Avec le dossier d'achèvement de l'autoroute 51, c'est la deuxième "Arlésienne" concernant le chef-lieu des Hautes-Alpes, Le projet de la rocade de Gap est même plus ancien que celui de l'autoroute ne reliant toujours pas Gap à Grenoble. L'emprise foncière de la rocade a été inscrite au Plan d'occupation des sols de la commune en 1974, il y a donc 35 ans... Roger Didier est ainsi le troisème maire à prendre en charge le dossier, après Bernard Givaudan (1971-1989) et Pierre Bernard-Reymond (1989-2007).
Avant eux, Émile Didier, père de l'actuel édile, avait sans nul doute déjà planché sur ce dossier avec son équipe municipale. Si, dans la décennie 1970, "cet ouvrage apparaissait comme un projet à très long terme, aujourd'hui il est très justement revendiqué par la population comme une urgence absolue", considèrent les élus du XXIe siècle. Traverser la ville aux heures de pointe engendre des pertes de temps "insupportables." Les carrefours du Cèdre et de l'Europe se sont ainsi bâti une solide réputation d'engorgement. Parmi les plus impatients, certains n'hésitent pas à dire que la rocade aurait pu être réalisée simultanément avec l' A51 si celle-ci avait vu le tracé par l'ouest de Gap (Charance) retenu. "Ce projet, dont la maîtrise d'ouvrage est attribuée à l'État, a beaucoup évolué dans sa conception", précise la municipalité. Au début, il s'agissait d'un ouvrage à gros gabarit: 2 x 2 voies destinées au seul trafic de transit; il ne comptait que quatre carrefours dénivelés, sur une distance de 9 km.
"Aujourd'hui, il s'agit toujours d'une voie nationale de transit mais qui a subi une double évolution: il desservira les quartiers de Gap qui, entre-temps, ont été le théâtre d'une forte urbanisation et il prendra en compte les impératifs contemporains de développement durable, avec une meilleure insertion dans le site et un dimensionnement plus modeste." C'est ainsi que la Rocade, désormais dénommée "boulevard urbain de contournement" sera une route nationale à 2 voies -une dans chaque sens- mais avec neuf carrefours giratoires, e tune vitesse limitée à 70 km/h. "J'espère que d'ici la fin du mandat, c'est-à -dire en 2013 ou 2014, nous pourrons rouler sur la partie centrale de la rocade, sachant qu'il y a 3 années de travaux, dont un ouvrage important sur le torrent de Bonne. Alors, si le chantier débute courant 2011, ce serait très bien", assurait Roger Didier sur les ondes de nos confrères d'Alpes 1.
Le projet vient de connaître une avancée notable en étant inscrit au Programme de développement et de modernisation des itinéraires et la ville a confirmé son engagement financier.
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