G.E. a écrit:Dans ce département, tout se fait à l'économie. Ce projet a de la chance d'être urgentissime pour que soit préservé son statut de voie rapide. La D6 voisines et ses utilisateurs n'auront pas cette chance.
Enver a écrit:Feu rouge sur voie rapide ...
http://www.agglo-paysdaix.fr/actualites ... #&panel1-1
G.E. a écrit:Effectivement, ce feu ne fera pas perdre de temps aux voitures étant donnée la saturation de cet axe. Bloqué pour bloqué...
Ecrire "aucune incidence sur le temps de trajet des automobilistes" est d'un cynisme rare.
Les décideurs devraient cependant s'interroger sur les raisons de ce bouchon qui paralyse quotidiennement l'accès aux Milles sur des km, sans parler des rares voies alentour. Il y a 2 investissements urgents à effectuer : refondre l'échangeur A51-D9 (j'avais donné les plans quelque part sur le forum) et créer des voies parallèles à la D9 pour éviter que tout le monde ne s'y engouffre faute d'alternative.
A noter aussi que la vitesse de la D9 a été abaissée à son tour à 90 km/h entre Les Milles et la gare TGV, sans doute par cohérence avec les autoroutes désormais limitées à cette vitesse. Les travaux de doublement du chaînon manquant n'ont quasiment pas progressé en un an...
rafi a écrit:G.E. a écrit:Effectivement, ce feu ne fera pas perdre de temps aux voitures étant donnée la saturation de cet axe. Bloqué pour bloqué...
Ecrire "aucune incidence sur le temps de trajet des automobilistes" est d'un cynisme rare.
Les décideurs devraient cependant s'interroger sur les raisons de ce bouchon qui paralyse quotidiennement l'accès aux Milles sur des km, sans parler des rares voies alentour. Il y a 2 investissements urgents à effectuer : refondre l'échangeur A51-D9 (j'avais donné les plans quelque part sur le forum) et créer des voies parallèles à la D9 pour éviter que tout le monde ne s'y engouffre faute d'alternative.
A noter aussi que la vitesse de la D9 a été abaissée à son tour à 90 km/h entre Les Milles et la gare TGV, sans doute par cohérence avec les autoroutes désormais limitées à cette vitesse. Les travaux de doublement du chaînon manquant n'ont quasiment pas progressé en un an...
J'ai eu cette année à l'institut d'urbanisme de Aix le directeur des transports de la CPA et il nous a expliqué cette histoire de feu et de plus le projet pour le giratoire A51/D9.
Le feu donc ne s'activera que quand il y aura des bouchons et pour laisser passer les bus de la CPA mais surtout la navette Aix - Aix TGV - Marignane !!
La route parallèle a été requalifiée en ce sens.
Mais en ce qui concerne le giratoire A51/D9 de la sortie des Milles en direction de Aix, pour l'instant le seul changement sera la création d'une bretelle réservée aux transports en commun afin que les bus ne soient plus bloqués. Et puis, vers l'an Pèbre, il y aurait potentiellement de façon hypothétique une refonte de cet échangeur des deux côtés (Aix vers Vitrolles et Vitrolles vers Aix) afin d'éviter le cisaillement à l'entrée de la D9 en allant vers Aix TGV / Vitrolles (je le vois tous les jours, ça fout le oaï) et de l'autre permettre une entrée plus fluide sur l'autoroute qu'actuellement (agrandissement à 3 voies probablement).
Mais de toute façon, à la CPA, ce pauvre monsieur a du pain sur la planche ! Entre l'échangeur A8/A51 ou la CPA veut investir à la place des autres de façon urgente, l'échangeur de Pont de l'Arc (avec un projet de suppression des deux giratoires, mise en place de feux adaptés à la circulation) et le projet BHNS, il y a un retard considérable à rattraper !
Aix : élargissement de la RD9 attention, travaux !
http://www.laprovence.com/article/actua ... avaux.html
AIX-EN-PROVENCE / PUBLIÉ LE JEUDI 02/10/2014
Le chantier, dont on cause depuis les années 80, est dans une phase imminente. Un référé aussi
Peut-être dans une trentaine d'années - le temps qu'il aura fallu au projet pour aboutir - se dira-t-on : tout ça pour 3,4 kilomètres de bitume supplémentaires... Le chantier de doublement de la RD9 pourrait, en cet automne 2014, débuter.
