L’échangeur de Chantillac sur la RN 10 aux oubliettes
Le 30 mai à 06h00 par Pascal HUORD
Les travaux de la RN 10 se poursuivent. Mais l’État a décidé de supprimer un échangeur qui devait desservir les communes de Bors et Chantillac.
La préfète de région a dit "stop" à l’échanger qui avait pourtant été toujours prévu
"J’ai pris la décision de maintenir le demi-échangeur de Chevanceaux et de réaliser le rétablissement de la RD 133 entre Chantillac et Bors-de-Baignes, par un passage inférieur à la future RN 10, sans dispositif d’échange." Le propos est signé Christiane Barret, la préfète de région, dans un courrier adressé à Jacques Chabot, le président de la communauté de communes (CDC) des 4B le 18 mai dernier. En clair, l’échangeur initialement prévu, inscrit dans le projet, présenté aux élus et soumis à la population dans le cadre de l’enquête publique sur l’aménagement à...
Guillaume a écrit:L'échangeur de Chantillac serait supprimé dans la dernière section en construction entre Chevanceaux et Reignac
http://www.charentelibre.fr/2015/05/30/l-echangeur-de-chantillac-sur-la-rn-10-aux-oubliettes-les-autres-dossiers,2000570.phpL’échangeur de Chantillac sur la RN 10 aux oubliettes
Le 30 mai à 06h00 par Pascal HUORD
Les travaux de la RN 10 se poursuivent. Mais l’État a décidé de supprimer un échangeur qui devait desservir les communes de Bors et Chantillac.
La préfète de région a dit "stop" à l’échanger qui avait pourtant été toujours prévu [...]
G.E. a écrit:L'Etat peut surtout acheter les emprises et réaliser le diffuseur au prochain CPER.
Dès qu’il y a modification substantielle du projet, une nouvelle enquête publique s’impose CE 8 février 1999 Carry, req n° 127651
Une modification substantielle au dossier soumis à l’enquête publique rend nécessaire l’engagement d’une nouvelle enquête publique CAA marseille 3 juin 2004 Ville de Cannes, req n° 99MA00071
Le 3 juillet, le Conseil d'Etat a enjoint à ASF de «cesser tous travaux» sur une partie de l'A89 Bordeaux-Clermont-Ferrand, comprise entre La Bachellerie et Brignac-la-Plaine.[...] Nous nous battons aussi pour un principe qui concerne tous les citoyens : une société d'autoroutes peut-elle faire ce qu'elle veut et réaliser des travaux non conformes à ceux prévus lors de la DUP ?» Aujourd'hui, l'Etat et ASF n'ont d'autre choix que de revenir au projet initial ou de lancer une nouvelle enquête d'utilité publique qui prendra au moins deux ans.
colvert a écrit:Je pensais qu'un échangeur était un ouvrage important du projet au sens du code de l’expropriation et du code de l'environnement et donc que sa suppression était une modification substantielle.
L’échangeur de Bors-Chantillac ressuscité ?
RN 10 L’État aurait revu sa copie. Les élus auraient été entendus. L’échangeur à Bors-Chantillac refait surface dans les discussions
L’échangeur de Bors-Chantillac ressuscité ?
Patrick Jolly, maire de Bors : « Sur les plans de 2008, l’échangeur existait. En mai, il a été gommé. Aujourd’hui, ouf ! Il revient. »
Les élus du Sud-Charente étaient outrés. Et en particulier Patrick Jolly à Bors-de-Baignes et Jean-Luc Marraud à Chantillac. Ils s'étaient vus signifier voici quelques semaines l'abandon total de l'échangeur, prévu de longue date, au carrefour de la RN 10 et des routes de Bors-de-Baignes et Chantillac. Un échangeur qui s'était volatilisé des plans, comme s'il n'avait jamais existé. Comme si l'enveloppe budgétaire n'avait jamais été prévue. L'argument principal ? Trop proche de Chevanceaux, ville riveraine de Charente-Maritime et de son demi-échangeur. Du jour au lendemain, le 29 mai, la préfète de Région en avait averti les élus concernés, sans leur laisser le choix.
Ils étaient en colère
Cette mauvaise nouvelle n'a pas laissé les élus de marbre. Bien au contraire. Elle a provoqué une levée de boucliers, en particulier au niveau de la Communauté de communes des 4B (CdC 4B) que préside Jacque Chabot, par ailleurs conseiller départemental de la Charente. Marie-Line Reynaud, députée, est elle aussi montée au créneau. Elle a alerté la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) en mars. Elle a encouragé les services à retravailler le sujet autour d'une table avec les trois maires concernés de Bors, Chantillac et Chevanceaux.
C'est chose faite. Mercredi dernier, lors d'une réunion à la préfecture, les maires de Bors (Patrick Jolly) et Chantillac (Jean-Luc Marraud, également vice-président des 4B) ont appris de la bouche du préfet Salvador Pérez que le dossier était reconsidéré. L'ouvrage est remis sur le métier. Le préfet a annoncé le retour de l'échangeur.
