radial a écrit:Les usager de la petite couronne et de Paris centre ne sont pas les seuls à utiliser le périph.
On y trouve aussi ceux de la grande couronne, des gens qui sont obligés de prendre leur voiture et ont besoin d'aller à Paris, donc souvent prendre un bout de periph, par exemple pour prendre le train.
Interdire l'accès à Paris à voiture, OK, mais à condition que les parisiens n'accaparent pas les infrastructure d’intérêt régional.
Empêcher les banlieusard d'aller à paris pour y faire des chose qu'on ne peut y faire que là-bas, c'est comme si Orly interdisaitaux parisiens l'accès en voiture à son aeroport.
Pourquoi cette "haine supposée" contre les parisiens intra-muros ?
Parce que les banlieusard en ont assez de l'egoïsme des parisiens et du mépris à leur égard.
Plusieurs choses :
1 : À ce que je sache, il est justement impossible de se garer en voiture à Orly au pied de son avion. Les parkings sont situés loin, et hors de prix. À Paris intra-muros, c'est le contraire. On peut quasiment rouler et se garer partout en voiture. Ce qui en fait d'ailleurs une exception en France. La reconfiguration (très hypothétique) du périphérique n'a, à ce que je sache, aucune vocation à faire de Paris une zone inaccessible en voiture. Mais à réduire son usage au profit d'autres mobilités.
2 : Si j'étais un poil provoc', je dirai que l'égoïsme est plutôt du côté des banlieusards. C'est trop facile d'habituer loin de Paris pour s'éviter les nuisances de la ville, tout en faisant subir ces mêmes nuisances aux autres en prenant sa voiture. Mais bon, la réalité est bien plus complexe que ça. Et la politique de la mobilité n'est pas une affaire d' « égoïsme », de quel côté que ce soit. C'est, pour les parisiens, avant tout un problème de manque de place pour transporter tout le monde efficacement en voiture. Et pour les habitants de la grande couronne, un problème d'aménagement urbain centré autour de la voiture, qui a donné à ce mode de transport un statut de quasi-monopole. En petite couronne, les situations sont très disparates.
JOJO a écrit:Le problème est que le périphérique n'aurait jamais du être géré par la mairie de Paris mais par l'état ou la région. Autant les aménagements des voiries intra-muros concernent essentiellement les parisiens et la desserte locale, autant le périphérique c'est une autre histoire et vu que la majorité des usagers sont franciliens je me demande quelle est la légitimité de la mairie de Paris d'intervenir dessus sans aucune concertation.
D'ailleurs, quelle est la raison historique de cette gestion par la Ville de Paris ? Et la préfecture de police n'a-t-elle pas un droit de regard, comme de nombreux axes de Paris ? L'organisation de la Région est si complexe.