colvert a écrit:-si le risque de chocs frontaux est écarté (est-ce le problème majeur sur la RN149 à 2 voies?), il y est impossible de dépasser en dehors des créneaux de dépassement; et en dehors de ces créneaux c'est encore plus pénible que sur une 2 voies : obligation de rester derrière le poids lourd qui respecte scrupuleusement la règlementation à 60, 70 ou 80km/h selon son tonnage et chargement, et donc exit le 90km/h promis.
mauzemontole a écrit:Pour le vivre régulièrement en Corrèze c'est assez pénible... Surtout quand dans le même temps, sur les portions à 2 voies en ligne droite ils ont remplacé les pointillés par une ligne blanche sur la D1089...
Du coup cas classique, je vois souvent des voitures doubler les tracteurs sur la ligne blanche. Une ligne blanche en ligne droite est un pousse au crime.
C'est aussi pour ces raisons que les élus locaux ne voulaient pas de l'abaissement à 80 sur la RN147.
Et le diaporama de la présentation : http://www.poitou-charentes.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/RN149_deviation_Parthenay_diaporama_concertation_6oct2015_cle291cc9.pdfLa déviation se profile... pour 2030 ?
Le contournement de Parthenay a fait l’objet d’une réunion publique. Mais combien parmi les participants seront encore là à son ouverture ?
La sous-préfète de Parthenay, les services de la Dreal et le cabinet Ingerop ont présenté, mardi soir à la salle des fêtes de La Peyratte, l'état d'avancement du dossier de la déviation de Parthenay.
Le fuseau d'un kilomètre a été revu à la baisse et mesure désormais 300 m de large. Trois variantes, nord, centre et sud ont été présentées, de longueurs presque identiques (entre 8,3 et 8,5 km). Et manifestement, c'est un « mix » de deux de ces trois variantes, à trois voies de circulation (d'une largeur de chaussée de 35 m) qui serait pressentie, pour un montant d'investissement de 64 millions d'euros.
Trois voies alternées sur le modèle de la route Niort-Parthenay
La variante sud a été éliminée en raison de la nécessité d'aménager un giratoire supplémentaire, tout comme l'hypothèse d'une route à quatre voies, en raison d'un « calcul socio-économique très défavorable. »
On s'achemine donc vers une route à trois voies, alternant des créneaux de dépassement (à l'instar de la route Niort-Parthenay), connectée à l'Est au giratoire de La Peyratte (juste après la quatre voies de La Ferrière) et au Nord-ouest à La Boulaie, sur la commune de Châtillon-sur-Thouet. Les contraintes géologiques, environnementales et agricoles ont été déclinées et c'est la variante centre qui s'est dégagée en tenant compte de ces contraintes mais celle-ci reprendrait, sur la partie Est, la variante Nord.
Dans le public, une centaine de personnes, surtout des propriétaires terriens et des élus locaux, ont tenté d'obtenir des informations plus précises mais il leur a été répondu que « l'on n'en est pas là ». Pas de cartes précises ni de précisions relatives à l'aménagement foncier.
Les prochaines étapes concerneront les études d'impact puis l'enquête publique du commissaire enquêteur et sa synthèse avant une probable déclaration d'utilité publique en 2019, une inscription au plan quinquennal 2021-2026… Le temps de réaliser les travaux nous amène au plus tôt à 2027 soit une possible ouverture à la circulation dans les années 2030. Autant dire que, d'ici là, les contingences, essentiellement économiques, ont encore largement le temps d'évoluer. Quant à imaginer le futur axe Poitiers-Parthenay-Bressuire, cela relève carrément de la science-fiction à l'horizon d'un autre demi-siècle…
dark_green67 a écrit:Une largeur de chaussée de 35 mètres ? Fichtre ! De quoi faire 2x5 voies...
colvert a écrit:Et il n'est pas non plus certain que la géométrie soit "2x2 voies" compatible. En effet en ce qui concerne une mise à 2x2 voies avec échangeurs à la place des giratoires cela commence assez mal pour les deux du nord sur la RN149 et la RD938 car ils sont à seulement 1200m l'un de l'autre, et donc la construction des bretelles ne respecterait pas l’inter-distance minimum demandée entre échangeurs pour qu'ils soient bien distincts sauf à faire deux sections d'entrecroisement de 500-750m entre les deux échangeurs.
Vu sa position un peu excentrée par rapport à l'axe général du tracé de la déviation, on peut imaginer qu'il pourrait constituer le giratoire sud du futur échangeur est de la déviation à 2x2. Le tracé futur à 2x2 passerait juste au sud de La Petite Foye sur des terrains à vocation artisanale (Zone d'activités économiques de la Petite Foye de la Communauté de Communes du Pays Thénezéen) et fort heureusement vides aujourd'hui, et donc à préserver, mais cette préservation risque de s’avérer difficile dans la durée puisque ces terrains deviennent proches d'un des rares points d’échange avec la RN149 et vont donc être très convoités. De plus il y aurait alors l'installation BEAUCHAMP (aliments du bétail, engrais, semences) coincée au milieu de l’échangeur.G.E. a écrit:[...]Au passage, le giratoire proche du créneau de La Ferrière pourrait utilement être shunté pour améliorer à peu de frais l'efficacité de l'itinéraire.[...]
La Nouvelle République a écrit:
Au nord, le demi-échangeur va sortir de terre
10/11/2015 05:38
Les autres délibérations de la séance
C'est une gestation qui a été très, très longue mais aujourd'hui le projet entre dans une phase active. Le constat du maire Jean-Michel Bernier à propos du demi-échangeur entre la N 149 et la D 35 traduisait un soulagement lundi soir en séance du conseil municipal.
La Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) a envoyé un courrier le 22 octobre dernier pour solliciter l'avis du conseil municipal sur l'étude d'impact mais aussi sur l'autorisation au titre de la loi sur l'eau, et ce avant ce mardi 10 novembre afin d'ouvrir l'enquête publique.
Les travaux devraient durer six mois
« Nous avons déjà engagé des discussions avec les riverains pour l'achat de terrains, que nous rétrocéderons plus tard à l'Etat », a annoncé Jean-Michel Bernier qui n'a pas caché sa crainte désormais dissipée de voir « les crédits alloués à l'opération s'évaporer avec le temps ».
Ce projet, d'un coût estimé aux alentours de 1,5 M€, remonte effectivement à l'an 2000 où il était inclus dans la déviation 2x2 voies. Enfin, normalement puisque Jean-Michel Bernier a rappelé « que les anciennes communautés de communes du Delta Sèvre Argent et du Cœur de Bocage avaient mis leur participation financière aux travaux de la N 149 dans la balance en échange de l'aménagement de ce demi-échangeur ».
Le principal avantage de l'ouvrage est « qu'il va permettre de dévier la circulation en provenance de Nueil-les-Aubiers et Beaulieu-sous-Bressuire se dirigeant vers Poitiers sur la N 149 et de désengorger le quartier Bois-d'Anne », a rajouté le maire. « Sans oublier les habitants de Voulmentin », a rajouté Yannick Charrier, maire délégué de Beaulieu-sous-Bressuire.
Autre avantage et non des moindres, les deux ronds-points qui seront créés « pourraient faire ralentir la circulation à un endroit d'ordinaire accidentogène », selon le maire. Les travaux sont prévus pour démarrer au deuxième semestre 2016 et devraient durer six mois. « L'idéal étant que ces travaux soient terminés avant le déménagement de l'hôpital vers le nouveau site de Faye-l'Abbesse », a conclu le maire. L'avis favorable a été adopté à l'unanimité.
Route : les riverains de la RN 149 s'interrogent
15/03/2016 05:46
L'aménagement de la RN 147 est sur les rails. Pour la RN 149 par contre, les projets sont au point mort.
Réunis hier soir, les membres d’Avenir 147-149 ont fait le point sur l’état des projets d’aménagement de ces axes. En Vouglaisien, on se sent oublié.
Chacun sa route, chacun son chemin. Quand en 2004, les élus et riverains de la RN 149 ont souhaité rejoindre leurs homologues de la RN 147 pour former « Avenir 147-149 », l'objectif commun était d'aménager ces deux axes accidentogènes du département. Les choses ont évolué depuis. En Lussacois et Montmorillonnais, on entrevoit le bout du tunnel. En Vouglaisien par contre, cela n'avance pas. Hier soir à Quinçay, riverains et élus ont voulu faire part de leur impatience et de leurs interrogations. « Loin de nous l'idée de délaisser nos amis de la RN 149, a lancé Jean-Claude Compain, l'ancien maire de Lussac président de l'association Avenir 147-149. On s'est concentré sur nos dossiers, on a un peu la tête dans le guidon. Cela m'ennuierait vraiment de voir le Vouglaisien nous quitter maintenant. »
Le président de la communauté de commune du Vouglaisien Rodolphe Guyonneau. a fixé les choses. « On se sent délaissés. Notre place est-elle toujours dans l'association ? La RN 149 doit être aménagée. Elle est tout aussi dangereuse. Dès qu'on a passé le choc émotionnel d'un accident, on vit avec au-dessus de la tête l'épée de Damoclès du prochain. C'est aussi important en terme d'aménagement du territoire et de développement économique. Les entreprises ont besoin d'un axe de circulation fluide et sécurisée. »
Fabienne Auger-Guérin a fait part de son émotion. « En 1982 un petit garçon de 8 ans est mort, je n'oublierai moment ce moment terrible, a rappelé la maire d'Ayron. Il y a eu d'autres accidents mortels depuis. Je vis avec l'angoisse permanente du coup de fil des pompiers… »
Claude Bertaud : " On s'est fait couillonner "
Benoît Coquelet et Gilbert Beaujaneau pour le conseil départemental ont rappelé à l'assistance que « rien n'était prévu pour la RN 149. » « Le Département ne peut assumer des travaux qui n'ont pas été faits en 40 ans, a poursuivi Benoît Coquelet. Il faut que l'Etat s'engage. » Gilbert Beaujaneau a ajouté : « le Département va mettre 37 millions pour le contournement de Lussac. On ne pourra pas aller au-delà. »
L'ancien président du conseil général, le Vouglaisien Claude Bertaud, n'entend pas lâcher une affaire qu'il connaît sur le bout des doigts. « On s'est fait couillonner… Je suis écœuré par la mise en œuvre du plan Etat-Région. Si cela n'évolue pas, je créerai une association dédiée à la RN 149. » Et l'ancien patron de la Vienne de plonger dans ces souvenirs. « On doit retrouver un document confidentiel signé du préfet Tomasini qui engageait l'Etat pour le contournement de Vouillé et d'Ayron. »
« Il faut renforcer notre unité, a conclu Philippe Charpentier l'ancien maire de Montmorillon. Si on n'écoute que les technocrates, on n'aura jamais notre parole à donner. C'est un problème d'usage de l'argent public, de notre argent, qui est en cause. Essayons d'être intelligents pour l'avenir. On est prêt à continuer à travailler avec ceux de la RN 149. Mais il fait mettre dans le coup les gens des Deux-Sèvres. Pour être encore plus forts. » Après s'être dit les choses chacun a repris sa route bien décidé à continuer a faire un bout de chemin ensemble.
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