« Des hypothèses ont été évoquées », freine-t-on du côté de l'État expliquant : « Nous ne ferons pas de déclarations intermédiaires et laisseront la primeur de nos discussions aux partenaires. »
Malgré tout, le maire de Bors se sent soulagé. Même si tout n'est pas réglé définitivement : « Monsieur le préfet s'est montré très rassurant. Il connaît parfaitement le dossier. Il estime d'ailleurs que si l'argent a été prévu pour cette dépense, il n'y a aucune raison de ne pas l'utiliser. » Selon l'élu, la conception même de l'échangeur sera quelque peu revue. Peut-être même au niveau du déplacement pour répondre aux normes de sécurité. L'affaire sera traitée en concertation au niveau des deux Charentes. La nouvelle mouture devrait être présentée en octobre.
Si tout cela se confirme, ces petites communes ne seront pas enclavées. Des entreprises à fort trafic (bois, terre blanche, béton) pourront en bénéficier. Mieux, le projet de zone d'activité envisagé sur ce secteur pourra rester à l'ordre du jour de la (CdC 4B).
Charente Libre a écrit:
Le préfet confirme le retour de l’échangeur sur la RN 10
Le 09 juillet à 06h00
réagirTweeterFinalement, il y aura bien un échangeur sur la RN 10 au sud de la Charente, qui permettra de desservir les deux communes de Bors-de- Baignes et de Chantillac.
Cet équipement, prévu initialement, avait été retiré du projet au printemps par la préfète de région Christiane Barret, indiquant dans un courrier du 18 mai avoir "pris la décision de réaliser le rétablissement de la RD 133 entre Chantillac et Bors- de-Baignes par un passage inférieur à la future RN 10, sans dispositif d’échange."
Elle s’appuyait alors sur des considérations techniques de sécurité, en raison de la proximité du demi-échangeur desservant Chevanceaux.
Les élus du territoire avaient fortement protesté, soutenus par la députée et ils ont pu rencontrer le préfet Salvador Pérez sur ce dossier mercredi dernier. Le représentant de l’État les a totalement rassurés: "Les élus ont joué leur rôle et ont fait valoir un argument qui n’apparaissait pas au départ avec leur projet de zone d’activités et donc de développement, qui ne pouvait être viable que grâce à cet échangeur. J’ai rencontré Christiane Barret sur ce dossier. On a regardé les choses et comme ce n’est pas un problème de crédit, on a remis l’ouvrage sur le métier", indique Salvador Pérez.
En clair, le préfet confirme bien que cet échangeur pourra se réaliser, même si des études complémentaires seront à mener "en parallèle du chantier et sans le ralentir", souligne-t-il.
Ces études porteront notamment sur les conditions de sécurité et l’aménagement d’une voie parallèle souhaitée par les élus, mais non financée par le projet d’élargissement de la RN 10. "Cela ne remettra pas en cause cet échangeur. Il faut simplement regarder comment concilier les contraintes de sécurité et voir comment cette voix parallèle, qui ne sera pas sur le réseau national, pourra être intégrée et dans quelles conditions", conclut Salvador Pérez.
Plus de 68 millions d’euros engagés sur la RN 10
TRANSPORT La mise à deux fois deux voies du tronçon Reignac-Chevanceaux sera finie à temps, selon l’État. Mais sans échangeur à Chantillac
C'est un point noir entre l'Europe du Nord et l'Espagne. Un tronçon de 11,4 kilomètres inadapté au trafic international. Un maigre ruban de bitume où se croisent 12 000 autos et 8 000 camions chaque jour? Reignac-Chevanceaux sur la RN 10 : cauchemar de l'automobiliste et de l'élu local ! Plus pour longtemps? Après bien des atermoiements, l'État a sorti le chéquier. La Région Poitou-Charentes (qui avance quelques fonds pour accélérer le chantier) l'a d'ailleurs aidé à tenir le stylo. Au total, 68,5 millions d'euros ont été mobilisés pour sécuriser l'endroit.
Le terrassement débute
Le chantier de mise à deux fois deux voies du tronçon, entamé en 2013, devrait se terminer comme prévu, à l'horizon 2018. Il avance bien et « prend de l'ampleur », a annoncé la préfecture de Région et le Conseil régional de Poitou-Charentes dans un communiqué commun diffusé ce lundi. En voici quelques extraits : « Dans la section Nord, qui va de Reignac à la RD 2 à Touvérac, la construction des ouvrages d'art a débuté en février 2014. Deux ouvrages ont déjà été réceptionnés ; les trois autres le seront à la fin du printemps. Malgré les conditions climatiques peu favorables et quelques imprévus, les travaux se sont déroulés conformément au planning […].
