Les dossiers locaux
29/09/2016 05:23
> La RN 249. « Nous avons obtenu 10 km de plus jusqu'à Bressuire et j'ai rencontré le ministre des Transports le 1er juin dernier pour obtenir le financement d'études sur l'aménagement de l'existant jusqu'à Parthenay. Le coût estimé est d'environ 200 millions d'euros, mais c'est un itinéraire structurant. »
05/05/2017 04:56 | Vienne | POITIERS | Imprimer |
RN 147-149: une rencontre le 5 juillet
Bruno Belin a informé ses collègues, d'un prochain rendez-vous considéré comme crucial dans le dossier de la route Nantes-Poitiers-Limoges, dossier dont il a trouvé trace au Département remontant à 1954. « A un moment donné, il faut qu'on passe à l'action », explique-il. Le 5 juillet prochain, il recevra à Poitiers ses deux homologues de la Haute-Vienne et des Deux-Sèvres, la Région et l'État pour travailler à un projet global régional d'aménagement. « Cet axe est capital, on y mettra tout le poids politique qu'il faut pour qu'enfin les choses démarrent et avancent sérieusement. »
RN 147-149 La fermeté du président
02/06/2017 05:24
Le président du Département est revenu, hier, sur le dossier de la RN 147-149, en évoquant l'accident qui a impliqué, mardi dernier, un car de ramassage scolaire et un camion dans la traversée d'Ayron, heureusement sans conséquence physique. « Cela montre bien que cette question est un sujet qui concerne hautement notre assemblée » a déclaré Bruno Belin. Il a rappelé qu'en février, il a été décidé avec le préfet de région, qu'une réunion interdépartementale se tienne, avec la participation de la Région et de ses deux collègues de la Haute-Vienne et des Deux-Sèvres « qui partagent la même vision pour les deux routes nationales ». La date du 5 juillet, à Poitiers, avait été calée. « L'État nous demande aujourd'hui de repousser. Non, nous maintiendrons cette date avec nos collègues élus » a-t-il assuré en lançant un appel à la nouvelle ministre des Transports, Élisabeth Borne, l'ancienne préfète de région de Poitou-Charentes. « J'espère qu'elle va donner instruction aux services de l'État de la priorité nationale telle que la route Nantes-Limoges. Sinon on en tirera toutes les conséquences très rapidement. Nous verrons si l'État est au rendez-vous ou si l'État finalement fait peu de choses de la cohésion des territoires. »
Deux-Sèvres - Bressuire
La route pavée d'intentions
06/06/2017 05:38
La question des liaisons routières pour désenclaver le nord ne fait pas l'unanimité.
Zone septentrionale de la grande Région, la circonscription donne par la route sur ses voisins angevins. Quid de la desserte vers le sud ? Par quel moyen ?
Nous avons interrogé tous les candidats en leur posant une seule et même question. Quelle organisation des transports souhaitez-vous encourager pour le Nord Deux-sèvres autour de la RN149 (2X2, autoroute, 3 voies) ?
> Armelle Boivin (Europe écologie-les Verts). Au travers de la fiscalité et de choix budgétaires, il faut donner la priorité au rail et à la voie d'eau plutôt qu'à la route et à l'aérien.
> Marc Bonneau (Parti socialiste). Tous les acteurs doivent être mis autour de la table pour que chacun puisse participer à la poursuite de la 249. Mon engagement est d'obtenir les crédits pour l'étude de faisabilité des déviations de Saint-Sauveur et Chiché. Je monterai au créneau dès juin. Nous devons utiliser la nouvelle grande Région pour faire de l'axe Nantes-Poitiers-Limoges une route structurante par un aménagement de l'existant au-delà de Chiché.
> Lucie Chaumeron (Front National). Il faut une 2x2 voies pour désengorger le secteur et dynamiser le Nord Deux-Sèvres.
> Philippe Cochard (France insoumise). En développant le transport ferroviaire passagers et fret ainsi que les plates formes multimodales, des routes à trois voies suffiront pour le territoire.
> Jean-Marie Fiévet (la République en marche). J'encouragerai la prolongation de la RN149 en 2x2, notamment les liaisons concernant le centre hospitalier Nord Deux-Sèvres. L'adaptation de nos réseaux routiers est indispensable au développement économique de nos territoires.
> Marie Poujade (Debout la France). La 2x2 voies me semble la plus à même de couvrir les besoins. Nous sommes obligés de tenir compte des coûts ainsi que de la gène occasionnée.
> Valérie Mormiche (Union populaire républicaine). Le programme UPR tend a réduire le nombre de véhicules en circulation en développant l'auto-partage, les transports en commun, les circuits courts. Il n'est peut-être pas utile d'amputer encore les terres agricoles pour créer des axes routiers plus larges.
