Voie sans issue. Les panneaux bleus ont fait leur apparition à l'entrée de la rue Gassion, interpellant quelque peu les automobilistes. Les travaux doivent reprendre lundi 2 septembre sur la rocade d'Oloron, entre le rond-point Borderouge et le talus qui mène au Gabarn. "Les riverains ont été prévenus par courrier que la rue Gassion va être coupée à son extrémité par ce chantier", explique le maire Bernard Uthurry. Un espace de "retournement" sera aménagé. Même si ce barreau de rocade devrait au mieux ne voir le jour que courant 2015.
On sait que la tranche suivante réclame près de 160 000 m3 de remblai pour rallier le Gabarn et le nouveau rond-point de la RN134. Une des hypothèses étudiée consistait à récupérer l'ancien ballast de la voie ferrée entre Oloron et Bedous qui doit être régénérée. Sauf que l'enquête publique s'est avérée défavorable à cette réouverture. "Cette hypothèse est toujours à l'étude", assure Bernard Uthurry. Le préfet devrait rendre son avis sur l'utilité publique de la ligne Oloron-Bedous "à l'automne".
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2 ... 151335.php
dionysos a écrit: 'Faudrait plutôt charger du remblai de la LGV SEA par train jusqu'à Buzy.
Frédéric SAVIN a écrit: Ce qui veut dire que les déblais de creusement de tranchées servent à faire le remblai un peu plus loin, afin d'éviter trop de ponctions ailleurs.
Frédéric SAVIN a écrit:C'est une règle de plus en plus suivie, ça, même pour les travaux routiers où on remploie du matériau de déblai de tel chantier pour le mettre ailleurs pour un autre chantier pas trop loin.
dionysos a écrit:Une vidéo sur les travaux de la RN134, actuellement coupée à la circulation pour primo, une déstabilisation importante de la plate-forme récente à trois voies, engendrant une fermeture au trafic PL transfrontalier de l'axe, et secondo, une chute de rochers qui a entraîné la fermeture de la route menant au tunnel.
Seul le col est donc autorisé aux VLs...
http://video.larepubliquedespyrenees.fr ... 034001.php
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2 ... 199865.php
juju a écrit:Donc résultat : On aurait mieux fait de ne pas écouter Jean Lassalle et de ne pas créer de tunnel routier au fin fond d'une vallée étroite, ni même d'axe international par là. Qu'on aurait pu laisser la vallée en paix au lieu de créer une axe routier large pour 2500 véhicules par jour.
République des Pyrénées a écrit:Haut-Béarn : peu d'espoirs pour les déviations de la RN 134
Par Sébastien Lamarque
"Les déviations d'Asasp et Gurmençon sont plus qu'incertaines." Les informations qui ont filtré du futur contrat de plan Etat-région ne sont pas bonnes pour les membres du Collectif RN 134, présidé par Jean-Claude Elichiry. Réunis en assemblée générale vendredi soir en mairie de Gurmençon, les adhérents ont compris que les espoirs étaient très minces pour les déviations des communes d'Asasp-Arros, Gurmençon, Cette-Eygun et Urdos sur la route nationale.
Le contrat de plan doit prendre le relais de l'ancien plan de développement et de modernisation des itinéraires (PDMI). Visiblement, la déviation Oloron-Gabarn-Gurmençon, d'un montant de 60 millions d'euros, y sera bien inscrite (même si les travaux ne devraient pas démarrer avant fin 2017). Mais les autres déviations risquent d'être à nouveau sacrifiées sur l'autel des restrictions budgétaires. "Je ne suis pas optimiste ni pessimiste mais pour moi la solution est entre les mains de nos politiques", déclare Jean-Claude Elichiry.
"Le Département ne mettra pas un centime"
Sauf que les politiques (parlementaires notamment) ne sont pas là. Et que seul Jean-Pierre Domecq représente le conseil général. "La présence d'un seul élu, ça montre bien l'intérêt qu'ils nous portent, tous ces politicards", s'emporte un adhérent du collectif.
Tous attendaient pourtant des réponses. Lors de la rencontre avec le ministre des Transports Frédéric Cuvillier, ce dernier avait laissé entendre que l'Etat serait présent à condition que les collectivités (Région, Département) s'engagent également. "Une preuve de bonne volonté" en espèces sonnantes et trébuchantes. "Le Département ne mettra pas un centime sur la RN 134 en vallée d'Aspe à la place de l'Etat", rétorque Jean-Pierre Domecq. Même réponse à la Région. En clair, ces collectivités soutiennent les projets de déviations, mais ne mettront pas la main au portefeuille sur un dossier qui incombe, depuis la création du tunnel du Somport, à l'Etat.
