Eiffage a écrit:
L’échangeur du quai d’Ivry poursuit sa route
24 juil. - 14:05
Sur le périphérique parisien, une nouvelle étape a été franchie par les équipes franciliennes d’Eiffage Génie Civil et leurs partenaires, le 11 juillet dernier, avec la mise en service de la bretelle d’entrée au boulevard intérieur depuis le quai d’Ivry.
Ce nouvel accès a nécessité la réalisation d’un ouvrage à tablier en béton précontraint de 100 mètres de longueur pour 900 m3 de béton.
Prochain objectif pour le groupement : début novembre 2017 avec l’ouverture à la circulation de la sortie du boulevard périphérique intérieur.
basco - landais a écrit:Mais quand cessera t elle d'avoir des idées aussi sottes que grenues ?
Le Parisien a écrit:
Accès au périphérique à Clichy : conclusions techniques connues en mars
Le dossier de création d’une bretelle d’accès directe au périphérique extérieur depuis la Porte de Clichy avance. Une réunion s’est tenue en fin de semaine autour du préfet de région qui a annoncé que les conclusions techniques seraient connues en mars prochain.
Une séance de travail à laquelle participaient les locaux qui plaident pour cet aménagement : Rémi Muzeau, maire (LR) de Clichy, Geoffroy Boulard, maire (LR) du XVIIe arrondissement et William Delannoy, maire (UDI) de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).
La mise en sens unique de l’avenue de Clichy, argument supplémentaire
« Cette bretelle d’accès est indispensable pour fluidifier la circulation », martèle Rémi Muzeau. La ville de Clichy avait d’ailleurs lancé une pétition sur ce sujet, qui a recueilli plus de 2 400 signatures.
Et le maire estime que la mise en sens unique le 8 janvier dernier de l’avenue de Clichy va dans le sens de cette revendication puisque plus aucun véhicule ne sort de Paris par la porte de Clichy. « L’accès n’engendrera aucun trafic supplémentaire pour Paris », plaide-t-il.
L’accès direct est également plébiscité par la préfecture de police de Paris, notamment pour faciliter les trajets des fourgons cellulaires aux abords du nouveau Palais de justice de la porte de Clichy.
Libération a écrit:Municipales – Révolution en vue dans les transports à Paris, Lyon et Marseille
A l’initiative d’Anne Hidalgo, Nicolas Hulot a convaincu les principaux candidats aux municipales de ne garder que la moitié de leurs boulevards périphériques, au profit des vélos et des trottinettes.
A un an des élections municipales, on commence à voir clair dans les candidatures pour les principales villes de France. A Paris, la maire sortante Anne Hidalgo devrait avoir pour principal opposant un candidat En Marche (Mounir Mahjoubi, Benjamin Griveaux, Cédric Villani, voire Edouard Philippe ?). La bataille devrait être impitoyable. Mais il est un point sur lequel, quel qu'il soit, les deux favoris ne s’affronteront pas. Un point pourtant essentiel mais sur lequel, d’après nos informations, ils sont d’accord et se sont tous deux engagés à ne pas communiquer en amont de l’élection : la disparition de... la moitié du périphérique.
