ministère de l'environnement a écrit:Le projet de voie rapide VR 52 entre la déviation de Rombas et l'autoroute A 4 a été déclaré d'utilité publique le 2 octobre 2007.
Cette procédure qui constitue un préalable à la réalisation des travaux étant achevée, il est désormais possible d'engager en 2009 l'aménagement du carrefour de Jailly avec la route départementale 52 A et son raccordement à l'autoroute A 4 au droit de la commune de Marange-Silvange.
Cet aménagement améliorera la sécurité et la fluidité du trafic au niveau de cette zone d'échange.
S'agissant de la poursuite des travaux entre la déviation de Rombas et le carrefour de Jailly, ceux-ci devront s'inscrire dans le cadre des programmes de modernisation des itinéraires (PDMI). Les arbitrages sur les opérations qui seront retenues dans ce programme sont en cours.
En outre, afin de tenir compte des orientations issues du Grenelle de l'environnement, des études ont été menées pour identifier un scénario d'aménagement du sillon mosellan, entre Toul et Thionville, s'appuyant sur une optimisation du réseau existant et un recours limité aux sections neuves.
La poursuite des études devrait permettre d'analyser les conséquences, sur le trafic de l'A 31, en particulier en traversée et au nord de Metz, des différents scénarios envisagés sur l'ensemble du sillon mosellan et sur la VR 52.
Enfin, cette voie n'est plus une route nationale et relève désormais de la compétence du conseil général de la Moselle. Il n'est donc pas possible, en l'état actuel des études, de se prononcer sur la préservation des emprises réservées.
Le Républicain Lorrain a écrit:Radars : limitation de vitesse illégale sur la N 52
Des centaines d’automobilistes verbalisés à tort ! Faute d’arrêté préfectoral, la vitesse d’une portion de la N 52 n’est pas limitée à 90 mais 110 km/h, comme le prouve un automobiliste devant la justice à Thionville.
Le droit n’est pas moral, mais c’est le droit ! Un automobiliste de Zoufftgen, contrôlé à 157 km/h sur la VR 52 (aujourd’hui D 652) à hauteur de Vitry-sur-Orne le 15 octobre 2010 en récidive de très grand excès de vitesse (plus de 50 km/h au-dessus de la vitesse autorisée) devrait pourtant s’en sortir à bon compte. Le 15 novembre prochain, le tribunal correctionnel de Thionville sera très probablement contraint de le relaxer malgré les évidences.
Après avoir été condamné le 2 juillet 2008 pour un premier écart de conduite, il risquait très gros : selon l’article 413-1 du code de la route, jusqu’à trois mois de prison, 3 750 € d’amende, une suspension de permis de trois ans et même une confiscation de son véhicule. « Il risquait tout bonnement de perdre son permis : sa première condamnation lui avait coûté six points. Là, six points de plus et il était invalidé. Avec toutes les conséquences qui vont avec dans la vie de tous les jours », analyse son avocat florangeois, M e Marc Baerthelé. Ce dernier va alors s’employer à le sortir de l’ornière. Et le juriste va aller de surprise en surprise, dans un dossier qui perdra l’essentiel de sa substance au fil de ses vérifications.
Automobilistes privés de recours
Le principal argument en faveur de son client est que la vitesse autorisée à l’endroit où les gendarmes de la brigade de Fameck ont effectué leur contrôle n’est pas 90 km/h mais bien 110 km/h. Ce qui ferait tomber les poursuites pour très grand excès de vitesse, vu que l’automobiliste ne dépasse le seuil légal que de 47 km/h !
Explications : l’avocat exige, de la Direction interdépartementale des routes Est, la communication du décret qui fixe la vitesse sur cette deux fois deux voies séparées par un terre-plein central, mais la Dir Est traîne les pieds. Il lui force la main en saisissant la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA). Le constat est édifiant : l’arrêté préfectoral du 25 juillet 1996, qui règle la vitesse dans toutes les portions de la VR 52, envisage toutes les sections… sauf celle où le radar est installé ! « C’est très clair : dans le sens Rombas - Vitry, il y a bien une restriction à 90 km/h mais rien dans le sens Vitry – Rombas. La vitesse autorisée est donc bien légalement de 110 km/h malgré l’indication des panneaux. Le parquet ne pourra logiquement pas soutenir les poursuites, mais nous verrons bien », remarque M e Baerthelé.
Mieux – ou pire, c’est selon –, des centaines d’automobilistes ont été verbalisés, au même endroit, depuis deux ans pour des dépassements fantômes des 90 km/h ! « Tant qu’un nouvel arrêté ne sera pas pris, les contrôles radars seront faussés. Je suis certain que bon nombre d’automobilistes ont même perdu leur permis sur cette route », prétend l’avocat.
Un malheur n’arrivant jamais seul pour l’administration, la procédure est entachée d’une autre difficulté : comme l’a confirmé la gendarmerie, hier, l’avis de rétention du permis remis au contrevenant mentionne la Drire-Lorraine comme vérificateur des jumelles Sagem Eurolaser utilisées lors du contrôle. Or, depuis début 2010 et la jurisprudence, seuls cinq organismes spécialisés (lire ci-dessous) peuvent certifier le bon fonctionnement de ces radars.
