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Le maire réclame un échangeur Le projet tel qu'il avait été imaginé en 2009
>Le Parisien>Seine-et-Marne|Sébastien Roselé|21 décembre 2016, 7h00 | MAJ : 21 décembre 2016, 7h11|0
L'intersection actuelle entre la D 27 et la N 3 est très dangereuse.
Jacques Dreveton, maire (SE) de Trilbardou, va prendre sa plus belle plume pour écrire au préfet de région, Jean-François Carenco. La raison ? Il veut absolument qu'un échangeur soit créé entre la D 27, qui mène à la commune, et la N 3 à la place de l'actuelle intersection. « Je veux une bonne fois pour toutes que la Dirif (NDLR : direction régionale des routes d'Ile-de-France) ou la région prennent le problème en main et fasse quelque chose pour qu'on n'ait plus de morts. »
Un mort le mois dernier
Car le problème de cette intersection, c'est qu'elle est très dangereuse. Sur la N 3, les voitures sont limitées à 70 km/h. Les voitures venant de la D 27 doivent marquer l'arrêt au stop. Mais le non-respect du Code de la route et l'absence de visibilité engendre des accidents. La dernière collision grave en date s'est produite le vendredi 11 novembre, vers 22 heures : deux voitures se sont percutées sur l'intersection, faisant un mort, un homme de 40 ans originaire de l'Oise.
Pourtant, plusieurs solutions ont été étudiées depuis très longtemps. « On en parlait déjà en 1974 », confirme le maire. En 2009, un projet très concret d'échangeur avec un pont, deux ronds-points, des voies d'accélération et même un parking est dessiné. « Tout le monde était d'accord », se souvient Jacques Dreveton. Mais en 2014, le projet est annulé. « J'ai écrit au ministre de l'Ecologie de l'époque, Jean-Louis Borloo. J'ai reçu une réponse de son directeur de cabinet. » Un directeur de cabinet qui n'était autre que l'actuel préfet d'Ile-de-France, Jean-François Carenco. Dans cette missive, le directeur de cabinet assurait le maire qu'il allait étudier le dossier et le tenir informé. Jacques Dreveton n'a jamais reçu la moindre réponse.
Contactée, la Dirif indique « ne pas souhaiter s'exprimer sur ce dossier pour le moment ». La direction des routes attend que le maire ait envoyé son courrier au préfet avant de donner des éléments de réponse. La fréquentation sur cette portion de route était de 27 800 véhicules par jour en 2005. La Dirif ne dispose pas de chiffres plus récents.