gavatx76 a écrit:Nouveau coup d'arrêt pour la déviation d'Evreux.
https://www.paris-normandie.fr/evreux/d ... MC14701793
Actu.fr a écrit:
Déviation sud-ouest d’Évreux. La cour d’appel de Douai stoppe le chantier
Saisie par Évreux Nature Environnement, la Cour d'appel de Douai vient d'annuler l'arrêté préfectoral du 17 juin 2013 autorisant la réalisation de la déviation d'Évreux.
Six ans après avoir déposé un premier recours gracieux pour tenter de stopper le projet de la déviation sud-ouest d’Évreux. 21 ans après une déclaration d’utilité publique prorogée à deux reprises, le chantier à marche forcée du contournement d’Évreux est stoppé net.
Alors que les entreprises se préparaient à enjamber la vallée de l’Iton, l’appel déposé par le collectif Évreux Nature Environnement, composé de plusieurs associations de défense de l’environnement , vient d’aboutir.
La cour d’appel de Douai (Nord) a prononcé le 1 mars 2019 l’annulation totale de l’arrêté préfectoral du 17 juin 2013.
Signés par Dominique Sorain, alors préfet de l’Eure, les 26 pages autorisant le lancement de la déviation tombent à l’eau. « On repart à zéro », résume d’une phrase Jean-Yves Guyomarc’h, le trésorier d’Evreux Nature Environnement.
Lire aussi : Déviation d’Évreux. La préfecture de l’Eure relance les travaux. Le calendrier
Pour Yves Calonnec, les choses sont claires. Selon lui, la décision de la cour d’appel entraîne de fait l’arrêt immédiat du chantier.
« C’est terminé, s’ils continuent cela devient un chantier non autorisé, un chantier sauvage »
Selon ENE, l’audience du 7 février 2019 a débuté par « un brillant exposé du rapporteur public » qui préconisait déjà l’annulation totale de l’arrêté. En cause : le non-respect de la loi sur l’eau dans la traversée de l’Iton. Jacqueline Fihey évoque plusieurs défaillances dans le dossier. « Il manque, dit-elle, une pièce fondamentale, l’avis de l’autorité environnementale qui n’a même pas été demandé ». Yves Calonnec ajoute que durant l’enquête publique plusieurs avis d’organismes n’ont pas été versé aux dossiers alors qu’ils « émettaient des réserves très très fortes sur le tracé ».
Force est la loi
Et maintenant ? La préfecture, qui n’a pas souhaité s’exprimer, peut saisir la Cour de cassation ou revoir le projet en prenant un nouvel arrêté. ENE espère maintenant que le bon sens l’emportera. Que le projet de deux fois deux voies sera abandonné au profit d’une route classique. « La sagesse était de notre côté, le préfet aurait dû suspendre les travaux et attendre tranquillement la décision de justice. La responsabilité est sur ses épaules et non pas sur les épaules de la Justice ou d’ENE ».
Alors qu’ils entendent déjà la colère de tous ceux qui attendant la déviation depuis plus de 40 ans, les membres de l’association répètent qu’ils n’ont jamais eu l’intention de nuire dans ce dossier. « Nous sommes toujours restés dans la légalité. C’est parce que la loi n’est respectée que le tribunal nous a donné raison » précise Danielle Biron, la présidente de l’association des usagers de la forêt d’Évreux et de ses environs.
En espérant que tout le monde comprenne qu’ENE se bat pour préserver la ressource en eau de l’ensemble de l’agglomération Évreux Portes de Normandie. « Dans un contexte de transition écologique tout le monde doit se réjouir » plaide encore Jean-Yves Guyomarc’h. « Qu’est-ce qui est le plus important l’eau ou la mobilité ? ».
G.E. a écrit:Effectivement, si l'AE n'a pas été saisie, c'est une faute de l'Etat... Ca fait perdre de précieux mois !
travaux de sécurisation sur le chantier de la déviation d’Évreux
Stoppés par un jugement de la cour d'appel de Douai, les travaux de la déviation d'Évreux continuent (très provisoirement).
Publié le 4 Avr 19 à 15:16
En début de semaine une pelleteuse s'activait encore sur le chantier du contournement sud-ouest d'Évreux.
Stop ou encore ? C’est la question que les automobilistes (nombreux à emprunter le chemin Potier) étaient en droit de se poser en découvrant, le mardi 2 avril 2019, des engins de terrassement en action sur le tracé de la déviation du sud-ouest d’Évreux.
Les travaux auraient-ils repris malgré la décision de la cour d’appel de Douai ? Non, assure la préfecture de l’Eure. « Il s’agit de menus travaux de sécurisation réalisés à la suite de la suspension du chantier ».