Enfin, le temps de la procédure devrait (encore) bénéficier à l’automobiliste : si le délit de très grand excès de vitesse n’est plus retenu, il évitera même toute contravention, car celle-ci serait prescrite dès lors qu’aucun acte de procédure n’est venu interrompre le délai d’un an, entre le 7 février 2011 et le 8 février 2012 !
gavatx76 a écrit:D'un chauffard se permettant de circuler à 157 km/h ...
Le Républicain Lorrain a écrit:
VR52 à Marange-Silvange : un chantier, des questions et surtout beaucoup d’inquiétudes
Les riverains du chantier de la VR 52 ont été invités par la municipalité de Marange-Silvange et la Dréal à une réunion d’information sur le déroulement des travaux. Des inquiétudes ont pu être exprimées.
Les travaux de construction du tronçon Rombas-A4 de la voie rapide 52, dite VR 52, ont débuté il y a un an. Cette route traversera Marange-Silvange via un tunnel, appelé tranchée couverte, et comportera une 2 x 2 voies. Olivier Arnoult, de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dréal), a fait le point sur l’avancée des travaux.
« Dans le cadre des travaux préparatoires, le carrefour de la Justice a été reconfiguré. Les parois moulées du tunnel, côté sud-ouest, ont été réalisées, ainsi qu’une issue de secours. Une voie provisoire a été créée, elle deviendra une voie urbaine après les travaux », détaille-t-il. Cette voie urbaine permettra de rejoindre Silvange. « Des travaux de soutènement et de génie civil ne sont pas visibles, mais bien réels dans les tranchées », précise le technicien de la Dréal.
Norbert Mainfray, de la Dir Est présente les travaux en cours : « La circulation a été basculée sur la voie nouvelle et le carrefour a été modifié une nouvelle fois, avec toujours l’interdiction de tourner à gauche. Mais une nouvelle voie de déviation va être ouverte en provenance de Silvange, lorsque le chantier abordera le carrefour de la Justice, de septembre au printemps 2018. Les parois moulées centrales du tunnel, ainsi que celles situées le long de la rue de la Justice sont en cours de construction. » Les dalles, qui formeront ensuite le plafond du tunnel seront coulées cet automne. Pierre Sibi, de la Dir Est, ajoute : « Le local technique et l’autre issue de secours seront également réalisés, avant d’entamer le creusement dit "en taupe" du tunnel. »
Le calendrier établi prévoit l’achèvement des travaux de génie civil pour la fin 2019. Les travaux d’aménagement et de sécurité seront effectués pendant deux ans, de 2019 à 2021 : « Cet ouvrage de 400 mètres de long sera géré conformément à la réglementation des tunnels », précise Norbert Mainfray, en réponse à une question des riverains concernant les risques d’évacuation des eaux lors de précipitations importantes. Les travaux d’aménagement de surface seront réalisés de 2018 à 2021.
Les riverains ont aussi attiré l’attention des responsables du chantier sur plusieurs points, dont les désagréments causés par la poussière, surtout en période de sécheresse. « C’est une obligation pour l’entreprise d’humidifier le chantier, y compris en période de pluie. C’est une contrainte pour eux, mais en cas de non-respect, ils s’exposent à des pénalités financières », convient Norbert Mainfray. Les habitants de la rue de la Justice déplorent l’apparition de nids-de-poule sur la chaussée, suite aux passages des camions, et des difficultés de stationnement. « Les entreprises ont aussi une exigence de propreté et de maintien des routes en état », répond Norbert Mainfray. Yves Muller, maire, s’engage à ce que les nids-de-poule soient rebouchés par les services municipaux et propose de signer un arrêté pour mettre cette rue en sens unique et permettre le stationnement. Les riverains approuvent cette mesure. De même, afin de compléter les mesures de sécurité autour du chantier, la vitesse sera limitée à 30 km/h dans le quartier du Vieux-Moulin et rue de la Justice. « Les arrêtés sont signés », confirme le maire.
Les riverains font ensuite part de leurs inquiétudes quant à l’après-chantier, aux bruits des véhicules, à l’aspect visuel des aménagements de surface, au respect de leur vie privée « visible depuis la route », fait observer l’un d’eux. Olivier Arnoult précise que le recrutement de l’architecte chargé de cet aménagement est en cours : « Son premier travail sera d’organiser des réunions de concertation avec les riverains, îlot par îlot, avant d’élaborer le projet architectural global. »
« Je souhaite que tous les aspects de cet aménagement soient étudiés dans le cadre d’une concertation entre la maîtrise d’ouvrage, la Ville et ses habitants et que personne ne soit lésé », conclut Yves Muller.
G.E. a écrit:Une fois n'est pas coutume en Lorraine, c'est une belle réalisation. Son efficacité pour les automobilistes sera cependant gâchée par les carrefours aux extrémités qui resteront à niveau.
Coltrane a écrit:Vous me faites peur. Ne dites pas qu'il y a un un rond-point au milieu de la tranchée couverte ?
(apparemment non).
Coltrane a écrit:Mais je viens de remarquer que l'extrémité nord du projet qui devait contourner le sud-est de Rombas est passée à la trappe sur les nouveaux plans... On se retrouve avec un raccordement avec un court barreau à la D181 au lieu d'une section qui se raccorde avec une belle courbe à la déviation actuelle. Le résultat d'un recours contre le passage près du golf d'Amnéville ?
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