De quoi s'agit-il ? Pas de lancer un nouveau satellite dans l'espace, mais d'élargir un tronçon de route, au niveau de Cabriès, qu'empruntent quotidiennement près de 40 000 automobilistes pour s'en aller travailler du côté du bassin d'emploi d'Aix ou celui de Vitrolles, de l'étang de Berre et, accessoirement, prendre un TGV ou l'avion. Malgré les bouchons chronophages. 3,4 kilomètres qui, entre Lagremeuse et la gare, en tombant à une voie, génèrent un goulet d'étranglement.
Le tout dans un environnement contraint, à la fois pour des raisons écologiques et humaines, d'où le feuilleton juridico-protestataire qui ralentit considérablement le dossier porté par le Conseil général, "patron" de la départementale.
Au printemps, les dernières larves de Proserpine déplacées, les ultimes graines de chardon épingle prélevées, les appels d'offres auprès des entreprises ont été épluchés. Les marchés ont été attribués depuis le 1er septembre à Vinci TP et Spada pour le terrassement, Campenon Bernard/GTM et Chantiers modernes pour les ouvrages d'art et Eiffage pour la chaussée.
Des écrans pour les canards
Un trimestre de travaux préparatoires sera nécessaire avant le lancement des travaux, appelés à durer deux ans et demi. Pendant lesquels, assure Jean-François Verpy, chef de service études et travaux à la direction des routes du Conseil général, la situation n'aura rien d'un enfer. Ah. "Il ne devrait pas y avoir d'interactions entre le chantier qui sera fermé et parallèle à la RD9 et la circulation, assure-t-il. Les usagers devraient juste subir quelques modifications de courbures sur l'itinéraire, des ralentissements (mais sur une route qui en subit déjà !). Il n'y aura pas de coupure des voies, du moins, jusqu'à la phase finale du basculement, dans un an et demi. L'acheminement des matériaux se fera en pistes internes."
"Une concertation publique sera d'ailleurs organisée à l'intention du public et des riverains en particulier entre les 14 et 27 octobre, dans une salle municipale que le maire de Cabriès doit mettre normalement à disposition, poursuit Jean-François Verpy. Ceci, pour rassurer sur les nuisances potentielles en terme de bruit, de poussière, de circulation, mais aussi informer des mesures environnementales qui seront mises en place."
Entre 20 et 30 ouvriers travailleront sur le site
Car pendant que germera la graine du chardon à épingle au conservatoire national de botanique de Port-Crau, que grandiront les boutures de laîches pour être replantées aux abords des nouvelles berges du lac, il va falloir s'occuper des pontes de poissons et des prochains hôtes du bassin : les canards migrateurs pour lesquels sont prévus des écrans visuels afin de leur masquer toute image perturbatrice du chantier pendant leur repos hivernal...
Le terrassement va représenter le premier important rendez-vous de ce chantier, avec la couverture partielle du canal de Marseille, le déblaiement du giratoire de Lagremeuse, le franchissement de Baume-Baragne et du canal (le tout sous la vigilance de la communauté urbaine de Marseille et de la Société des eaux de Marseille pour surveiller la qualité de l'eau qui alimente le bassin phocéen avec, notamment, des mesures drastiques de protection avant la moindre plongée de matériel dans le milieu et un barrage flottant contre la dispersion des matériaux fins), la mise en place des échangeurs au regard des lotissements. Entre 20 et 30 ouvriers travailleront ainsi tous les jours sur le site.
L'enveloppe budgétaire s'élève à 41,1 M€... Soit 27 M€ de moins que les études initiales. Un (grand) écart que les fonctionnaires du Conseil général attribuent à une période fort morose pour les entreprises du BTP et une surévaluation des services. En effet...
Sur le terrain juridique et du lobbying
"Nous poursuivons notre opposition sur le terrain juridique", commente Marc Faure, président de l'Association de défense du site du Réaltor (ADSR). À la différence de l'automne dernier, au cours duquel ses militants avaient empêché les premiers travaux de défrichement, il n'y aura pas de manifestation sur le site. Mais un dépôt de référé suspensif du chantier, pour le moins.