Sans échéance précise quant à la reprise du chantier, la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) de Normandie, maître d’ouvrage du chantier de contournement d’Évreux, fait simplement installer des garde-corps pour sécuriser le chemin Potier et fait profiler les talus pour assurer le bon fonctionnement des évacuations d’eaux pluviales vers le bassin de rétention installé en amont.
benj a écrit:G.E. a écrit:Effectivement, si l'AE n'a pas été saisie, c'est une faute de l'Etat... Ca fait perdre de précieux mois !
Combien cette histoire va coûter aux contribuables ??...
Déviation sud-ouest d’Evreux : la bretelle sud d’Arnières-sur-Iton bientôt ouverte à la circulation
Les travaux de construction de la déviation sud-ouest d'Evreux avance à petits pas, au gré des recours engagés en leur temps par des associations de défense de l'environnement. Le 8 novembre prochain, un nouveau tronçon ouvrira à la circulation avec la mise en service de la bretelle d'Arnières-sur-Iton
La bretelle sud d’Arnières-sur-Iton sera mise en service à la circulation à partir du vendredi 8 novembre 2019, annonce aujourd'hui la préfecture de l'Eure. Ce tronçon routier a été construit dans le cadre de l’aménagement d’ensemble de la déviation sud-ouest d’Evreux.
Sans attendre la reprise des travaux de la déviation, actuellement suspendus depuis mars dernier, l’ouverture de ce tronçon doit permettre de faciliter les conditions de circulation au sud-ouest d’Evreux en fluidifiant et sécurisant le trafic entre la rue Politzer, le chemin Potier et Arnières-sur-Iton. Cette ouverture à la circulation permet par la même occasion de supprimer l’intersection actuelle entre le chemin Potier et la RD55 qui présente des difficultés.
Reprise des travaux d'aménagement en 2021
Par ailleurs, le maître d’ouvrage prévoit le dépôt d’une nouvelle demande d’autorisation environnementale au printemps 2020, après actualisation de l’étude d’impact, en vue d’une poursuite des travaux d’aménagement de la déviation à partir de 2021.
Dans l’attente, le Préfet de l’Eure indique avoir signé le 11 octobre 2019 un « arrêté préfectoral visant à mettre en œuvre des mesures conservatoires pour assurer la sécurité publique et préserver l’environnement ».
Suite à l’annulation fin février dernier de l’arrêté préfectoral loi sur l’eau relatif à la réalisation de la déviation Sud-Ouest d’Evreux, les travaux ont été suspendus par arrêté préfectoral du 8 mars 2019, rappelle la préfecture. Le dossier de demande d'une nouvelle autorisation est actuellement en cours d'élaboration par la DREAL, permettant par la suite la relance des procédures administratives auprès de l'autorité environnementale et de l'enquête publique.
MISE EN SERVICE DE LA BRETELLE D’ARNIÈRES
Conformément à l’arrêté de suspension des travaux, le Préfet de l’Eure a prescrit le 11 octobre dernier par arrêté préfectoral, une série de mesures conservatoires à mettre en œuvre le temps de l’interruption des travaux. Ces mesures visent à assurer la sécurité des personnes et des biens ainsi que la préservation de l’environnement et de la ressource en eau.
Parmi ces mesures, la mise en service des deux bassins d’assainissement, la poursuite de l’évacuation de la décharge sauvage amiantée au nord du chemin Potier et la finalisation de l’ouvrage (PS6) qui est aujourd’hui partiellement construit sont prévues. Afin de pouvoir mettre en œuvre ces travaux, le dévoiement de la circulation du chemin Potier vers la route construite est nécessaire.
Des travaux de reprises et de finitions ont donc été engagés à partir du lundi 14 octobre pour 3 à 4 semaines. Il s’agit de travaux de signalisation horizontale, d’entretien des abords routiers, de pose de panneaux,… A l’issue de ceux-ci, au plus tard le 08 novembre, l’infrastructure sera mise en service.
En parallèle, le travail qui permettra d’aboutir à la production d’un nouveau dossier de demande d’autorisation environnementale pour l’ensemble des autres travaux se poursuit.
G.E. a écrit:J'ai du mal à voir à quoi correspond cette bretelle qui se situe au milieu d'une section non construite !
La Depêche a écrit:
La Région Normandie débloque 2,4 M € pour financer les études de la 2X2 voies Évreux-Chaufour
La Région Normandie vient de débloquer 2,4 M € pour financer les études et l'assistance à maîtrise d'ouvrage pour l'aménagement de la RN 13 entre Évreux et Chaufour-lès-Bonnières.
Publié le 17 Sep 19 à 18:17
Un protocole d’accord pour le doublement de la 2 x 2 voies Évreux-Chaufour-les-Bonnières avait été signé à Évreux en avril 2018 entre Hervé Morin et Guy Lefrand. (@Eure-Infos/La Dépêche)
Avec le contournement sud-Ouest d’Évreux, c’est l’autre serpent de mer de la ville préfecture de l’Eure. Mais cette fois, assure Guy Lefrand, « une étape décisive vient d’être franchie vers la réalisation de la 2 X 2 voies entre Évreux et Chaufour-les-Bonnières (78) ».