> David Robin (Souveraineté identité et liberté). Je pense que la route RN 149 est suffisante. Il suffit d'un entretien régulier.
> Véronique Schaaf-Gauthier (les Républicains). Le désenclavement du Nord Deux-Sèvres fait partie de mes priorités. Je soutiendrai le développement de la RN 149 par la création d'une 2x2 voies ou par une 3 voies en fonction des possibilités financières. J'interviendrai pour que le contrat de plan État-Région en cours de modification prenne en compte la fin des études de l'axe Bressuire-Parthenay et le contournement de Chiché.
> Ludovic Szotowski (Lutte ouvrière). Il en va du transport des personnes comme de celui des marchandises, ce sont les transports en commun, bon marché et pratiques, qu'il faudrait privilégier. Cela permettrait que la population ne soit pas obligée de s'en remettre obligatoirement à la voiture pour ses besoins quotidiens. Diminuer le trafic routier de marchandises ferait un bien fou à l'environnement !
La Nouvelle République a écrit:
Demi-échangeur, on en voit le bout
28/07/2017 05:35
L'enrobé est terminé au niveau des deux giratoires et des bretelles d'accès à la RN 149. La réouverture de la RD 35 vers Nueil-les-Aubiers pourrait intervenir prochainement.
Les automobilistes* qui empruntent la 2X2 voies à hauteur de la D35 (Nueil-les-Aubiers-Bressuire) ne peuvent manquer de jeter un coup d'œil sur les travaux du demi-échangeur en chantier depuis février dernier. Annoncée pour la fin juillet, la livraison de l'ouvrage a été repoussée au 18 août, ce qui prolonge d'autant la fermeture de la D35 et la déviation mise en place.
Car même si le chantier leur semble quasi achevé, ce n'est pas tout à fait le cas pour la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) Nouvelle-Aquitaine. « La mise en service des deux bretelles pourrait intervenir avant fin septembre 2017 », annonce le maître d'ouvrage du chantier en expliquant que « cette phase nécessite un audit de sécurité vérifiant la non-dangerosité de l'aménagement ».
La remise en service de la D35 pourrait quant à elle intervenir « dans le courant du mois d'août même si tous les travaux ne sont pas terminés en conservant une gestion de type chantier des deux giratoires ». La Dreal précise que le délai supplémentaire accordé au chantier est « relativement peu lié à des conditions météo particulières [mais] aux aléas qui sont le lot de chantiers de ce type (modification d'une route existante dont les particularités se révèlent à l'avancement du chantier). »
Confiés par la Direction interdépartementale des routes Centre-Ouest (maître d'œuvre) à un groupement d'entreprises (Guintoli, EHTP et Siorat), ces travaux vont coûter 1,7 million d'euros à l'État (70 %), au Département (24 %) et à l'Agglo2B (6 %, le financement ayant été établi du temps de Delta Sèvre Argent et Cœur de Bocage).
(*) Le trafic moyen par jour sur cette section avoisine les 10.000 véhicules/jour sur les deux sens dont 20 % de poids lourds environ. Le trafic sur la RD35 est de 3.900 véhicules/jour mais dont 5 % de poids lourds.
lucienmathurin a écrit:Oui enfin quand on voit (encore une fois) comment la Bretagne avance dans la mise en voie express d'axes locaux on ne peut que se dire que la question est moins celle de l'argent que de la mobilisation des élus.
Guillaume a écrit:Ouverture fin septembre du demi échangeur de Beaulieu / Nueil les Aubiers à Bressuire
http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2017/07/28/Demi-echangeur-on-en-voit-le-bout-3179127La Nouvelle République a écrit:
Demi-échangeur, on en voit le bout
28/07/2017 05:35
L'enrobé est terminé au niveau des deux giratoires et des bretelles d'accès à la RN 149. La réouverture de la RD 35 vers Nueil-les-Aubiers pourrait intervenir prochainement. - L'enrobé est terminé au niveau des deux giratoires et des bretelles d'accès à la RN 149. La réouverture de la RD 35 vers Nueil-les-Aubiers pourrait intervenir prochainement. L'enrobé est terminé au niveau des deux giratoires et des bretelles d'accès à la RN 149. La réouverture de la RD 35 vers Nueil-les-Aubiers pourrait intervenir prochainement.
L'enrobé est terminé au niveau des deux giratoires et des bretelles d'accès à la RN 149. La réouverture de la RD 35 vers Nueil-les-Aubiers pourrait intervenir prochainement.
