radial a écrit:- augmentation du commerce electronique, qui envoie plein de camionnettes de livraison sur les routes
- optimisation/delocalisation des sites de production, qui entraine plus de flux inter-plateformes
tanaka59 a écrit:+40% de trafic poids lourds aussi d'ici 2035
nanar a écrit:En somme des évolutions débiles, qu'il vaut mieux chercher à contrôler et limiter, qu'à les accompagner et encourager. Sinon les routes seront de plus en plus embouteillées.
nanar a écrit:Je parle d'actions plus fondamentales qu'interdire de passer sur une voie :
Ne pas considérer une augmentation de trafic quatre fois plus rapide que la croissance économique comme quelque chose d'inéluctable avec laquelle il faudrait faire sans limite (on vit quand même dans un monde limité).
Quand un robinet est ouvert et que la baignoire déborde, on peut se contenter d'éponger,
mais réfléchir à fermer le robinet n'est pas forcément une façon de faire plus conne.
rerefr a écrit:L’ecotaxe n’est qu’un moyen d’entraver le débit de l’eau. ça fait de la pression sur les populations. Et ça risque de péter.
Pour couper le robinet, je vois 2 possibilités : les circuits courts et l’internet (télétravail, télétransmission,visio conférence...)
avec l'épidémie de coronavirus, on y vient : télétravail, livraison des courses à domicile.
=> mort du commerce local, grandes surfaces, mais aussi petites
=> grands gagnants : Amazon et Google.
https://www.20minutes.fr/paris/2827527-20200723-anne-hidalgo-annonce-modification-peripherique-2024
Anne Hidalgo annonce une modification du périphérique pour 2024
TRANSPORTS En 2024, des voies du périphérique seront « réservées aux transports en commun, aux voitures propres et au covoiturage », indique la maire de Paris. Anne Hidalgo va également pérenniser les 50 km de « coronapistes » dédiées au vélo
Cyclistes réjouissez-vous, automobilistes il faudra faire avec. Dans une interview au Parisien, Anne Hidalgo annonce la pérennisation des 50 km de pistes vélo créées lors du déconfinement à Paris. Par contre, il n’est pas prévu de les aménager. « Elles resteront telles quelles, car je ne veux pas mettre la ville en chantier pour ça, mais avec David Belliard [adjoint en charge des transports], on va regarder ce qui peut être fait pour améliorer l’esthétique. Il va falloir mieux sécuriser certaines pistes. […] Je pense au boulevard Magenta ou aux Maréchaux. »
Les restaurateurs ont également le sourire, moins ceux qui cherchent une place pour se garer, car la maire de Paris souhaite « aussi pérenniser les terrasses installées par les restaurateurs [après le déconfinement]. Ce sera discuté au Conseil de Paris en septembre. »
« Un site exceptionnel à l’image des Invalides » à porte de la Chapelle
Concernant le périphérique, son passage à 50 km/h n’est pas encore acté. Les différents scénarios le concernant doivent être « discutés avec les maires de toutes les communes concernées ». Mais « d’ici à 2024, des voies [du périphérique] seront réservées aux transports en commun, aux voitures propres et au covoiturage. D’ici là, nous allons commencer à végétaliser massivement les talus », annonce la maire de Paris.
Après un premier mandat consacré au vélo, Anne Hidalgo indique que son second sera « celui de la végétalisation ». Elle avait déjà évoqué les forêts urbaines sur le parvis de l’Hôtel de Ville ou de l’Opéra Garnier. Là, la maire de Paris désire « lancer le grand projet de la porte de la Chapelle : je veux en faire un site exceptionnel, à l’image des Invalides ou du Champ-de-Mars. »
Enfin, elle conclut son interview au Parisien en annonçant qu’elle ne sera « pas candidate » à l’élection présidentielle de 2022. « En revanche, je prendrai toute ma part au débat. »
Le CCFA a écrit :
PÉRIPHÉRIQUE : LES USAGERS HOSTILES AUX PROJETS DE LA MAIRIE DE PARIS
Les usagers du boulevard périphérique parisien sont très majoritairement hostiles aux modifications – abaissement de la vitesse, suppression de voies, etc. – envisagées par la Ville de Paris sur le boulevard périphérique, dont la mise en œuvre exigera « des mesures d’accompagnement fortes », selon une étude réalisée par la mairie.
Le périphérique, autoroute urbaine faisant le tour de Paris, est surtout perçu comme « la ligne la plus directe et surtout la mieux maîtrisée », notent les auteurs de cette étude datée du 29 janvier, que l’AFP a pu consulter.
La perspective de l’abaissement de la vitesse de 70 à 50 km/h suscite « un rejet immédiat brutal » des personnes interrogées, qui ne sont pas convaincues sur les avantages attendus en termes de baisse de la pollution atmosphérique, de la pollution sonore et de l’accidentologie.
La mise en place d’une voie réservée aux véhicules propres fait l’objet d’un « rejet très majoritaire », car étant perçu comme discriminant sur le plan social ou ne répondant pas aux contraintes des professionnels, artisans et livreurs. Une voie pour les bus et véhicules de secours passerait mieux, éventuellement aussi pour ceux qui pratiquent le covoiturage à trois ou quatre personnes par véhicule.
De même, la réduction du nombre de voies de quatre ou cinq à trois par sens de circulation fait consensus contre elle, quel que soit l’usage qui serait fait de l’espace récupéré.
Enfin, les personnes interrogées sont peu sensibles aux problèmes de pollution, de bruit et d’esthétisme du périphérique, qui est une voie communale de Paris.
Les enquêteurs ont interrogé 4 000 usagers du boulevard périphérique dont ils avaient pris les numéros à 16 portes entre le 21 septembre et le 26 octobre 2020, ce qui exclut les personnes en transit. L’échantillon comprend 52 % d’utilisateurs pour des raisons professionnelles et 18 % de livreurs.
Les résultats de cette étude n’étonnent « pas du tout » David Belliard, l’adjoint aux transports de la maire PS de Paris Anne Hidalgo. « Tous les changements sont longs, il faut faire preuve de pédagogie », estime l’élu écologiste.
L’étude, « partielle » car elle ne concerne pas « ceux qui vivent aux abords du périphérique et qui subissent en premier lieu les impacts du périphérique », n’empêchera pas Paris de former un « consensus avec les communes avoisinantes pour avancer sur sa transformation », affirme l’adjoint en charge des mobilités et de la voirie.
Les Jeux olympiques de 2024 constituent la première étape de cette évolution avec la création d’une voie réservée aux participants (athlètes, officiels, personnel médical) qui pourrait être ensuite conservée pour l’autopartage et les transports en commun.
« Aujourd’hui, il y a 27 % des déplacements sur le périphérique qui partent de Paris pour y revenir », souligne M. Belliard. « Ce sont des mobilités sur lesquelles on peut proposer des alternatives. On ne va pas empêcher complètement les voitures d’aller sur le périphérique, mais on dit qu’on doit changer collectivement l’usage de la voiture », ajoute-t-il.
Selon l’élu, les catégories socio-professionnelles (CSP) élevées sont majoritaires (58 %) dans l’utilisation du périphérique parisien.
AFP (10/2/21)
Batiactu a écrit:Modifier le périphérique parisien : pas question pour les usagers
Une étude menée par la Ville de Paris met en évidence le rejet des mesures envisagées pour transformer le périphérique en boulevard plus apaisé.
Réduire la vitesse à 50km/h, supprimer des voies, en réserver aux véhicules propres… C'est non pour les usagers du périphérique parisien. En 2019, une mission d'information et d'évaluation du Conseil de Paris avait émis 40 propositions pour transformer cette autoroute urbaine en boulevard plus apaisé. Mais une étude, menée par la Ville de Paris, montre que les principaux concernés, les usagers, sont majoritairement hostiles à ces éventuelles modifications.
L'étude a été réalisée entre le 21 septembre et le 26 octobre 2020. Les numéros de 4.000 usagers ont été relevés à 16 portes pour la mettre en œuvre. Les personnes en transit ont été exclues de l'étude, mais 52% des sondés utilisent l'infrastructure pour des raisons professionnelles, et 18% sont des livreurs.
Une place centrale pour les utilisateurs
Les auteurs de l'étude, datée du 29 janvier 2021, soulignent que le périphérique est perçu comme "la ligne la plus directe et surtout la plus maîtrisée" pour faire le tour de la capitale. La mise en œuvre de modifications nécessiterait par ailleurs "des mesures d'accompagnement fortes". Car "de manière générale, la place centrale qu'occupe aujourd'hui le boulevard périphérique dans le quotidien de ses actuels usagers le rend très sensible à toute mesure visant à modifier sa configuration".
Faisant l'objet d'un "rejet immédiat et brutal", l'abaissement de la vitesse à 50km/h ne parvient vraiment pas à convaincre. Les personnes interrogées croient en effet peu aux avantages attendus en termes de baisse de la pollution atmosphérique, de réduction du bruit et de nombre d'accidents.
Des voies réservées oui, mais…
Concernant les voies réservées, la perspective de les dédier aux véhicules propres fait aussi l'objet d'un "rejet très majoritaire". Cette mesure est perçue comme discriminatoire sur le plan social, et ne paraît pas répondre aux contraintes des professionnels, artisans ou livreurs.
A l'inverse, la création d'une voie pour les bus, les véhicules de secours, et éventuellement le covoiturage, passerait mieux aux yeux des usagers. En revanche, pas question de réduire le nombre de voies pour récupérer de l'espace, quel que soit l'usage qui y soit associé.
Un exercice délicat pour parvenir à des changements
Infrastructure essentielle pour ses usagers, "cette donne est aussi, dans un certain sens, synonyme d'opportunité", estiment les auteurs de l'étude. En effet, "elle lui confère un rôle de levier potentiellement très puissant pour inciter à des changements", poursuivent-ils.
"Pour les pouvoirs publics, l'exercice délicat consistera donc à se saisir de cette importante opportunité tout en visant, par des mesures d'accompagnement fortes, à en réduire les éventuels effets négatifs pour le quotidien des usagers", concluent-ils.
benj a écrit:Les franciliens refusent massivement la réduction des voies et de la vitesse sur le boulevard périphérique parisienLe CCFA a écrit :
Les usagers du boulevard périphérique parisien sont très majoritairement hostiles aux modifications
Batiactu a écrit:Les auteurs de l'étude, datée du 29 janvier 2021, soulignent que le périphérique est perçu comme "la ligne la plus directe et surtout la plus maîtrisée" pour faire le tour de la capitale. La mise en œuvre de modifications nécessiterait par ailleurs "des mesures d'accompagnement fortes". Car "de manière générale, la place centrale qu'occupe aujourd'hui le boulevard périphérique dans le quotidien de ses actuels usagers le rend très sensible à toute mesure visant à modifier sa configuration".
guy21 a écrit:J'y vois cependant au moins un avantage à celle-ci : les élus à pédales de Paris Centre ne pourront plus impunément imposer la cyclisation de l'axe au détriment de la majorité des usagers.
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