G.E. a écrit:Et sinon il y a le projet d'A12 pour dégager tout trafic de transit de ces agglos. :roll:
G.E. a écrit:Et sinon il y a le projet d'A12 pour dégager tout trafic de transit de ces agglos.
tanaka59 a écrit:G.E. a écrit:Et sinon il y a le projet d'A12 pour dégager tout trafic de transit de ces agglos.
Parlons " économies " si l'enfouissement coute moins cher qu'une A12 ... ne cherchons pas, enfouissons cette RN10 .
Le Parisien a écrit:
Trappes : l’enfouissement de la N 10 menacé par la dégradation des radars ?
> Île-de-France & Oise > Yvelines | Aurélie Foulon | 27 mars 2019, 16h50 | MAJ : 27 mars 2019, 20h17
Trappes. Prévus pour démarrer en septembre, les travaux d’enfouissement de la route nationale 10, devant la mairie, pourraient être repoussés. LP/A-C.J.
Depuis novembre, les amendes rentrent moins dans les caisses de l’Etat, qui ne serait pas en mesure de tenir ses engagements financiers.
Cette fois, la partie semblait bien engagée. Après 20 ans de discussions et négociations, l’idée de l’enfouissement de la N 10, dont un flot de 80 000 véhicules par jour coupe Trappes en deux, est enfin passée du vague projet à la phase de concrétisation avec les premiers travaux préparatoires lancés à l’automne dernier. Prochaine étape en septembre, avec l’enfouissement de la deux fois deux voies sur la portion qui passe devant la mairie. Sauf que… l’Etat vient d’annoncer en comité de pilotage qu’il n’est pas sûr de pouvoir allonger les 14 M€ promis pour cette année.
Plus de 60 % de radars hors service
A Trappes, le maire Guy Malandain (DVD), retient son souffle. « Tous les partenaires versent en ce moment au pot commun le financement pour lequel ils se sont engagés, afin de lancer les appels d’offres, explique l’élu. Tous les acteurs sont prêts, mais l’Etat a des difficultés de rentrées financières puisque le fond dédié aux travaux routiers est en partie alimenté par le produit des amendes des radars. »
Or, depuis novembre dernier, plus de 60 % des 32 000 cabines automatiques disséminées sur les routes de France ont été mises hors-service : brûlées, cassées, recouvertes de peinture ou emballées de plastique. Et rares sont celles qui ont été réparées. Le centre de traitement des amendes de Rennes tourne au ralenti et les caisses de l’Etat peinent donc à se remplir. D’autant qu’avant même la vague de vandalisme, les recettes liées aux excès de vitesse étaient déjà en baisse de 15 % en 2018. Un sacré manque à gagner, ces amendes ayant rapporté un peu plus d’un milliard d’euros en 2017.
Guy Malandain : « Il a été dit que tous les travaux programmés ne pourront pas être réalisés »
Résultat, « il a été dit en comité de pilotage que tous les travaux programmés cette année ne pourront pas être réalisés comme prévu », s’inquiète Guy Malandain, qui retient son souffle en attendant les arbitrages, même si « la ville et le préfet ont fait le nécessaire et insisté pour que Trappes reste prioritaire. »
Pour mettre toutes les chances de son côté, l’élu propose d’inverser les deux prochaines phases de travaux. « Plutôt que de procéder à l’enfouissement devant la mairie, on pourrait commencer par le carrefour du Pavillon bleu, imagine-t-il. De cette manière, l’Etat pourrait débourser 5 M€ cette année, plutôt que les 14 prévus initialement. Ça ferait moins d’argent à dépenser tout de suite, tout en contribuant déjà à fluidifier le trafic. Je n’ai pas encore de certitude aujourd’hui, mais le couvercle n’est pas sur la marmite. »
Pour le ministère, « les difficultés ont pu être surmontées »
De son côté, le préfet confirme qu’il « accueille favorablement cette proposition ». Reste à connaître la décision de la préfecture de région, qui transmet à la Direction interdépartementale des routes d’Ile-de-France… Laquelle renvoie à son tour vers le ministère des Transports. Celui-ci assure que « les difficultés liées aux moindres recettes des radars pour le financement de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France ont pu être surmontées ». « Cette agence a adopté un budget en hausse de 10 %, à 2,5 Md€ pour l’année 2019 », écrivent les services d’Élisabeth Borne. A suivre…
Visuel de la mairie de Trappes avec la N 10 couverte. AEI / INGEROP / TRAPPES EN YVELINES
DES RÉPERCUSSIONS JUSQU’EN 2020
Au-delà des grands projets structurants, la baisse des recettes des amendes pourrait avoir des répercussions jusque dans les communes. « Les amendes de police représentent chaque année une dotation d’environ 400 000 € reversée essentiellement aux communes de moins de 10 000 habitants pour le financement d’opérations destinées à améliorer les transports en commun ou la circulation routière », détaille le conseil départemental. Cette dotation est versée par le préfet des Yvelines et soumis à délibération au sein du département quant à sa répartition.