Sans surprise, l’idée vient de la majorité sortante qui fait de la réduction de la place de la voiture et de la transition écologique son principal cheval de bataille. Anne Hidalgo est tellement convaincue de l’urgence en la matière qu’elle a persuadé Nicolas Hulot de sortir de la réserve qu’il s’est imposée depuis sa démission fracassante du gouvernement en août 2018 pour rallier les autres candidats à cette idée. A ce jour, seul En Marche a donné suite. Mais compte tenu de la sociologie électorale de la capitale, il est plus que probable que le futur maire de Paris soit l’un des signataires de ce pacte secret. « C’est une opération gagnant-gagnant, analyse un proche de l’Hôtel-de-Ville. Pour Anne Hidalgo, c’est la quasi-certitude que ce projet aboutira et elle laissera sa trace comme celle qui aura adapté la ville aux défis du changement climatique. Et pour la macronie, ce serait l’occasion de se racheter une conscience écologique à moindre frais avec une mesure dont l’impact serait mondial. »
La chaussée extérieure en sens unique pour les voitures, la chaussée intérieure pour les mobilités douces
Concrètement ? L’idée est de ne garder à la circulation que le boulevard périphérique extérieur, en le mettant en sens réversible. De minuit à midi, les quatre voies de circulation seraient dirigées dans le sens des aiguilles d’une montre. Et de midi à minuit, dans le sens inverse. Techniquement, c’est simple ; les voies réversibles existent un peu partout dans le monde et l’investissement est limité : il suffit de veiller à ce que la signalétique - et notamment les panneaux à message variable – soient lisibles des deux côtés. Un automobiliste qui ferait quotidiennement un aller-retour entre la porte Maillot et la porte de la Chapelle pourrait ainsi faire son trajet du matin et son trajet du soir sur les mêmes voies, mais pas dans le même sens. Mais quid de celui qui voudrait faire le trajet inverse ? Eh bien, il ferait trois quarts de tour au lieu d’un seul : le trajet du matin porte de la Chapelle-porte Maillot devrait se faire par les portes de Bercy et d’Italie, et inversement le soir. « C’est certes pénalisant, reconnaît notre interlocuteur à l’Hôtel-de-Ville, mais nos mesures montrent que la majorité des flux ne serait pas pénalisé par le système. Et puis il faut savoir ce que l’on veut : l’objectif est bien de continuer à réduire la place de la voiture et si ces contraintes peuvent en dissuader quelques-uns de prendre leur bagnole on ne va pas se plaindre. »
Et que deviendrait l’ancienne chaussée intérieure du périphérique ? « C’est là la vraie révolution » : les quatre voies de circulation deviendraient une véritable autoroute – à double sens celle-là – pour les deux-roues non motorisés et les nouveaux engins de mobilité urbaine. Les vélos donc, mais aussi les trottinettes électriques et les gyroscopes. De quoi révolutionner les mobilités douces dans la région capitale.
A droite, l’idée ne convainc pas la présidente de région Valérie Pécresse pour qui « c’est encore la banlieue qui va payer une lubie de bobos parisiens ». Les critiques restent toutefois mezza voce au sein du parti Les Républicains par crainte d’être ringards aux yeux des Parisiens intra-muros qui seront les seuls décideurs de ce futur projet – statut communal du boulevard périphérique oblige.
A Lyon : « le Collomb et le CUL »
Non content d’avoir converti le parti présidentiel à Paris, Nicolas Hulot a gardé son bâton de pèlerin pour tenter un coup pareil à Lyon. Et d’après nos informations, il aurait bel et bien converti le maire sortant et candidat Gérard Collomb. Celui-ci s’apprêterait à proposer un schéma clair pour la métropole : bouclage du périphérique (et donc réalisation du très controversé Anneau des sciences, chaînon manquant à l’ouest) et application du schéma parisien : chaussée extérieure réversible pour le trafic motorisé, chaussée intérieure à double sens pour toutes les mobilités douces. Au centre, la traversée urbaine de Lyon (axe A6/A7 via le tunnel de Fourvière) dont la requalification fait débat depuis quelque temps connaîtrait le même traitement : le matin, les voitures pourraient rouler dans le sens nord-sud, l’après-midi et le soir dans le sens sud-nord.
Gérard Collomb jubile à l’idée de ce beau coup, qui placerait sa bonne ville au centre de la carte mondiale des nouvelles mobilités. Il aurait déjà trouvé un nom pour ce périphérique bouclé et remanié – le Contournement Urbain de Lyon – ainsi qu’un slogan de campagne : « avec moi, vous aurez le Collomb et le CUL » !