Eglament vice-président à la Région Normandie, en charge de l’aménagement du territoire, le maire d’Évreux et président d’Evreux Portes de Normandie mettra la main à la poche. La Communauté d’agglomération Évreux Portes de Normandie participera au financement de ces études à hauteur de 60 000 € par an pendant 5 ans, permettant d’aller jusqu’à l’obtention de la Déclaration d’Utilité Publique.
Un aménagement pour améliorer la liaison vers la Normandie
L’aménagement à 2×2 voies de la RN13 entre Évreux et Chaufour-lès-Bonnières est destiné à favoriser la liaison entre Évreux et l’A13, à améliorer les conditions de sécurité sur cet itinéraire, à fluidifier la liaison vers les territoires à l’ouest de la Normandie et à favoriser le développement économique.
Lire aussi : Après la mort de centaines de volailles, 14 militants de la cause animale jugés le 20 septembre à Évreux
« C’est une opération prioritaire pour nos territoires souligne Guy Lefrand vice président de la Région Normandie, l’amélioration de la liaison entre Évreux et l’A13 va nous relier à l’Ile-de-France, poumon économique de la France. Cette liaison est indispensable pour assurer le désenclavement et le développement économique des territoires à l’ouest de la Normandie » ajoute le président de l’agglomération d’Évreux en remerciant au passage « le président Hervé Morin pour son soutien sans faille dans ce dossier ».
Pour mémoire le protocole d’accord entre la Région et EPN pour le doublement de la 2 x 2 voies Évreux-Chaufour-les-Bonnières a été signé à Évreux en avril 2018.
Par : Charles Giovacchini
La Depêche a écrit:
Evreux-Chaufour, une voie express à 208 millions d’euros !
Avec la 2x2 voies entre Evreux et Chaufour, la Région veut valoriser ses territoires. Mais le projet se heurte à des contraintes agricoles et environnementales.
Publié le 5 Déc 19 à 15:46
Chaque jour, 24 000 véhicules empruntent l’axe Evreux-Chaufour, dont de nombreux poids-lourds. (©La Dépêche)
« Un moment important, mais un projet complexe » Jeudi 29 novembre, le maire d’Evreux Guy Lefrand a baptisé la première étape d’un long processus de concertation, l’esprit tourné vers… 2031, date à laquelle pourrait être livrée la voie express entre Évreux et Chaufour-les-Bonnières !
Moins de terres agricoles
Autour de la table, avaient pris place des élus de l’EPN (Évreux Portes de Normandie) et de la SNA (Seine Normandie Agglomération), des agriculteurs et des membres de la FNSEA 27. Un panel à la hauteur des enjeux, qu’ils soient économiques, politiques ou environnementaux.
Ainsi, l’emprise sur les parcelles agricoles apparaît-elle comme la pierre angulaire d’un projet susceptible de rogner entre 60 et 80 hectares.
« À partir de là, on peut redouter la déstructuration des exploitations et un possible remembrement. Sans oublier que certains paysans possèdent des terres de part et d’autre de la RN13 » suggère un agriculteur domicilié à Aigleville. Réponse du chef de mission, Denis Poret : « Nous allons privilégier les passages supérieurs pour favoriser la circulation des tracteurs. »
Au préalable, le technologue avait retracé l’historique d’un projet pensé en… 1975, abandonné trente-deux années plus tard, puis finalement repris par la Région avec l’élection du président Hervé Morin.
Lire aussi : La Région Normandie débloque 2,4 M € pour financer les études de la 2X2 voies Évreux-Chaufour
Coût estimé de l’infrastructure : 208 M €, sans compter le volume des études (2,5 M €), l’EPN participant à hauteur de 60 000 €/an, et ce pendant cinq ans.
« Un sentiment d’insécurité »
Le projet répond au double souci « d’irriguer le territoire », dixit Guy Lefrand, et de sécuriser un axe qu’empruntent, chaque jour, 24 000 véhicules, dont 7 % de poids lourds à hauteur d’Évreux.
« Ce trafic génère un sentiment d’insécurité, car ça roule relativement vite. Et ce, tout au long de la journée dans la mesure où il n’y a pas d’effet pendulaire. Sur cet axe, on note également 29 accès directs à des carrefours » analyse Denis Poret.
Pour fluidifier l’ensemble, la Région – via sa direction mobilités et infrastructures – envisage de tracer, parfois même en parallèle de l’actuelle RN13, un axe express sur 21,2 km, avec une vitesse limitée à 110 km/h, mais dépourvu d’accès directs, « la route d’aujourd’hui, pouvant, demain, se muer en voie de substitution. »
Mais cette absence d’accès directs ne manque pas d’interpeller les agriculteurs, interdits de séjour sur les futurs carrefours dénivelés et dans la commune de Pacy-sur-Eure !