"La salade financière, on s'en moque, réagit Jean Gastou, maire de Cette-Eygun. Nous, ce qu'on veut, c'est que la Région et le Département viennent. Vous allez nous faire crever, au sud d'Oloron !" Le conseiller général rétorque que le Département a donné des "signes tangibles" de son soutien, en finançant par exemple "l'aménagement foncier de la déviation de Gurmençon".
Dans les hypothèses financières présentées par le préfet au collectif, l'Etat s'engagerait ainsi sur 7,5 des 15 millions d'euros nécessaires à cette déviation. "Hypothèse ou pas, il en manque la moitié", souffle Jean-Pierre Domecq. L'Etat semble prioriser les infrastructures "en termes de bassins de vie", résume Jean-Claude Elichiry. "Nous, nous représentons 2 000 personnes." Réaction de l'Oloronais Philippe Cier : "C'est de la non-assistance à personne en danger !"
==>> Près de 500 camions par jour en mai 2012
L'assemblée générale a été, pour le Collectif RN 134, l'occasion de rappeler les actions menées depuis 2011 : 7 manifestations sur la route, de multiples réunions avec "les institutionnels" et deux comptages réalisés sur 24 heures, aux mois de mai 2011 et 2012. Le 23 mai 2012, il fut ainsi recensé 493 semi-remorques, 737 poids lourds au total en comptant les camions "seuls" et la circulation locale (carrières, notamment). "Ce sont des éléments factuels, on n'invente rien et ça se recoupe avec les chiffres de la Direction interrégionale des routes Atlantiques (DIRA)", souligne le vice-président Marcel Peyruquet. Un nouveau comptage devrait être réalisé en septembre prochain. "Il n'a pas été possible de le faire en mai puisque la circulation est coupée. Au passage, les Aspois s'indignent que "la sécurité et la tranquillité des habitants de la vallée d'Ossau" semblent mieux prise en considération. Un sentiment d'abandon. Le collectif se réunira pour envisager de nouvelles actions.
L'Eclair des Pyrénées a écrit:Une étape de plus pour la déviation : 77 millions inscrits
21 janvier 2015
infrastructures Le contournement de la ville sera bien inscrit au futur contrat de projet Etat-Région (CPER) 2015-2020. Le chantier de ce tronçon débuterait en 2017.
Soixante-dix-sept millions d'euros : c'est la somme qui sera inscrite dans le prochain contrat de projet Etat-Région (CPER) pour le projet de contournement d'Oloron. Ledit contrat, en cours de négociations entre l'État et le conseil régional, qui courra sur la période 2015-2020, a été présenté la semaine dernière aux principaux exécutifs aquitains (outre la Région, étaient présents les conseils généraux et les agglomérations). « Dans le volet routier du CPER, il y a deux grands gagnants : la Gironde et les Pyrénées-Atlantiques », décrypte un de nos interlocuteurs au conseil général 64. De fait, si le premier territoire se taillera la part du lion en récupérant près de 200 millions pour l'élargissement de la rocade de Bordeaux, le Béarn, avec cette enveloppe de 77 millions, ne passe entre les gouttes des réductions de dotations.
Travaux dès 2017
Concrètement, le financement de l'opération devrait être partagé à parité entre l'État et les collectivités. « Nous sommes en discussion pour prendre la maîtrise d'ouvrage des travaux. Mais l'État restera chargé des études », indique-t-on au Département. Le début des travaux est espéré dès 2017. Et la livraison trois ans plus tard.
Si avec 3 600 mètres, la déviation n'apparaît pas si longue que cela, le coût s'explique par la topographie. Un tunnel doit en effet être aménagé dans le secteur de Soeix. « L'acquisition du foncier doit également être réalisée. »
A noter que, toujours pour la RN134, le CPER 2015-2020 prévoit également des aménagements entre Pau et Oloron mais aussi des entre Bedous et la frontière.
l Éric Normand
Le collectif RN 134 réclame de vrais trottoirs
sécurité Le collectif RN134 a mené une action dans le village d'Asasp, pour démontrer une nouvelle fois la dangerosité de la route pour les habitants.
Les membres du collectif, qui souhaitent, entre autres, qu'une déviation soit mise en place sur les villages d'Asasp et de Gurmençon, ont décidé de montrer le quotidien d'un piéton à Asasp : une chaussée déformée et des trottoirs très étroits par endroits, quand ils ne sont pas inexistants !
Les centaines de camions qui traversent chaque jour le village (sur le tracé du futur axe E7 France-Espagne) ont pu voir hier de nouveaux marquages sur la route, symbolisant la largeur que devraient normalement faire les trottoirs du village, soit un mètre quarante de chaque côté de la chaussée.
Car si la route dépend de la Dira, Roland Laperne, adjoint au maire d'Asasp et membre du collectif RN134, menace : « Les trottoirs dépendent de la commune. On nous parle de normes, les voilà ! Si on met les trottoirs aux normes européennes, il ne restera que cinq mètres de route ! » Et dans ce cas, il deviendra impossible aux camions de traverser le village…
l C. BILLEMONT
en chiffre
Longue de 3,5 kilomètres, la déviation d'Oloron (en vert) doit relier le Gabarn à l'entrée de Gurmençon. © DR
La République des Pyrénées a écrit:Dernière minute ; RN 134 : c'est non pour les déviations
7 février 2015
Le Collectif RN 134 a été reçu jeudi après-midi en préfecture. « Et on a pris des plombs », résume un membre de l'Association pour la réalisation de la déviation d'Asasp (Arda). Les déviations des villages de Gurmençon, Asasp-Arros, Cette-Eygun et Urdos, le long de la RN 134, ne figureront pas au contrat de plan Etat-Région 2015-2020. En clair, « il n'y a aucune volonté de l'État, ni de la Région ni du Département, et nous n'aurons pas non plus de crédits européens », déplore Jacques Lévêque, de l'Arda.
Le sujet devrait donc devenir brûlant dans les campagnes des élections départementales et bientôt régionales. « On ne veut plus de promesse, on veut des actes. »
L'occasion pour le collectif de préciser sa position quant au train Oloron-Bedous. « Le collectif ne nie pas qu'un train Pau-Canfranc pourrait être utile s'il permettait de supprimer le trafic poids lourds de la RN 134. Mais le projet actuel rend cette action impossible et nous sommes contre les dépenses investies dans ce projet au détriment des déviations des villages de la vallée d'Aspe. » l
L'Etat ne financera pas les déviations de la vallée d'Aspe. © Archive
La République des Pyrénées a écrit:RN 134 : « L'Etat n'a pas assumé »
10 juillet 2015
Politique Jean-Jacques Lasserre, président du conseil départemental, fait le point après 100 jours de mandat. Avec l'État dans le collimateur.
Il assure qu'il ne se laissera pas faire. Les 100 premiers jours du mandat de Jean-Jacques Lasserre à la tête du conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques l'ont vu entamer un bras de fer avec l'État sur plusieurs dossiers à très lourds enjeux financiers : la déviation d'Oloron, l'aménagement de la RN134, la participation à la Ligne à grande vitesse (LGV)... Que ce soit vis-à-vis de l'État ou de son prédécesseur Georges Labazée, le patron du Département ne mâche pas ses mots.
Quel a été pour vous le fait le plus marquant de ces 100 jours à la tête du conseil départemental ?
C'est la façon dont le nouvel exécutif s'est installé. Avec l'apport très bénéfique des nouveaux conseillers et des nouvelles conseillères, une formidable envie d'appliquer les lignes sur lesquelles nous nous sommes engagés, et une très grande solidarité.
L'audit que vous avez commandé pointe une situation financière très délicate. Ne refaites-vous pas là le vieux coup de l'héritage ?
Dès mon 1er discours, j'ai assuré que je ne le ferai pas, sauf à y être obligé. Ceci dit, il est indispensable, y compris pour nous-même, que tout ce que nous avons pointé sur l'évolution des finances soit attesté par une expertise externe. Mais cet audit doit aussi nous aider dans la prospective. Il peut nous faire gagner du temps en ciblant ce sur quoi nous pouvons peser. Trop souvent, le calendrier électoral est l'élément le plus important dans la gestion des collectivités locales. Le budget 2015 de la majorité précédente en est l'exemple le plus frappant.