Des réflexions en cours à Marseille, Lille et Bordeaux
Et dans les autres métropoles ? L’idée ferait son chemin chez quelques candidats à la mairie de Marseille. Mais le scénario est compliqué par l’absence de périphérique complet dans cette ville littorale. A minima, la nouvelle rocade L2 serait concernée. Même scénario à Lille, où Martine Aubry envisage une transformation similaire de l’A25 saturée qui tangente sa ville par le sud-ouest. A Bordeaux, l’idée suit son cours pour la rocade mais le départ surprise d’Alain Juppé a rebattu les cartes et les candidats potentiels n’ont pas encore signé le « nouveau pacte Hulot ». A Toulouse, Nantes, Rennes et Strasbourg, les réflexions avanceraient aussi.
C’est ainsi une vraie révolution qui se profile dans les habitudes de circulation des principales villes de France. Mais une révolution non annoncée : les signataires du pacte Hulot s’engagent à réaliser cet engagement majeur sans en parler pendant leur campagne. Pas très démocratique ? Peut-être. « Mais ils font le pari que la transition écologique est plus importante. »
Auriom a écrit:Libération a écrit:Municipales – Révolution en vue dans les transports à Paris, Lyon et Marseille
A l’initiative d’Anne Hidalgo, Nicolas Hulot a convaincu les principaux candidats aux municipales de ne garder que la moitié de leurs boulevards périphériques, au profit des vélos et des trottinettes.
A un an des élections municipales, on commence à voir clair dans les candidatures pour les principales villes de France. A Paris, la maire sortante Anne Hidalgo devrait avoir pour principal opposant un candidat En Marche (Mounir Mahjoubi, Benjamin Griveaux, Cédric Villani, voire Edouard Philippe ?). La bataille devrait être impitoyable. Mais il est un point sur lequel, quel qu'il soit, les deux favoris ne s’affronteront pas. Un point pourtant essentiel mais sur lequel, d’après nos informations, ils sont d’accord et se sont tous deux engagés à ne pas communiquer en amont de l’élection : la disparition de... la moitié du périphérique.
Sans surprise, l’idée vient de la majorité sortante qui fait de la réduction de la place de la voiture et de la transition écologique son principal cheval de bataille. Anne Hidalgo est tellement convaincue de l’urgence en la matière qu’elle a persuadé Nicolas Hulot de sortir de la réserve qu’il s’est imposée depuis sa démission fracassante du gouvernement en août 2018 pour rallier les autres candidats à cette idée. A ce jour, seul En Marche a donné suite. Mais compte tenu de la sociologie électorale de la capitale, il est plus que probable que le futur maire de Paris soit l’un des signataires de ce pacte secret. « C’est une opération gagnant-gagnant, analyse un proche de l’Hôtel-de-Ville. Pour Anne Hidalgo, c’est la quasi-certitude que ce projet aboutira et elle laissera sa trace comme celle qui aura adapté la ville aux défis du changement climatique. Et pour la macronie, ce serait l’occasion de se racheter une conscience écologique à moindre frais avec une mesure dont l’impact serait mondial. »
La chaussée extérieure en sens unique pour les voitures, la chaussée intérieure pour les mobilités douces
Concrètement ? L’idée est de ne garder à la circulation que le boulevard périphérique extérieur, en le mettant en sens réversible. De minuit à midi, les quatre voies de circulation seraient dirigées dans le sens des aiguilles d’une montre. Et de midi à minuit, dans le sens inverse. Techniquement, c’est simple ; les voies réversibles existent un peu partout dans le monde et l’investissement est limité : il suffit de veiller à ce que la signalétique - et notamment les panneaux à message variable – soient lisibles des deux côtés. Un automobiliste qui ferait quotidiennement un aller-retour entre la porte Maillot et la porte de la Chapelle pourrait ainsi faire son trajet du matin et son trajet du soir sur les mêmes voies, mais pas dans le même sens. Mais quid de celui qui voudrait faire le trajet inverse ? Eh bien, il ferait trois quarts de tour au lieu d’un seul : le trajet du matin porte de la Chapelle-porte Maillot devrait se faire par les portes de Bercy et d’Italie, et inversement le soir. « C’est certes pénalisant, reconnaît notre interlocuteur à l’Hôtel-de-Ville, mais nos mesures montrent que la majorité des flux ne serait pas pénalisé par le système. Et puis il faut savoir ce que l’on veut : l’objectif est bien de continuer à réduire la place de la voiture et si ces contraintes peuvent en dissuader quelques-uns de prendre leur bagnole on ne va pas se plaindre. »
Et que deviendrait l’ancienne chaussée intérieure du périphérique ? « C’est là la vraie révolution » : les quatre voies de circulation deviendraient une véritable autoroute – à double sens celle-là – pour les deux-roues non motorisés et les nouveaux engins de mobilité urbaine. Les vélos donc, mais aussi les trottinettes électriques et les gyroscopes. De quoi révolutionner les mobilités douces dans la région capitale.