L’aménagement du secteur pacéen soulève, également, une autre problématique puisque la déviation, inaugurée en 1969, ne peut plus s’inscrire dans le futur tracé. Un viaduc qui enjamberait la Vallée d’Eure ? L’option est posée sur la table…
Une espèce rare d’escargot !
Avec des lois environnementales de plus en plus ‘sophistiquées’, la conduite d’un tel projet relève du travail d’équilibriste, l’arrêt (provisoire) de la déviation Sud-Ouest venant, à point nommé, le rappeler.
« Effectivement, dans ce genre de dossier, les connaissances collectées sur le terrain, lors des décennies écoulées, n’ont plus aucune valeur. Passé un délai de 3 ans, il faut reprendre les études à zéro »admet le chef de mission de la Région. Ainsi, au fil du temps, l’addition est-elle passée de 148 M € à 208 M € !
« Et encore, nous ne sommes pas à l’abri de nouvelles surprises » ironise, à peine, Guy Lefrand. Le président de l’EPN songe, certainement, aux fouilles archéologiques obligatoires dans un secteur où les découvertes pourraient s’avérer spectaculaires. Car le domaine de Gisacum est loin d’avoir révélé toutes ses richesses, et toute son étendue.
Plus ‘saignant’, le patron de l’Agglo suggère même que les écologistes seraient capables de dénicher une espèce rare d’escargot, trouvaille qui aurait pour effet de suspendre le dossier…
Enquête publique en mai 2024
Au vu des lois, des contraintes et du protocole à respecter, on devine un projet de longue haleine.
À lui seul, par exemple, l’inventaire 4 saisons – qui a pour objet de répertorier les espèces animales et végétales – nécessite 15 mois de travail, la Vallée d’Eure, particulièrement riche en biodiversité, étant classée Natura 2000 grâce à ses corridors pour espèces protégées.
« Cet inventaire s’inscrit dans le cadre des études de mise à jour », préambule à la saisine de la Commission Nationale du Débat Public par l’État et aux différents dossiers qui fixent les caractéristiques techniques. Avec, au terme de ce long processus, la validation par les services de l’État.
Chemin faisant, nous arrivons donc en mai 2024, année qui va marquer le début de l’enquête publique… synonyme de marchepied pour lancer les travaux en juillet 2027 !
Dommages collatéraux
On peut s’interroger sur le rapport entre le coût de l’opération et le gain de temps estimé, 10 minutes maximum. Et, éventuellement, écouter les doléances de Guillaume Grimm, maire de Chaignes.
« Dans ma commune, déjà coupée en deux par la RN13, trois restaurants et l’entreprise Correge – qui emploie une centaine de personnes – risquent d’être impactés. D’ailleurs, où en sommes-nous du tracé exact, avec deux options à la sortie de l’autoroute, l’une au Nord, l’autre au Sud ? » interroge l’édile.
Mais il n’est pas le seul à s’avouer perplexe. Jeudi, ses homologues de l’EPN et de la SNA ont mis en balance développement économique et dommages collatéraux, la construction de la voie express pouvant rejaillir sur l’activité de la Base Aérienne 105, du silo de Caillouet-Orgeville, de la bio-pépinière et du Centre de Toxicologie de Miserey, voire du futur Village des marques de Douains.
Pourtant, il en faut davantage pour désarçonner Guy Lefrand qui voit, en ce projet pharaonique, « un atout majeur pour la valorisation des territoires »…
Par : Alain Guillard
G.E. a écrit:Bonne nouvelle ! Le chemin est encore long mais il y a de la volonté.
A noter une addition salée alors que l'on peut quasiment tout doubler sur place et que le gros morceau (déviation de Pacy) a été construit il y a longtemps.
et G.E. :Effectivement, comment cela peut-il coûter si cher alors qu'il s'agit principalement d'un doublement sur place ?
le gros morceau (déviation de Pacy) a été construit il y a longtemps.
L’aménagement du secteur pacéen soulève, également, une autre problématique puisque la déviation, inaugurée en 1969, ne peut plus s’inscrire dans le futur tracé. Un viaduc qui enjamberait la Vallée d’Eure ? L’option est posée sur la table…
!Mais cette absence d’accès directs ne manque pas d’interpeller les agriculteurs
Hanternoz a écrit:La Depêche a écrit:L’aménagement du secteur pacéen soulève, également, une autre problématique puisque la déviation, inaugurée en 1969, ne peut plus s’inscrire dans le futur tracé. Un viaduc qui enjamberait la Vallée d’Eure ? L’option est posée sur la table…
ce qui explique un coût pharaonique et des études et recours sans fin.
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