France 3 a écrit:Périphérique de Tours bouclé ?
Mardi 06 mai 2014 à 11h10
Il avait été enterré par Jean Germain! Le débat sur le périphérique de l'agglomération tourangelle a été relancé par la nouvelle majorité de Droite Babary-Briand
Ils l'ont annoncé l'un et l'autre après les élections, du coup, toutes les communes situées potentiellement sur le territoire du périphérique-nord comme les associations de défense s'inquiètent et chacun commence à ressortir ses arguments.
Le débat existe depuis 35 ans, c'est le cas à Notre Dame d'Oë, commune de 400 habitants au nord de l'agglomération, le maire Jean-Luc Galliot ne refuse pas le débat mais il ne voit pas d'un très bon oeil un périphérique entre Notre Dame d'Oë et Chanceaux sur Choisille...
La Droite tourangelle à peine au pouvoir, elle relance donc le débat sur le bouclage du périphérique de l'agglomération mais d'abord, de quel projet de périphérique s'agit-il ? du périphérique-nord qui se trouverait sur le territoire de Notre Dame d'Oë et Chanceaux ? ou bien du petit périphérique intérieur, l'avenue du Danemark qui existe déjà mais qu'il faut finir car elle se termine par un noeud routier. Pour le moment, nul ne le sait. C'est pour cela que chacun réaffirme ses arguments à commencer par le maire de Notre Dame d'Oê Jean-Luc Galliot, également vice-pdt de Tours Plus favorable au tracé le plus au nord possible, tout proche de l'A28. Mais ce tracé coûterait énormément cher - de 140 à 170 millions d'euros. De son côté, l'association "Le Périph'Nord à la bonne place" prend la défense de l'environnement à l'appui du schéma de cohérence territorial
lanouvellerepublique.fr a écrit: Périphérique est : le débat est rouvert
Les nouvelles majorités de droite à Tours et Tour(s)plus veulent relancer le périphérique, mais à l’est de l’agglo. Certains réaffirment leur opposition.
Le périphérique est… Ce sujet revient après avoir été écarté et il s'annonce clivant, lors des prochains mois. Dès leur élection, ce printemps, Serge Babary, nouveau maire de Tours, et Philippe Briand, élu à la tête de la communauté d'agglo Tour(s)plus, ont affirmé leur volonté de rouvrir les dossiers des périphériques. Boucler le périphérique ouest, et peut-être relancer l'étude concernant un tracé à l'est de l'agglomération.
Oups ! A Larçay, l'Association de défense et recours contre l'implantation du périphérique de l'Est tourangeau (Aderipet) se met de nouveau sur ses gardes. Et Alain Bénard, maire de La Ville-aux-Dames et 1er vice-président de la communauté de communes de l'Est tourangeau (CCET), a lancé une sorte d'appel à la vigilance, jeudi soir, lors de la réunion du conseil communautaire de la CCET.
C'est arrivé en marge d'une petite délibération à la portée importante : le conseil communautaire devait alors désigner ses représentants au sein d'une structure de 48 membres (*) chargés de la gestion du Schéma de cohérence territoriale qui est « le » document de référence, préconisant le cadre des politiques à mener d'ici 2030 dans le large bassin tourangeau en matière de transports, d'urbanisme, etc.
Jusqu'à présent, dans cette assemblée, les forces de Tour(s)plus et des communautés de communes voisines étaient équilibrées. Alain Bénard espère qu'elles le resteront (lire ci-contre) mais s'inquiète du rattachement à Tour(s)plus de la moitié du Vouvrillon : « J'espère que le Vouvrillon conservera huit sièges, comme nous, même s'il n'est plus composé que de trois communes. » Il ne faudrait pas que « Tour(s) plus puisse nous imposer ce qu'il a décidé, il faut faire attention », a-t-il déclaré. Comprendre notamment : attention au périphérique !
" Il faut faire attention "
Jacky Nourry (de l'opposition, à Montlouis), qui est, au contraire, partisan du périphérique, est intervenu pour souligner « la faute d'élu » commise à Larçay où la municipalité a attribué des permis de construire dans une zone « potentiellement touchée par cette infrastructure » dont « le meilleur tracé a été dessiné en 1985 ».
Après la réunion, Alain Bénard a réaffirmé qu'il militait pour la création d'une halte ferroviaire à La Ville-aux-Dames, porte d'entrée de l'est de l'agglomération tourangelle, qui est traversée par les lignes de chemin de fer reliant Tours à Paris et à Bléré.
Ce projet de halte collerait justement à deux préconisations du Scot : s'appuyer sur l'étoile ferroviaire et limiter les nuisances liées aux déplacements automobiles.
(*) C'est le comité syndicat du Smat, syndicat mixte de l'agglomération tourangelle, qui rassemble 363.000 habitants (chiffres Insee 2010), vivant dans les 40 communes réparties entre Tour(s)plus, la communauté de communes (CC) du Vouvrillon, la CC de l'Est tourangeau et la CC du Val de l'Indre.
Maastricht a écrit:L'étude menée par les services départementaux courant 2008 était effectivement joliment ficelée puisqu'elle laissait pas mal de choix possibles ... brèche dans laquelle s'est engouffrée la présidence du CG d'alors en refusant de choisir.
greg59 a écrit:Et il faudra aussi songer à la disparition des CG d'ici un à deux ans, je pense que ce dossier sera géré soit par la future région redessiné ou l'agglo qui aura la charge des infra routière d'agglo
Frédéric SAVIN a écrit:Il me semblait aussi que la réforme avait été adoptée. Je ne sais pas par contre pour les détails, si c'est exactement le projet de Sarko ou un truc remanié.
