Notre principal combat ne consiste pas à truffer le Béarn d'infrastructures coûteuses et inutiles » affirme Jean-Michel Lamaison, le président de l'association Béarn Adour Pyrénées, qui a tenu son assemblée générale hier à Pau.
Pourtant, si on regarde le détail, c'est exactement ce qu'ils proposent !
Je passe sur les projets voués à l'échec par la faute du CG64 qui a lâché la proie pour l'ombre : A650, RN134...
Quant à la LGV, qui la paiera ?
BAP se mobilise de même en faveur de la réalisation de l'échangeur autoroutier de Morlaàs. « Pendant trente ans, nous n'en avons eu qu'un seul sur l'A 64 contre deux à Tarbes et six pour l'agglomération bayonnaise. Cet équipement permettrait aussi bien de desservir les grandes entreprises qu'un futur Parc des expositions, explique-t-il. Il soulagerait également la rocade paloise à condition qu'une gratuité soit instaurée sur l'autoroute, entre l'est et l'ouest de l'agglomération. Cette mesure devrait certes être compensée financièrement par les collectivités locales. « Mais elle coûterait moins cher qu'un élargissement de la rocade, qui est impossible. »
Pourquoi exclure d'emblée une amélioration de la rocade de Pau ? En quoi est-il impossible de créer des créneaux de dépassement et de supprimer des giratoires bloquants ?