Implantation d’abribus, barrières fixes de sécurité, passages piétons, signalisation, éclairage de traversées piétonnes, marquage au sol, cheminement piétons aux abords des établissements scolaires… Cette subvention est à chaque fois « destinée à la réalisation d’un seul aménagement par an et par commune ».
L’enveloppe annuelle correspondant aux amendes de l’année précédente, le conseil départemental n’est « pas en mesure d’évaluer l’impact à ce stade ». Reste à voir ce qu’il en sera l’an prochain.
GPS Nico a écrit:Aïe, plus de recettes issues des sanctions automatiques = plus d'argent pour enfouir la RN10 à Trappes.
GPS Nico a écrit:Toutes les excuses sont bonnes pour retarder d'autant plus les travaux. Bon, si ce délai supplémentaire permet de revenir avec un projet mieux ficelé (carrefours dénivelés), c'est un moindre mal.
GPS Nico a écrit:Pas d'A12 et des miettes pour l'existant qu'on aménage avec peine. Cet immobilisme, quelle plaie ! Assez !
benj a écrit:Le rond-point de la Croix Verte aurait dû servir de leçon ! Eh bah non, L’État veut en construire deux aux extrémités de la section... J’aimerais bien connaître l’économie réalisée par ces deux ronds-points par rapport à des échangeurs dénivelés? Le jour où il faudra déniveler ces deux ronds-points car ils provoqueront d’énormes embouteillages, on constatera que cela n’était pas une économie car cette opération coûtera plus chère que les économies réalisées lors de la construction de ces deux ronds-points... Comment gâcher l’argent public...
Le Parisien a écrit:
Trappes : l’Etat met la main à la poche pour les travaux d’enfouissement de la N 10
Un temps compromis, le financement de ce chantier à 100 M€ a finalement été acté par le gouvernement. Il débutera avant la fin de l’année.
Trappes, novembre 2018. Des travaux préparatoires à l’enfouissement de la N 10 à Trappes avaient eu lieu l’an dernier avec pour but de raccorder les nouvelles canalisations à l’endroit du futur giratoire entre la Nationale et la D 912.
Arrive-t-on, cette fois, au bout du tunnel ? Les travaux d'enfouissement de la N 10 à Trappes devraient enfin débuter au cours du dernier trimestre de cette année, et c'est un « ouf » de soulagement que l'on pousse du côté de la commune. Car après 20 ans de négociations et un contrat signé avec l'Etat, l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines ou encore le département, contrat qui semblait avoir entériné le projet, ce dernier a subi une ultime menace au printemps dernier .
En mars, l'Etat annonçait en comité de pilotage qu'il n'était pas certain de pouvoir donner les 14 M€ promis pour le lancement du chantier en 2019. La faute à des difficultés de rentrées financières, notamment après la dégradation de nombreux radars en France. Sans l'aide du gouvernement, c'est toute la structure du dossier qui était ainsi remise en cause.
Finalement, la bonne nouvelle est tombée à la fin de la semaine dernière. Guy Malandain, maire (DVG) de Trappes, a reçu un courrier d'Élisabeth Borne, la nouvelle Ministre de la Transition écologique et solidaire, dans lequel elle « confirme l'engagement de l'Etat nécessaire à la réalisation des travaux d'enfouissement de la N 10 inscrits dans le contrat de plan État-Région signé le 14 décembre 2016 à Trappes. »
80 000 véhicules passent chaque jour sur cette portion
L'Agence de financement des infrastructures de transports de France (AFITF) a voté un budget de 2 M€ pour cette année. « Cette somme s'ajoute aux participations des autres partenaires et permettra de « lancer » les travaux du carrefour entre N 10 et D 912 ainsi que d'autres travaux préparatoires », précise la municipalité. Au final, avant décembre, des ouvriers devraient s'affairer à la réalisation du giratoire prévu au niveau de ce croisement, en lieu et place des feux tricolores actuels, mais aussi à la construction de murs antibruit.
Il sera temps ensuite de creuser le tunnel sur cette portion de route passant devant la mairie et sur laquelle circulent 80 000 véhicules par jour. L'idée étant de raccorder les deux parties de la commune coupées par la N 10 à l'aide d'un plateau urbain.
Un tunnel surmonté d’un plateau urbain
Le financement a été acté après la proposition de Guy Malandain d'inverser deux phases de travaux. Initialement, c'est l'enfouissement qui devait être effectué avant l'aménagement des carrefours. D'où la réponse favorable de l'Etat, lequel y a vu une opportunité de réaliser des économies sur le budget 2019.
La députée (LREM) de la circonscription Nadia Hai s'est elle aussi « félicitée » de cette annonce. Elle avait, en avril, sollicité « une réponse urgente sur l'engagement financier de l'Etat » insistant sur le fait que « la qualité de vie des habitants de Trappes ne doit aucunement être une variable d'ajustement budgétaire. »
Retourner vers Voies Express & Nationales
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité