dans le plat, en dénonçant "l'abandon du projet de jonction N20/N147". Bien que soulignant qu'il est toujours "très favorable au projet d'autoroute", le maire de la capitale limousine déplore avoir appris "fortuitement" que de l'argent pour rénover cette jonction "ait été déplacé pour faire des travaux ailleurs".
"Il est important que les citoyens sachent qui fait quoi. Là, je ne sais pas. Les prétextes sont bons, mais en tant qu'élu défendant les intérêts de la ville de Limoges, de la propreté de l'air ou encore de la sécurité et de la tranquilité, il me semble important de rappeler à chacun les devoirs qu'ils avaient vis à vis de la population de Limoges" estime Emile-Roger Lombertie. Cela représente une vingtaine de millions d'euros qui aurait dû être investis cette année ou l'an prochain.
Quant au ministre, il annonce se rendre à Poitiers dans les prochaines semaines afin de dialoguer avec la municipalité et les acteurs économiques.
gavatx76 a écrit:Le "grand projet", ce sont les 1600m de doublement sur place de la RN ?
centre presse a écrit:« Le public sera le juge de paix de l'A147 »
La Commission nationale du débat public est saisie du projet d'A147. Sa présidente, Chantal Jouanno, explique les contours de la consultation.
Dans le dossier vieux de plus de 50 ans de la liaison Poitiers-Limoges, l'organisation d'un débat public par la Commission nationale du débat public sur l'A147 est une avancée majeure. Dans quelques mois, va donc s'ouvrir un débat sur tout le territoire concerné mais aussi au-delà, tant l'enjeu a une portée nationale. Pour veiller à son bon déroulement et au respect de l'information du public, la CNDP a désigné deux garants. Explications avec Chantal Jouanno, la présidente de la CNDP.
La CNDP saura-t-elle être le juge de paix de ce projet?
Chantal Jouanno: « C'est le public qui sera le juge de paix. La CNDP a vocation à permettre au public d'être pleinement informé sur les projets. Nous faisons en sorte que toutes les parties prenantes puissent aussi publier leurs informations et que celles-ci soient mises à disposition de tous, pour que le débat ne se limite pas aux seules parties prenantes ou aux personnes qui parlent le plus fort. Une concertation va révéler ce que pense le public, ses arguments, mais ce ne sera pas forcément apaisé. Certains projets sont intrinsèquement conflictuels. Le décideur, en l'occurrence le ministère des Transports, aura toutes les clés en main pour poursuivre ou non son projet. Là, il s'agit d'un vieux projet. On va débattre de l'utilité de l'autoroute mais aussi de ses alternatives. Ce débat intervient à un stade précoce dans la conception du projet et tout sera modifiable. Le public peut donc le co-construire car rien n'est ficelé. Le public va devoir exprimer ses attentes: aller plus vite d'un point à l'autre, accroître la sécurité. Les débats publics autour de vrais projets d'autoroutes concédés sont plutôt rares. Le débat va porter au-delà des intérêts locaux et notamment sur l'impact d'une telle infrastructure. »
Un débat public organisé par la CNDP est-il le gage d'une participation massive des personnes intéressées par le projet mais qui n'iraient pas spontanément témoigner à une simple enquête publique?
« Notre mission est d'amener le débat au plus proche du public et lui offrir de vraies facilités d'expressions. Je ne doute pas que les gens vont se sentir concernés. Nous proposerons des débats mobiles sur les marchés, dans les galeries marchandes de supermarché, etc. C'est le rôle des garants qui sont missionnés... Ils vont d'abord se faire leur propre idée du contexte, ce qui va leur permettre d'organiser au mieux la participation. Puis au terme du débat qui est animé par le porteur du projet, ils présenteront une photographie des avis émis, en donnant des verbatims pour être au plus proche de la réalité des opinions. Cela permet aux garants d'identifier les conditions de faisabilité du projet, présenter les points durs (sociaux, environnementaux) et faire des recommandations aux décideurs sur les études ou les informations complémentaires à présenter au public. »
Les recommandations que vous formulez sont-elles suivies d'effets?
« Le décideur a l'obligation de répondre au bilan des garants et de préciser les enseignements qu'il tire de la concertation. Nous y attachons une très grande importance car nous ne sommes pas là pour faire passer des projets. Nous auditionnons d'ailleurs le maître d'ouvrage à la fin du processus et appuyons là où cela fait mal. Et souvent nous le faisons lors d'une réunion publique, où il est mis en responsabilité et en obligation de répondre. Si un porteur de projet n'écoute pas le public, cela se passe mal. Le garant est comme un médecin. Il prescrit des modalités, une organisation et des principes. Nous y sommes très vigilants, car il en va aussi de notre crédibilité. »
Un calendrier prévisionneldu débat est-il déjà établi?
« Les garants vont faire l'étude de contexte et veiller à ce que le dossier d'information qui sera présenté par le porteur de projet soit le plus compréhensible possible. La Commission nationale va ensuite valider le dossier d'information. Mais je n'ai pas encore de calendrier précis. »
Une variante est envisagée à travers un aménagement progressif sans recours à une concession, intégrant les sections en 2 x 2 voies déjà aménagées et prévues au CPER 2015-2022 et modernisant des sections identifiées comme prioritaires.
Propos recueillispar Olivier Chapperon
colvert a écrit:Dans le dossier vieux de plus de 50 ans de la liaison Poitiers-Limoges, l'organisation d'un débat public par la Commission nationale du débat public sur l'A147 est une avancée majeure.
colvert a écrit:Chantal Jouanno: « C'est le public qui sera le juge de paix. La CNDP a vocation à permettre au public d'être pleinement informé sur les projets. Nous faisons en sorte que toutes les parties prenantes puissent aussi publier leurs informations et que celles-ci soient mises à disposition de tous, pour que le débat ne se limite pas aux seules parties prenantes ou aux personnes qui parlent le plus fort.
colvert a écrit:Une concertation va révéler ce que pense le public, ses arguments, mais ce ne sera pas forcément apaisé. Certains projets sont intrinsèquement conflictuels. Le décideur, en l'occurrence le ministère des Transports, aura toutes les clés en main pour poursuivre ou non son projet. Là, il s'agit d'un vieux projet.
colvert a écrit:On va débattre de l'utilité de l'autoroute mais aussi de ses alternatives. Ce débat intervient à un stade précoce dans la conception du projet et tout sera modifiable.
colvert a écrit:Le public peut donc le co-construire car rien n'est ficelé. Le public va devoir exprimer ses attentes: aller plus vite d'un point à l'autre, accroître la sécurité. Les débats publics autour de vrais projets d'autoroutes concédés sont plutôt rares. Le débat va porter au-delà des intérêts locaux et notamment sur l'impact d'une telle infrastructure. »
colvert a écrit:« Le décideur a l'obligation de répondre au bilan des garants et de préciser les enseignements qu'il tire de la concertation. Nous y attachons une très grande importance car nous ne sommes pas là pour faire passer des projets. Nous auditionnons d'ailleurs le maître d'ouvrage à la fin du processus et appuyons là où cela fait mal. Et souvent nous le faisons lors d'une réunion publique, où il est mis en responsabilité et en obligation de répondre. Si un porteur de projet n'écoute pas le public, cela se passe mal. Le garant est comme un médecin. Il prescrit des modalités, une organisation et des principes. Nous y sommes très vigilants, car il en va aussi de notre crédibilité. »
colvert a écrit:« Les garants vont faire l'étude de contexte et veiller à ce que le dossier d'information qui sera présenté par le porteur de projet soit le plus compréhensible possible. La Commission nationale va ensuite valider le dossier d'information. Mais je n'ai pas encore de calendrier précis. »
colvert a écrit:Une variante est envisagée à travers un aménagement progressif sans recours à une concession, intégrant les sections en 2 x 2 voies déjà aménagées et prévues au CPER 2015-2022 et modernisant des sections identifiées comme prioritaires.
Retourner vers Voies Express & Nationales
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité