colvert a écrit:Je croyais qu'il s'agissait d'un page du Forum réservée à la RN141 ?
Pmz a écrit:J'ai trouvé une autre vue de cet endroit:
Site de P. Ledoare
Si je me repère bien, on voit la RCEA, devant elle le pont devant servir à son nouveau tracé. A l'arrière plan de la RCEA (donc au nord), on voit une zone plus claire et plus large se prolongeant sur la gauche dans une zone déboisée pour rejoindre la route existante.
A mon avis, il s'agit du tracé de la 2*2 voies conformément au plan suivant:
Openstreetmap
Je ne pense pas qu'ils aient oublié ces travaux qui avaient été justement retardés pour ne pas pénaliser le chantier de la LGV.
La Montagne a écrit:RN 141 Tout en 2 x 2 voies, ce n'est pas pour demain
Les usagers de la route de la mer devront se montrer patients. Le chantier de la mise à deux fois deux voies de la RN 141 entre Roumazières et Exideuil, en Charente, est repoussé à la seconde moitié du contrat de plan. L'enveloppe budgétaire est prévue, mais les travaux ne devraient débuter qu'entre 2017 et 2020. Et encore pas avant que la 2 e partie du contrat de plan ait été renégociée, en fonction de l'évolution des coûts et des crédits consommés par les autres chantiers programmés Idem pour l'électrification de la ligne ferroviaire Angoulême-Saintes-Royan, elle aussi reportée.
miclean a écrit:Pmz a écrit:J'ai trouvé une autre vue de cet endroit:
Site de P. Ledoare
Si je me repère bien, on voit la RCEA, devant elle le pont devant servir à son nouveau tracé. A l'arrière plan de la RCEA (donc au nord), on voit une zone plus claire et plus large se prolongeant sur la gauche dans une zone déboisée pour rejoindre la route existante.
A mon avis, il s'agit du tracé de la 2*2 voies conformément au plan suivant:
Openstreetmap
Je ne pense pas qu'ils aient oublié ces travaux qui avaient été justement retardés pour ne pas pénaliser le chantier de la LGV.
Quand on regarde Google Earth, on peut supposer effectivement que le pont pour la future 2x2 voies soit en construction:
direction Cognac 40 millions d’euros seront alloués au passage à 2x2 voies entre la Vigerie et l’Épineuil, à l’ouest d’Angoulême...
Suspendu depuis 2006 pour cause de Ligne à grande vitesse (LGV), le chantier de mise à 2x2 voies de la RN141 reprendra courant 2015 à l'ouest d'Angoulême, entre le rond-point de l'Épineuil et les hauteurs de La Vigerie. Un itinéraire qui s'affranchira de la traversée de Fléac, côte de la Sainte-Barbe comprise. La mise en service est annoncée pour 2017...
Travaux suspendus depuis 2006 : Les riverains en savent quelque chose, le tronçon Malvieille-Saint-Yrieix s'impose déjà en pointillé dans le paysage. Chaînon à 2x2 voies manquant entre Cognac et Angoulême, déclaré d'utilité publique en… 1996, il a fait l'objet de travaux de terrassement dans les années 2000.
Un chantier suspendu pour cause de Ligne à grande vitesse (LGV) : il a fallu composer avec le tracé de la voie ferrée qui file tout droit à l'ouest de Fléac. Ainsi trouve-t-on ici et là, dans un décor fantomatique, deux ponts enjambant des pistes XXL qui ne mènent nulle part.
Le point de passage sous la LGV : Composer avec le tracé de la LGV, c'est prévoir le point de passage de la future RN 141 sous la voie ferrée, et accessoirement revoir l'angle du tronçon routier de part et d'autre du croisement, avec bretelle de sortie et rétablissement de la Départementale 37 en prime : soit quatre ouvrages d'art qui s'enchaînent à quelques centaines de mètres de celui qui enjambe l'actuelle RN141, sur les hauteurs de la Vigerie.
Reste le chaînon manquant : 5,5 kilomètres, ce n'est qu'une partie du tracé qui reste à aménager pour faire la jonction à 2x2 voies entre Cognac et Angoulême, le sous-tronçon Malvieille-la Vigerie n'étant pas inscrit au CDER 2014-2020. Automobilistes et chauffeurs se consoleront en apercevant à la sortie du hameau de Moulidars les travaux de terrassement de l'hypothétique 2x2 voies : abandonné aux herbes folles, près d'un kilomètre de piste serpente entre les rangs de vigne.
La rocade qui soulagera Fléac : À défaut d'assurer la jonction sur 2x2 voies entre Cognac et Angoulême, le tronçon la Vigerie-L'Epineuil a le mérite de soulager Fléac, par où transitent 14 000 véhicules par jour. « Pour nous, c'est très important, la 141, c'est une barrière. Demain, ce sera la colonne vertébrale », assurait Guy Étienne, le maire de Fléac, en septembre dernier. Il réagissait à l'abaissement de la vitesse de 90 à 70 km/h obtenue par un collectif de riverains. Une nouvelle réglementation signalée par un radar pédagogique depuis vendredi dernier. à l'horizon 2017, c'est moitié moins de trafic qui est attendu sur l'actuelle RN141.
Ils ne veulent pas d'un pont sous leurs fenêtres à La Vigerie
Les habitants du lotissement «Le Cuvot», à Saint-Saturnin, sont en colère contre un projet pour dévier le village en bordure de RN141.
Elle est en pétard mais elle trouve tout de même le moyen d’en rire. «Il va falloir dorénavant que je choisisse bien mes nuisettes, parce que si mon futur fiancé passe par là, ce serait dommage de le louper.» Francine Arnoux habite La Vigerie depuis vingt-trois ans et malgré la petite note d’ironie, ce pont «d’une douzaine de mètres» que l’on projette ici sous la fenêtre de sa chambre, à Saint-Saturnin, au lotissement «Le Cuvot», elle «n’en veut absolument pas».
Comme elle, les riverains de la RN141 sont remontés contre «cette simple piste de travail» coupe la maire, Anne-Marie Bernazeau. Parce que pour eux, ce projet qu’ils ont découvert «presque devant le fait accompli, lors d’une réunion le 20 février dernier dont nous n’avions pas le droit de parler à la presse», dixit Roselyne Caudy, l’une des habitantes du lotissement, est bien engagé. «Nous avons vu des carottages, des études de sol qui prouvent que la Dira et la Dreal (1) y pensent sérieusement.»
Et cette option serait la plus rapide, «des terrains ont déjà été acquis depuis longtemps» abonde la maire tout en assurant bien que «rien, absolument rien, n’est décidé» alors que les habitants redoutent «des travaux à partir du début de l’année prochaine pour une entrée en service dès 2017». L’élue, qui conteste une mise en chantier rapide, dit du reste «comprendre» les préoccupations des riverains. Elle revendique d’ailleurs l’origine de la réunion quand les résidents du lotissement affirment qu’elle est de leur fait, «parce que nous avons rouspété, sinon on ne nous aurait parlé de rien» pense Roselyne Caudy. «Faux: j’y songeais depuis décembre» oppose la maire.
«500 mètres plus loin»
Les gens du Cuvot - qui sont en tout une quarantaine - militent pour un pont plus loin, «500 m plus haut ou 500 m plus bas, là où ça ne gênerait vraiment personne». En 2006, ils ont même présenté leur contre-projet, recalé. Ils ne veulent en tout cas pas avoir la sensation de se retrouver «au milieu d’un grand rond-point», pris en étau entre le pont et l’élargissement envisagé de la route communale «de Beauregard», tout près de leur lotissement.
«À l’heure actuelle, ce sont 240 véhicules qui passent ici en deux jours, demain ce sera forcément beaucoup plus si le pont est construit là» calcule une riveraine. «Nous en avons assez de ces nuisances sonores infernales», conclut Pierre Jarreau, un autre riverain. Les habitants du lotissement attendent depuis des années leur mur antibruit. Il ne sera construit qu’après la mise en deux fois deux voies du tronçon. Et après la construction, ici ou plus loin, de l’inévitable pont.
Le pont de Saint-Saturnin, c’est toujours non
Le 19 juin à 06h00 par Benoît CAURETTE
Les habitants du lotissement du Cuvot, en bordure de RN141, sont toujours opposés au projet de la Dreal, très controversé mercredi. Les riverains ont fait montre de leur colère, mercredi soir.
Un pont sous leurs fenêtres, à l’horizon 2019, ici, en bordure de la RN141, à Saint-Saturnin. Qu’importe que la Dreal (direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) leur donne l’impression qu’ils ont le choix en leur proposant trois scénarios (tout en précisant bien que le premier est fortement privilégié), qu’importe que la copie ait été revue avec un déplacement de l’ouvrage soixante-quinze mètres plus loin: non, définitivement non, la quarantaine d’habitants du lotissement "Le Cuvot" n’en veulent pas.
Comme ils l’avaient fait l’hiver dernier (CL du 10 mars 2015), ils l’ont redit sans détour avant-hier soir à l’espace culturel de la commune, lors d’une réunion publique d’information censée entériner les choses. Fixer un calendrier propret, sans embûches: premiers coups de pioche de la mise à deux fois deux voies à l’automne 2016, aménagement du pont à partir de la fin 2018, et ouverture au tout début de 2019.
Gilles Paquier, chef de service infrastructures et transports à la Dreal et ses collaborateurs en ont pris pour leur matricule. "Cette réunion ne sert à rien, fustige Roselyne Caudy, l’une des habitantes les plus remontées. Vous arrivez avec un projet tout fait, vous n’écoutez rien et ce que vous nous dites est faux."
En cause, des mesures sonores qui seraient clairement en deçà de la réalité: pas plus de 63 dB en journée, alors que les riverains estiment que c’est "au moins le double." Ils n’excluent pas des contre-expertises. Gilles Paquier et ses services assurent en tout cas qu’après la mise en service de l’ouvrage, on n’irait pas au delà de 63 dB en journée et 50 dB la nuit. "De toute façon, quoi qu’on fasse, il y aura toujours du bruit" prévient le chef du service infrastructures.
Le conseil se prononcera à la fin du mois
D’autant qu’il n’y aura pas de mur antibruit ici, tout au plus "soit des écrans, soit de l’isolation de façade." "Nous, on veut vivre dans nos jardins, opposent les riverains. Et on ne vous a pas attendus pour isoler nos façades, depuis le temps que nous vivons au milieu de cet enfer sonore."
La Dreal a beau retourner le problème dans tous les sens, vanter les mérites du projet qu’elle défend - "La commune ne serait pas coupée en deux, les dessertes agricoles seraient préservées et il n’y aurait aucune destruction de bâti [contrairement à ce qui semble incontournable dans la troisième hypothèse présentée aux riverains après la réunion déjà houleuse de février dernier, NDLR]" - rien à faire: "Ce pont, on n’en veut pas, pas plus que de la route qui doit aboutir dans le lotissement" persistent les habitants du "Cuvot", défendant bec et ongles le scénario d’une commune coupée en deux par la RN141.
"Si vous voulez que ce ne soit rien, je ferai remonter" se plie Gilles Paquier.[...]
13 octobre 2015 : 200 riverains sur la RN 141 à Malvieille après la série d’accidents
Gros coup de colère improvisé lundi en fin de journée sur la RN 141. De 17h30 à 18h20, à Malvieille, à hauteur du carrefour de la route menant de Rouillac à Vibrac et de la RN 141 Angoulême-Cognac, la circulation a été fortement ralentie par la présence de pas loin de 200 habitants de Moulidars postés avec pancartes et gilets jaunes.
Le maire Martial Desport et de nombreux élus accompagnaient les manifestants du jour. A l’ordre du jour de la manifestation, qui a provoqué un bouchon de près de 3km: la sécurité dans ce hameau, une semaine après un carambolage de bon matin qui n’a fait que des blessés léger, un mois après un violent face-à-face qui, lui, avait grièvement blessé deux femmes.
Cette manifestation quasi spontanée en a surpris plus d’un par son envergure puisque toutes les personnes présentes habitent Moulidars, 750 habitants, prévenus samedi par une petite information glissée dans les boîtes aux lettres. Nombre d’entre-eux ont pris soin de réaliser des pancartes: «A quand la déviation? », «Ralentissez!», «Nous voulons la sécurité pour tous!», «Y en a marre des accidents».
«Cinq accidents en moins de 2 mois, ça suffit , tonne Martial Desport. On attend quoi, un mort comme à Hiersac, pour se remuer?». Malvieille est le seul village traversé par la RN 141 à la circulation de plus en plus importante entre Angoulême et Cognac. De plus, le maire Martial Desport n’est pas sorti serein d’un entretien avec le président du Département lui déclarant être dans l’impossibilité de s’engager sur une date de travaux
L’accident de trop est dans toutes les têtes. Dans le hameau, les habitants tremblent au moindre bruit de freinage. Le bus scolaire coupe ce carrefour et le bus départemental s’arrête en bordure de route pour déposer des écoliers. Les accidents se répercutent automatiquement sur la sécurité des petites voies communales servant au délestage; les retards sont multiples pour les scolaires et les usagers.
Le maire martèle: «Dans un premier temps, on veut manifester notre mécontentement. Nous, on veut de la sécurité pour tous. La vitesse n’étant pas une cause majeure des accidents sur ce secteur particulièrement accidentogène! Ce n’est pas à nous de proposer des solutions mais aux professionnels de répondre à que faire et quand!».
A la fin de la manifestation, il a lancé un «on se reverra!», qui laisse augurer de nouvelles actions. Nombreuses étaient les personnes à discuter sur une phrase grinçante lue dans le courrier internet de CL: «Il ne faut pas s’aimer pour traverser ce carrefour soir ou matin!».
G.E. a écrit:Il a donc été décidé de couper la poire en deux des deux côtés, en attendant qu'un prochain CPER vienne sans doute tout achever.
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