Les automobilistes* qui empruntent la 2X2 voies à hauteur de la D35 (Nueil-les-Aubiers-Bressuire) ne peuvent manquer de jeter un coup d'œil sur les travaux du demi-échangeur en chantier depuis février dernier. Annoncée pour la fin juillet, la livraison de l'ouvrage a été repoussée au 18 août, ce qui prolonge d'autant la fermeture de la D35 et la déviation mise en place.
Car même si le chantier leur semble quasi achevé, ce n'est pas tout à fait le cas pour la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) Nouvelle-Aquitaine. « La mise en service des deux bretelles pourrait intervenir avant fin septembre 2017 », annonce le maître d'ouvrage du chantier en expliquant que « cette phase nécessite un audit de sécurité vérifiant la non-dangerosité de l'aménagement ».
La remise en service de la D35 pourrait quant à elle intervenir « dans le courant du mois d'août même si tous les travaux ne sont pas terminés en conservant une gestion de type chantier des deux giratoires ». La Dreal précise que le délai supplémentaire accordé au chantier est « relativement peu lié à des conditions météo particulières [mais] aux aléas qui sont le lot de chantiers de ce type (modification d'une route existante dont les particularités se révèlent à l'avancement du chantier). »
Confiés par la Direction interdépartementale des routes Centre-Ouest (maître d'œuvre) à un groupement d'entreprises (Guintoli, EHTP et Siorat), ces travaux vont coûter 1,7 million d'euros à l'État (70 %), au Département (24 %) et à l'Agglo2B (6 %, le financement ayant été établi du temps de Delta Sèvre Argent et Cœur de Bocage).
(*) Le trafic moyen par jour sur cette section avoisine les 10.000 véhicules/jour sur les deux sens dont 20 % de poids lourds environ. Le trafic sur la RD35 est de 3.900 véhicules/jour mais dont 5 % de poids lourds.
Bugsss a écrit:Forcément, la question est celle de l'argent. Mais la Bretagne, est peut etre très (trop) bien lotie, par rapport à ses besoins réels.
Zyvou a écrit:Mais s'agissant de routes nationales, on ne peut en effet que s'étonner de la hiérarchisation des priorités. J'ai beau être breton, je vois mal pourquoi la N164 passe avant l'axe Nantes-Poitiers, dont l'intérêt me semble nettement supérieur... même pour les bretons d'ailleurs. J'ai récemment tenté un Limoges-Rennes par Poitiers pour éviter de remonter jusque Vierzon, c'est quand même assez laborieux...
Mais on ne va pas refaire le débat sur l'importance de la RCEA, je pense que nous serons peu à contester que cet axe devrait être tout en haut des priorités de l'état concernant les routes nationales.
Je ne suis pas particulièrement fan des théories du complot, mais j'en viens à me demander s'il n'y a pas une retenue qui vise, d'une manière ou d'une autre, à ne pas froisser les compagnies d'autoroutes. Il est en effet évident que Nantes-Limoges à 110 km/h sans péage, c'est pas une très bonne nouvelle pour l'A85 par exemple, voire pour l'A71.
11Tof a écrit:Zyvou a écrit:Mais s'agissant de routes nationales, on ne peut en effet que s'étonner de la hiérarchisation des priorités. J'ai beau être breton, je vois mal pourquoi la N164 passe avant l'axe Nantes-Poitiers, dont l'intérêt me semble nettement supérieur... même pour les bretons d'ailleurs. J'ai récemment tenté un Limoges-Rennes par Poitiers pour éviter de remonter jusque Vierzon, c'est quand même assez laborieux...
Mais on ne va pas refaire le débat sur l'importance de la RCEA, je pense que nous serons peu à contester que cet axe devrait être tout en haut des priorités de l'état concernant les routes nationales.
Je ne suis pas particulièrement fan des théories du complot, mais j'en viens à me demander s'il n'y a pas une retenue qui vise, d'une manière ou d'une autre, à ne pas froisser les compagnies d'autoroutes. Il est en effet évident que Nantes-Limoges à 110 km/h sans péage, c'est pas une très bonne nouvelle pour l'A85 par exemple, voire pour l'A71.
Je partage ton avis et suis assez convaincu de l'existence d'un lobbying de la part des sociétés concessionnaires, pour retarder l'achèvement de voies express alternatives aux autoroutes à péages sur de grands itinéraires nationaux ; la RCEA entre l'A6 et la RN10, concurrente directe de l'A89 pour traverser le pays d'est en ouest, ou encore la RN7 qui double l'A6 entre Paris et Lyon, sont d'autres exemples criants d'aménagements routiers qui traînent en longueur depuis plusieurs décennies, alors même que leur dangerosité est avérée, tandis que d'autres itinéraires d'intérêt plus local et souvent moins chargés ont trouvé des financements publics (Saint-Etienne - Le Puy / Albi - Rodez / Toulouse - Auch...).
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