A droite, l’idée ne convainc pas la présidente de région Valérie Pécresse pour qui « c’est encore la banlieue qui va payer une lubie de bobos parisiens ». Les critiques restent toutefois mezza voce au sein du parti Les Républicains par crainte d’être ringards aux yeux des Parisiens intra-muros qui seront les seuls décideurs de ce futur projet – statut communal du boulevard périphérique oblige.
A Lyon : « le Collomb et le CUL »
Non content d’avoir converti le parti présidentiel à Paris, Nicolas Hulot a gardé son bâton de pèlerin pour tenter un coup pareil à Lyon. Et d’après nos informations, il aurait bel et bien converti le maire sortant et candidat Gérard Collomb. Celui-ci s’apprêterait à proposer un schéma clair pour la métropole : bouclage du périphérique (et donc réalisation du très controversé Anneau des sciences, chaînon manquant à l’ouest) et application du schéma parisien : chaussée extérieure réversible pour le trafic motorisé, chaussée intérieure à double sens pour toutes les mobilités douces. Au centre, la traversée urbaine de Lyon (axe A6/A7 via le tunnel de Fourvière) dont la requalification fait débat depuis quelque temps connaîtrait le même traitement : le matin, les voitures pourraient rouler dans le sens nord-sud, l’après-midi et le soir dans le sens sud-nord.
Gérard Collomb jubile à l’idée de ce beau coup, qui placerait sa bonne ville au centre de la carte mondiale des nouvelles mobilités. Il aurait déjà trouvé un nom pour ce périphérique bouclé et remanié – le Contournement Urbain de Lyon – ainsi qu’un slogan de campagne : « avec moi, vous aurez le Collomb et le CUL » !
Des réflexions en cours à Marseille, Lille et Bordeaux
Et dans les autres métropoles ? L’idée ferait son chemin chez quelques candidats à la mairie de Marseille. Mais le scénario est compliqué par l’absence de périphérique complet dans cette ville littorale. A minima, la nouvelle rocade L2 serait concernée. Même scénario à Lille, où Martine Aubry envisage une transformation similaire de l’A25 saturée qui tangente sa ville par le sud-ouest. A Bordeaux, l’idée suit son cours pour la rocade mais le départ surprise d’Alain Juppé a rebattu les cartes et les candidats potentiels n’ont pas encore signé le « nouveau pacte Hulot ». A Toulouse, Nantes, Rennes et Strasbourg, les réflexions avanceraient aussi.
C’est ainsi une vraie révolution qui se profile dans les habitudes de circulation des principales villes de France. Mais une révolution non annoncée : les signataires du pacte Hulot s’engagent à réaliser cet engagement majeur sans en parler pendant leur campagne. Pas très démocratique ? Peut-être. « Mais ils font le pari que la transition écologique est plus importante. »
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