La Région va s'occuper presque exclusivement des dossiers économiques. Le déplorez-vous ?
C'est très préoccupant pour moi. Le Département a été menacé. Mais je pense que le gouvernement et le législateur ont pris peur du vide que cela aurait créé. Et il existe des aspects rassurants dans la loi NOTRe. Il est bon que le Département s'occupe des routes départementales, des collèges, de l'aménagement du territoire. Mais en matière économique, il doit trouver sa place. Même si la Région a l'exclusivité de l'aide aux entreprises, la loi autorise le Département à accompagner, par convention, soit la Région, soit les communautés de communes pour l'immobilier d'entreprise ou les zones d'activité. Il est fondamental que le Département continue à susciter, accompagner et localiser les initiatives sur notre territoire. Je sais trop comment nous avons par le passé réussi à conserver Turbomeca.
Vous êtes monté au créneau sur le financement de la déviation d'Oloron. N'avez-vous pas peur que l'État mette l'argent ailleurs ?
L'État m'accuse d'être à l'origine de ce risque. Je trouve cela indécent et indigne. La RN 134 est un itinéraire dont l'État a la responsabilité. Et depuis l'ouverture du tunnel du Somport, mise à part la déviation Oloron-Bedous, il n'a jamais assumé ses responsabilités. La vérité c'est cela ! Et pour daigner mettre quelques millions dans la déviation Gabarn-Gurmençon qui coûte 77 millions d'euros, l'État sollicite le Département à 50 %, nous demande d'assurer la maîtrise d'ouvrage, et de préfinancer la partie de l'État. Et comme si cela ne suffisait pas, il exige que nous versions les provisions faites pour la LGV si elle se prolongeait au Sud de Bordeaux ! Au regard de la situation financière du Département, c'est impossible !
Que proposez-vous alors ?
Je souhaite d'abord que l'État déploie sur la RN134 les sommes d'argent promises, où il y a d'autres projets de déviation beaucoup plus avancés techniquement. Pour le contournement d'Oloron, j'appelle à ce qu'un tour de table se réalise le plus rapidement possible avec le Département, l'État et la Région. Car j'en appelle aussi à la responsabilité du conseil régional dans cette affaire. Son engagement dans le contrat de plan, pour 96 millions d'euros, dans la liaison ferroviaire Oloron-Bedous, n'est ni opportun, ni prioritaire.
La nouvelle liaison routière Pau-Oloron est-elle définitivement enterrée ?
J'espère que non. Nous avions porté ce dossier dans les années 2005-2007 avant qu'il ne soit sacrifié sur l'autel du Grenelle de l'environnement. J'espère de tout cœur que le désenclavement routier d'Oloron va se poursuivre. Mais entendre dire que je suis responsable de la non-réalisation des engagements de l'État, c'est scandaleux et insupportable.
Pensez-vous réellement pouvoir récupérer les 33 millions d'euros versés pour la LGV ?
Nous allons rencontrer très vite les représentants des Agglos de Pau et Bayonne pour voir quelle est la manière la plus efficace de demander à l'État de revenir sur ces dispositions financières. Je n'ai pas de certitudes, mais nous n'aurons jamais rien si l'on n'engage pas quelque chose. D'autant que toutes les autorisations de programme sur les 67 millions d'euros restants ont été signées par l'ancien exécutif.
Télésiège de Gourette, déviation d'Oloron, l'opposition vous reproche de remettre en cause surtout des projets béarnais...
L'opposition ne va pas construire son destin en s'appuyant sur une rivalité Pays Basque/Béarn. Je trouve cette attitude assez misérable.
Vous parlez beaucoup des économies à réaliser, mais où sont les projets ?
Il y a le plan montagne et la volonté de développer le tourisme sur les destinations. Nous voulons également réanimer le dossier du haut et du très haut-débit. Ce dossier est englué. Nous allons trouver le bon système pour irriguer tout le département. Nous avons remis en route les dispositifs d'aide aux communes. En agriculture, en partenariat avec la Région, nous voulons développer l'installation des jeunes et le soutien à l'élevage (notamment pour la mise aux normes des bâtiments). Nous entendons également intervenir beaucoup plus efficacement sur la promotion des produits du territoire, totalement abandonnée aujourd'hui. Nous sommes déjà rentrés au fond de tous ces dossiers.
l Propos recueillis par Éric Bély
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