L'ADSR, qui regroupe essentiellement des habitants de Cabriès, impactés au premier chef, a fait appel du jugement du tribunal administratif de Marseille qui l'a déboutée de tous ses arguments. Elle a toujours clamé son opposition au projet in situ : elle prône un tracé au nord du bassin du Réaltor qui, selon elle, épargnerait les populations, la faune, la flore, les milieux aquatiques, des nuisances induites par une voie élargie en terme de pollution sonore, visuelle, atmosphérique.
Elle reproche au projet d'obérer toute possibilité d'équipement d'une voie en site propre pour permettre aux transports en commun de relier les centres urbains à la gare TGV et à l'aéroport, au mépris de toute logique environnementale.
"Le tout-voiture est une impasse"
Tous les gouvernements successifs, interpellés par l'ADSR, ont botté en touche. Il y a une dizaine de jours, une délégation de l'ADSR, accompagnée par le maire de Cabriès, a été reçue par la direction transports de la Communauté du pays d'Aix et du Conseil général.
"Des points de convergence avec nos positions apparaissent, souligne Marc Faure, notamment la nécessité de développer une offre de transport en commun davantage attractive en terme de fiabilité de temps de trajet, coût, accessibilité, sur l'axe nord-sud (Marseille-La Duranne/Les Milles) et est-ouest (RD9). Le taux de remplissage des transports en commun croit de 2 à 3 % par an quand le flux de voitures stagne, mais leur utilisation dans les déplacements est de 10 %. On peut mieux faire ! Il semble que nos élus commencent à comprendre que le tout-voiture est une impasse."
L'élargissement de la RD9 semble donc inéluctable, même s'il resterait néanmoins quelques menues acquisitions foncières à finaliser... De là à ce que demain les 2 x 2 voies sont transformées en une voie pour les bus, une pour les véhicules, voilà qui serait une drôle d'ironie de l'histoire.
Pourquoi pas une voie réservée aux bus ?
Alors maire de Cabriès avant l'alternance, Hervé Fabre-Aubrespy avait largement soutenu le tracé nord prôné par l'ADSR. Le projet du Conseil général ? "Une aberration : la voie sera saturée à peine ouverte étant donné le succès de la gare TGV qui ne peut aller que croissant et le développement du site de l'Arbois."
L'échangeur qui va être aménagé avenue Jean-Moulin ? Un aspirateur à voitures, estime le maire, pour les automobilistes venant de Bouc-Bel-Air et alentour pour se rendre à la gare ou à l'aéroport. "On va être asphyxiés et j'entends négocier des améliorations aussi bien en terme de mur antibruit que de sécurité pour les accès."
HFA a débuté des discussions avec le président du Conseil général et la présidente de la Communauté du pays d'Aix, Maryse Joissains, qui développe désormais les transports en commun sur le territoire et promet des transports en site propre pour ces derniers.
Pourquoi ne pas réserver les deux voies sur quatre à venir aux bus ? "On ne prend le bus que s'il circule en toute fluidité et on voit l'engorgement aux abords de la gare TVG de l'Arbois, faute de stationnement suffisant. Ou alors, pourquoi ne pas réfléchir à permettre aux transports en commun d'emprunter la future bande d'arrêt d'urgence ? Cela se fait bien ailleurs !"
Le long, très long chantier
L'élargissement de la RD9 est à l'ordre du jour depuis les années 80. Le Conseil d'État avait retoqué un premier projet du Conseil général en 2003. Huit années avaient été nécessaires pour une nouvelle mouture déclarée d'utilité publique par le préfet en 2011.
Les travaux consistent à élargir sur 3,4 kilomètres, entre l'échangeur de Lagremeuse et celui de la gare TGV, la portion qui tombe de 2 x 2 voies à 2 x 1 voie.
Soit une plateforme de 28,50 mètres, composée de deux chaussées à deux voies de 3,5 mètres, d'accotements de 2,5 mètres et d'un terre-plein central (3,5 mètres). Pour réduire les nuisances sonores seront érigés 5 200 mètres carrés de mur antibruit ou de merlon hauts de 2 à 4 mètres.
Carole Barletta
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