G.E. a écrit:Certes, mais la circulation est quand même pénible sur cet axe qui date d'une autre époque.
La Montagne a écrit:Tour à tour, le député PS Alain Calmette et le sénateur PRG Jacques Mézard se sont félicités de quelques avancées dans le dossier de la RN 122. Le premier a reçu un courrier du ministre des Transports lui annonçant une hausse de 28 % de l'enveloppe consacrée à ces travaux (de 37 M? à 62,8 M?). Même chose du côté du sénateur cantalien, qui a lui reçu un courrier de Sylvia Pinel, ministre de l'Égalité des territoires et de la Ruralité, avec l'information de l'inscription dans le contrat de plan Etat-Région (CPER) 2015-2020 des opérations d'aménagement de la RN 122. La somme dédiée au contournement de Sansac passe de 37 M? à 54,6 M?. Le créneau de dépassement entre Murat et Massiac, estimé à 10 M? en 2011, sera financé à hauteur de 8,2 M?. Quant à la déviation de Polminhac, qui ne figure pas dans le contrat de plan État-Région, elle devrait être financée par une enveloppe nationale hors CPER.
La Montagne a écrit:Enfin le début des travaux du contournement d’Aurillac
Publié le 03/01/2018 à 08h00
Enfin le début des travaux du contournement d’Aurillac
Dans le Cantal, l’année 2018 devrait être marquée par la construction des premiers ouvrages d’art concernant la déviation de Sansac-de-Marmiesse et le raccordement au contournement sud d’Aurillac.
L’enquête publique relative à la déviation de Sansac-de-Marmiesse et au raccordement au contournement sud d’Aurillac, s’est terminée le 22 décembre dernier. C’était la dernière étape avant le premier coup de pioche.
Depuis des années, la RN 122, la seule route nationale du département, est promise à des travaux d’envergure autour d’Aurillac, longtemps liés à la création de la zone commerciale de la Sablière. Celle-ci encore dans les cartons, en raison des multiples recours, aujourd’hui tous rejetés, qui ont entravé son développement.
Le chantier est resté au point mort, malgré un dossier bouclé (tracé, études d’impact, préconisations). La crise est également passée par là et les restrictions budgétaires au niveau gouvernemental ont fait le reste.
Mais 2018 devrait enfin voir débuter la construction des premiers ouvrages d’art. Après de longues années d’attente, de montages financiers, de préparation et de suivis de dossiers administratifs, la concrétisation approche.
En 2017, une maison à Sansac-de-Marmiesse et deux autres à la sortie d’Aurillac avaient été démolies, en prévision des travaux préparatoires à ce projet routier, qui prévoit le contournement de Sansac et le raccordement au contournement d’Aurillac.
Le chantier prévoit une route de 13 kilomètres dont 10 km de tracé neuf, et 3 km de reprise de voies existantes (l’avenue du Garric à Aurillac et une partie de la RD 920). La section neuve débutera à l’échangeur du Garric. Le tracé contournera la ZAC de Tronquières, croisera l’actuelle RN122 au niveau de la Sablière pour suivre en parallèle, vers l’ouest, la voie ferrée. Il traversera ensuite, en s’inclinant vers le sud, la forêt de Branviel et contournera Sansac-de-Marmiesse par le nord pour se reconnecter à la section existante de la RN122 à l’ouest de Sansac, juste avant le franchissement de la Cère au niveau du pas de Laurent.
Un coût de 54,6 millions d’euros pour ces travaux
Le contrat de plan État-Région 2015-2020 a retenu les travaux de la déviation de Sansac-de-Marmiesse et son raccordement à Aurillac dans leur globalité, à savoir le financement des études, des acquisitions foncières et des travaux, pour un coût de 54,6 millions d’euros, dont 50,46 millions d’euros seront apportés par l’État.
La Communauté d’agglomération du bassin d’Aurillac mettra également la main à la poche, pour une somme qui devrait avoisiner le million d’euros.
Cette déviation est un élément clé de la rénovation de la RN122 (inscrite dans le Schéma national des infrastructures de transport) pour le désenclavement d’Aurillac et un meilleur écoulement des flux nord-est/sud-ouest.
Top départ le 20 février pour le contournement de Saint-Flour
Deux ans de travaux seront nécessaires pour que le contournement de Saint-Flour soit ouvert à la circulation. « Complexe et hétérogène ». Le chantier du contournement de Saint-Flour qui va démarrer le 20 février et s’opérer en deux temps promet d’être très technique. Laurent Bousquet, directeur du chantier pour la société Guintoli, et Jean-Marc Miraud, directeur de projet de la société La Planèze RD 926, le savent. « Surtout en terme de géologie », avouent-ils.
À ces difficultés, s’ajoutent, selon Denis Audouard, directeur adjoint des routes départementales, « le volume des travaux, le nombre d’ouvrages d’art, la voie ferrée qui est un point particulier, mais aussi les procédures qui se sont bien complexifiées ces derniers temps, au niveau environnemental, archéologies préventives ou acquisitions foncières ».
Mais tout a été prévu, planifié, organisé, anticipé pour que les travaux se déroulent dans les meilleures conditions, n’occasionnant qu’une gêne minimale pour les usagers. « Aucune gêne, ça n’existe pas. Il y aura des ralentissements mais tout sera fait pour les limiter », affirme Laurent Bousquet.
Quatre communes traversées
Ainsi, après les étapes de déboisement, décapage, pose de clôtures, travaux d’assainissement, de terrassements, puis de constructions d’ouvrages d’art, au niveau de Roffiac, entre le RD 679 et le virage dit « des casseroles », à partir du 20 février, puis sur le reste du tracé jusqu’à Saint-Flour (Rozier-Coren) dès septembre ou octobre, le tronçon devrait ouvrir ses portes le 5 janvier 2020.
Les éventuelles intempéries qui pourraient freiner l’avancée du chantier ont été incluses dans le calendrier. Cette nouvelle voie de 7,2 km, traversera 4 communes (Saint-Flour, Coren, Andelat et Roffiac) et nécessitera la construction de 13 ouvrages d’art.
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