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POURQUOI LA MISE À 2X2 VOIES DE LA N141 EST PREND AUTANT DE RETARD ? - CLA QUESTION
Le dernier tronçon de la Nationale 141, entre Chasseneuil et Exideuil, n’est toujours pas livré et ne le sera pas entièrement avant la fin de la décennie. Pourquoi un tel retard ? Éléments de réponse dans CLa Question.
Voilà trente ans que la mise à 2x2 voies de la nationale 141, dans l’Est de la Charente, est sur la table des décideurs publics. Ce tronçon de 21 km devait être livré fin 2024 pour la section Roumazières-Exideuil, et fin 2027 pour la partie Chasseneuil-Roumazières. Mais en quelques semaines, tout le calendrier a été bouleversé. Incohérences et problèmes dans les études ont retardé le chantier. CLa Question fait le point sur le dossier.
VIDEO. RN 141 : vers une solution à propos du tronçon de 7 km en simple voie entre Angoulême et Cognac ?
Publié le 12/05/2023 à 16h22
Écrit par Morgane Jacob et Noa Thomas
durée de la vidéo : 00h02mn08s
Sur sept kilomètres, le tronçon de la RN 141 qui n'est pas doublé continue de poser problème en Charente. Alors qu'une concertation vient d'être lancée, les riverains et habitants de la zone concernée attendent toujours une solution. • ©France télévisions
Début mai, l’État a lancé une concertation publique au sujet du tronçon de 7 km en simple voie sur la RN 141 entre Angoulême et Cognac. Alors que le sujet fait débat depuis plus de 30 ans, les habitants attendent un dénouement avec impatience.
Tous les jours, 15 000 véhicules empruntent la RN 141, alors pour s'insérer, il faut faire preuve de dextérité, mais surtout de patience. Depuis sa voiture, un automobiliste se désole : "De sept heures du matin à neuf heures et demie, c'est quasiment infranchissable en fait." Il attend parfois jusqu'à cinq minutes pour rejoindre l'artère.
La majeure partie de cette route nationale est en deux fois deux voies, mais sur la portion entre Moulidars et Hiersac, sur environ 7 km, elle n'est pas doublée. À Malvieille, elle passe juste devant chez les Germain, qui ont vu la circulation s'intensifier : "J'habite ici depuis 43 ans, et il n'y a pas d'évolution", déplore Eric. "Vu la circulation qu'il y a à l'heure actuelle, c'est un passager intense."
Un avis d'utilité publique et un projet de déviation avaient pourtant été réalisé il y a près de 30 ans, sans aboutir. "Derrière, ça ne gênait personne, il n'y a pas d'habitation, il n'y a rien", regrette Samia Germain.
Début mai, l’État vient de relancer une concertation préalable avec trois projets : un grand contournement presque similaire au projet de départ, un contournement réduit ou enfin ne réaliser aucune déviation : ce tronçon continuerait donc de passer à Malvieille.
Trois tracés sont proposés par l'Etat pour trouver une alternative à la circulation actuelle entre Moulidars et Hiersac sur la RN141. • © France Télévisions
Sylvie Mocoeur, la maire (LREM) de Moulidars refuse cette dernière hypothèse : "On ne voit pas comment cette route pourrait être à deux fois deux voies, puisqu'il n'y a pas la place nécessaire, donc on écarte complètement ce projet de passer à l'intérieur de Malvieille."
La fin de la concertation publique est prévue pour le 2 juin prochain. Les travaux, eux, ne devraient débuter qu'en 2027.
G.E. a écrit:115 M€ alors que le tracé est connu, les terrains achetés et qu'il n'y a aucun ouvrage exceptionnel ?!.
colvert a écrit:Quant à la recherche d'économies, le projet peut être scindé longitudinalement en deux ce qui permettrait de répartir la charge sur deux CPER.
CHARENTE LIBRE a écrit:Mobilités: la Charente en déroute
En région, mercredi 27 septembre 2023 - 04:00 750 mots, p. 5
La première version du contrat de plan État-Région 2023-2027 est tombée. Elle laisse un goût amer aux élus. Les financements ne sont pas à la hauteur.
Lénaëlle SIMON
Le collectif «Objectif RN141» a prévu de se mobiliser sur la RN141 demain, au départ d’Hiersac pour réclamer la mise à deux fois deux voies de l’ouest de la nationale. Une action qui tombe presque en même temps que la première proposition du CPER, arrivée hier sur le bureau des élus charentais.
Ce contrat de plan État-Région détaille les projets d’infrastructures routières qui seront financés conjointement par l’État, la Région et les collectivités locales entre 2023 et 2027. Les attentes étaient grandes, les désillusions aussi. Seule bonne nouvelle: les 125millions (dont 75 de l’État) pour la déviation de Roumazières, ce qui était en bonne voie.
C’est la douche froide. Seuls 5millions d’euros sont programmés (2,5 de l’État, 2,5 des collectivités locales), ce qui ne couvre même pas les études préalables. Très loin donc des 115 à 125millions d’euros nécessaires à la finalisation de ce tronçon, chiffrage réalisé… avant l’inflation. «
C’est histoire de dire qu’il n’y a pas zéro sur la ligne », déplore Jérôme Sourisseau, président de Grand Cognac et du comité Objectif RN141. C’est surtout, pour lui, l’illustration de «l’erreur historique» du Département de ne pas avoir repris la gestion de la RN141 ouest (entre Saint-Yrieix et Chérac), option rendue possible par la loi l’an passé, qui aurait permis au Département de maîtriser les travaux. Après l’avoir envisagé, la majorité de Bouty avait rétropédalé, avançant des compensations financières insuffisantes. «
Les travaux débuteront désormais au mieux en 2030 ou 2031», regrette Jérôme Sourisseau. «Il faut que l’État amorce la phase de travaux en allant beaucoup plus loin», abonde Philippe Bouty, qui soutient la mobilisation de demain. D’autant qu’il n’y a rien à attendre de la Région qui a annoncé qu’elle ne financerait plus les routes, feuille de route écologique oblige. Pour autant, les élus n’envisagent pas de bloquer la nationale comme avaient pu le faire leurs collègues du Sud Charente en 2009 pour la RN10. C’est la deuxième lame. Le CPER n’acte que 36millions d’euros sur les 200 voire 250millions que nécessite la réfection de la ligne TER Angoulême-Limoges.
«Si on doit mettre 36millions tous les six ans à chaque CPER, on est loin d’être rendus aux 250», lâche Jérôme Sourisseau. « Je ne saute pas au plafond mais je ne suis pas non plus abattu », tranche de son côté Philippe Bouty. D’abord, parce qu’il mise beaucoup sur sa rencontre, le 6octobre, avec deux proches conseillers d’Emmanuel Macron pour plaider la cause de la Charente et de son TER.
Ensuite, parce qu’en regardant dans le détail des financements, il note des marges de manœuvre. Dans cette proposition, l’État met 14,4millions, la Région et les autres collectivités 21,6millions, sachant que le Département a voté 15millions et que la Haute-Vienne serait prête à s’aligner. Philippe Bouty fait donc un appel du pied à son «camarade Alain Rousset », chantre du ferroviaire, plus que des routes.
« Je ne vois pas la Région ne pas faire mieux et ne plus soutenir le TER Angoulême-Limoges.» Lui espère un chèque de 80millions, comme ce qu’elle avait inscrit à son budget en 2021, quitte à le faire déborder sur le prochain CPER. Il appelle aussi « tous les territoires traversés, comme la Charente limousine » à mettre la main à la pâte. « Le Département est un oublié des investissements de l’État, martèle-t-il, rappelant que l’unité de sécurité civile tant espérée a finalement atterri à Libourne. Je n’attends pas un lot de consolation mais qu’on soit reconnu comme un territoire fragile.»
Ce qu’il compte bien faire valoir le 6 octobre. C’est le serpent de mer sur lequel l’État met 22millions d’euros. «C’est une satisfaction, dit Philippe Bouty. L’État finance seul et c’est ce qu’on demandait. Mais le compte n’y est pas. Cela fait trente ans qu’on attend. » 22millions sur les 40 nécessaires, c’est «2,5 carrefours plans sur les cinq qu’il reste.» Ils auraient dû être terminés au plus tard en 2020. Depuis, leur accidentologie continue d’inquiéter.
RN 141 : la déviation de Roumazières repoussée, 16,4 millions en plus
Pour le moment, en attendant la livraison de la déviation de Roumazières, les automobilistes circulent sur une portion de l’actuelle route.
Par Frédéric BERG - f.berg@charentelibre.fr, publié le 22 février 2024 à 18h25, modifié à18h47.
L’ouverture de la déviation de Roumazières est repoussée et l’addition alourdie de 16,4 millions d’euros. Les travaux de la section Chasseneuil-Roumazières annoncés à l’automne.
La mise en service de la section de 2 x 2 voies de la RN 141 entre Roumazières et Exideuil « est désormais prévue au printemps 2025 ». Ce qui était pressenti depuis plusieurs semaines et reconnu par les équipes sur le terrain a été confirmé ce mercredi 21 février par la préfecture : la déviation de Roumazières est reportée au mieux de quelques mois.
[...]
Le radar tourelle a été installé ce jeudi 22 février 2024.
Par Frédéric Berg, publié le 23 février 2024 à 15h44, modifié à16h03.
Un radar tourelle a été installé au bord de la RN 141, dans la traversée de Suaux. Il contrôle la vitesse dans les deux sens de circulation.
Attendu depuis des mois, le radar tourelle de Suaux a été implanté ce jeudi 22 février au bord de la RN 141. Il remplace un ancien radar qui ne contrôlait la vitesse des véhicules que dans le sens Limoges-Angoulême. Celui-ci avait été démonté il y a plus d’un an, lors des travaux pour modifier la chaussée dans la traversée de Suaux. À Cette occasion, la vitesse maximale autorisée a été abaissée à 50 km/h sur plusieurs centaines de mètres et un passage piéton a été matérialisé.
Cette installation intervient sur le tronçon de 8 km entre Chasseneuil et Roumazières, qui sera le dernier à 1 x 1 voies sur la nationale entre Angoulême et Limoges, la partie de Roumazières à Exideuil, actuellement en travaux, devant être mise en circulation dans un an. Le nouveau radar contrôlera la vitesse dans les deux sens de circulation et peut différencier les types de véhicules.
Il fonctionnera jusqu’à la fin des travaux de la 2 x 2 voies, pas avant 2028. Le maire de Suaux, Olivier Périnet, a plusieurs fois souligné la dangerosité de cet axe qui traverse sa commune et qui supporte un trafic de plus de 22 000 véhicules dans les deux sens de circulation, dont 30 % de poids lourds. Ce vendredi 23 février, le nouveau radar ne flashait pas encore.
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