C'est pour 2016 il me semble.
lanouvellerezpublique.fr, Johan Guillermin a écrit: L'Agglo veut faire sauter les bouchons au nord
Tour(s)plus va engager des études sur le réseau routier nord de l’agglomération. Objectif : apporter des réponses aux points de congestion.
L'appel d'offres a été publié cet été par Tour(s)plus. La communauté d'agglomération est partie en quête d'un expert, dans le cadre d'une mission d'assistance à maître d'ouvrage. Ce prestataire devra réaliser un diagnostic et proposer différents scénarios afin « d'apporter des réponses rapides au traitement des points de congestion routiers identifiés dans le Schéma de cohérence territoriale (Scot) et le Plan de déplacements urbains (PDU) au nord de l'agglomération (voir infographie) ».
En filigrane, on peut évidemment y voir une possible volonté politique de poursuivre la réalisation du boulevard périphérique, dont la section nord-ouest se termine aujourd'hui route du Mans (D 938) dans le voisinage du centre commercial Auchan, à Saint-Cyr-sur-Loire. Dès son arrivée à la tête de Tour(s)plus, Philippe Briand a d'ailleurs déclaré qu'il fallait « arriver à boucler le périphérique ». « Un dossier à rouvrir », a également annoncé le nouveau maire de Tours, Serge Babary, pendant et après les municipales.
Mais de là à ressortir des cartons les scénarios étudiés (puis abandonnés) par le conseil général en 2008 pour le périphérique nord, il y a un pas qui ne sera sans doute pas franchi. « L'Agglo se heurterait à des obstacles juridiques, financiers et environnementaux », souligne un fin connaisseur du dossier. A l'époque, trois tracés avaient été envisagés : l'un passait au sud de Notre-Dame-d'Oé pour rejoindre la D 910 (puis l'autoroute A 10), un autre transitait par le nord de la commune, le dernier rejoignait l'autoroute A 28. La solution la moins onéreuse (scénario sud) était alors évaluée à 95 millions d'euros (M€). Ce qui représenterait aujourd'hui largement plus de 100 M€
Le retour du dossier du périph ?
Trop cher a priori pour l'Agglo, qui se heurterait aussi à l'hostilité de la population et de la municipalité de Notre-Dame-d'Oé. Sans compter que le PDU, fidèle aux orientations du Scot, « privilégie l'aménagement du réseau viaire existant sur la réalisation de nouvelles infrastructures ». Il se murmure donc qu'une solution beaucoup moins onéreuse pourrait être trouvée : prolonger « légèrement » le tronçon nord-ouest du périphérique et lui trouver un raccordement au boulevard André-Georges-Voisin, à Saint-Cyr-sur-Loire, ou à l'avenue du Danemark, à Tours (via la route de Rouziers, D 2 ?).
Des axes à 2 X 2 voies qui, selon les défenseurs de cette option, seraient aujourd'hui capables d'absorber un surcroît de trafic automobile (*). Mais cela imposera des aménagements pour sécuriser les traversées piétonnes et fluidifier la circulation au carrefour du boulevard Abel-Gance et de la D 910. Il faudra également régler le problème de la saturation de l'échangeur de l'A 10, à Sainte-Radegonde, aux heures de pointe, notamment pour les automobilistes venant du boulevard Abel-Gance.
Le dossier ne s'annonce donc pas simple. On devrait y voir plus clair au 1er trimestre 2015 quand le prestataire retenu par Tour(s)plus aura rendu sa copie.
(*) Selon les relevés effectués en 2013, 10.000 véhicules circulent quotidiennement dans chaque sens.
Travaux en 2018 ?
Entre la « définition des contours du projet d'aménagement » et le lancement des travaux sur le terrain, il va falloir sans doute se montrer patient. Si l'on se fie au calendrier prévisionnel (mais non contractuel) publié par Tour(s)plus, le chantier visant à régler les problèmes de congestion sur le réseau routier au nord de l'agglo pourrait ne démarrer qu'en 2018. Entre-temps, il faudra en effet procéder à une déclaration de l'intérêt communautaire du projet (2015), effectuer une concertation publique (2016), choisir les solutions d'aménagement (2017) et monter le dossier de déclaration d'utilité publique. Qui pourrait être obtenue à l'horizon 2018.
J.-G. Paumier : " Trouver un compromis acceptable "
Jean-Gérard Paumier, vice-président de Tour(s)plus chargé des infrastructures et des transports, voit d'un très bon œil que la communauté d'agglomération se saisisse du dossier du réseau routier au nord (qui intègre une réflexion sur le périphérique). « La chance, c'est que Tour(s)plus fonctionne en cogestion (avec des élus de différentes sensibilités politiques, N.D.L.R.). On s'emploiera donc à trouver un compromis acceptable pour toutes les parties concernées », explique l'élu, bien décidé à voir émerger des solutions pour fluidifier la circulation : « Il faut qu'on y arrive. Les Tourangeaux ne pardonneront pas à leurs élus s'il n'y a pas d'avancées pendant ce mandat. »
Parallèlement à ce volet routier, l'Agglo va également se pencher sur l'évolution du réseau de transports en commun bus + tram Fil bleu. En début d'année prochaine, elle devrait ainsi lancer des « études de corridor » (*) dans lesquelles l'offre pourrait être musclée, avec des bus à haut niveau de service ou une deuxième ligne de tramway.
Deux démarches complémentaires, car la « décongestion » du réseau routier passera sûrement aussi par l'amélioration du maillage et de la desserte par les transports en commun de l'agglomération tourangelle.
(*) Vers Saint-Cyr-sur-Loire, l'hôpital Trousseau (à Chambray-lès-Tours), La Riche ou encore Saint-Pierre-des-Corps.
Johan Guillermin
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