Selon les services de l'État et les hommes de l'art de la Dreal Poitou-Charentes (1), les travaux de construction de la route débuteront en ce mois de juin 2015. Ils dureront près de deux ans et ont été confiés au groupement Guintoli. Le marché est l'un des plus lourds de l'opération. Il pèse près de 20 millions d'euros. Plus au sud, de Touvérac à Chevanceaux, la construction de trois ouvrages d'art a commencé en avril. Elle se terminera fin 2015 ou tout début 2016.
Le coup de gueule d'Houssin
Bref, tout roule ? Pas vraiment. Oui, reconnaissent les élus du Sud-Charente, le chantier avance mais il y a un « mais » : l'affaire de l'échangeur de Chantillac. L'ouvrage a longtemps figuré sur les plans présentés aux riverains. Il ne l'est plus. Rayé d'un trait de plume pour ne pas « renchérir le coût d'une opération réalisée dans un contexte financier contraint ». Ces mots sont ceux de Christiane Barret, préfète de Région, dans un courrier du 18 mai adressé à Jacques Chabot, président de la CdC des 4B (Barbezieux, Baignes, Brossac et Blanzac). « J'ai pris la décision, écrit Mme Barret, de maintenir le demi-échangeur de Chevanceaux et de réaliser le rétablissement de la RD 133 entre Chantillac et Bors-de-Baignes par un passage inférieur à la future RN 10, sans dispositif d'échange. »
Émoi en Sud-Charente. Chez les élus locaux, on ne comprend pas. Le dossier, sensible, a même fait sortir Pierre-Rémy Houssin de son silence et sa retraite ! Celui qui fut maire de Baignes, député de la Charente mais surtout président du Conseil général de 1982 à 1998 a piqué une colère noir.
Ce coup de gueule peut-il changer la donne ? Pas sûr. Dans ce dossier, l'État s'est souvent présenté aux élus charentais comme un va-nu-pieds, la mine contrite et les poches vides… Là, il paye. Pas tout, certes. Mais il paye…
(1) La Dreal est la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement.
Charente: toute la RN 10 en deux fois deux voies à l’horizon 2019
Dans quatre ans si tout va bien, ce tronçon à 90 km/h en arrivant en Charente depuis le sud ne sera plus qu’un mauvais souvenir.
La Nationale 10 à deux fois deux voies, partout en Charente, à l’horizon 2019. C’est la promesse faite aux élus mercredi après-midi à la préfecture d’Angoulême. Une bonne nouvelle que vient entacher le dramatique accident qui a coûté la vie avant-hier à Clément Germeaux, 24 ans, à Touvérac.
Les voies non doublées de cet axe Reignac-Chevanceaux, dernière grosse zone noire de la RN10 dans le département, ne seront plus qu’un mauvais souvenir d’ici quatre ans sauf impondérables. «Tous les feux sont au vert. Les travaux de la phase un, qui s’étendent sur huit kilomètres entre Reignac et le Château Saint-Bernard, à Touvérac, devraient être achevés mi-2017, confirme, satisfait, Jacques Chabot, le président de la communauté de communes des 4B qui attend cette échéance depuis des années. Dans la foulée, les trois kilomètres de la deuxième phase, entre Touvérac et Chevanceaux, en Charente-Maritime, seront aménagés.»
Mais l’opération s’annonce plus délicate que pour la première phase. Donc plus longue. «Les travaux se feront sur la voie actuelle, sans possibilité de la dévier, ce qui supposera tout un tas de mesures, de sécurité notamment.»
La réunion de mercredi devait par ailleurs apporter aux élus la confirmation officielle que l’échangeur de Chantillac et de Bors-de-Baignes sera bien réalisé alors qu’il était question de l’abandonner, ce qui avait causé quelques crispations. «On a perdu un an en discussions par rapport à cette problématique, mais le chantier en lui-même va vite, dans le sillon des deux contrats de plan État-Région», estime la sénatrice Nicole Bonnefoy. Même si ça peut paraître durer depuis les premiers coups de pioche de 2012, ce qui est surtout long, ce sont les non-décisions ou les décisions stupides qui se sont succédé pendant des années avant le chantier.»
La prochaine étape, pour la parlementaire, devra concerner la mise en sécurité des traversées de la nationale, au nord du département, entre Angoulême et Poitiers, entre autres à hauteur de Tourriers.
Mais pour l’heure, les engagements se portent sur Reignac-Chevanceaux où l’État apportera 61 millions d’euros sur les 85millions de l’opération. «Le taux global des fonds déjà engagés se monte à 44 %», fait savoir la préfecture.
RN 10: le restaurant routier de Touvérac est dans une impasse. Par Pascal HUORD, Il y a 12 jours .
Christophe Rabouté ne possède qu’un terrain nu entre son actuel restaurant et la futur RN 10,
Le restaurant routier qui vit grâce à la RN 10 à Touvérac ne sera bientôt plus visible de la route. Son patron veut le déplacer. Refus de l’administration.
Christophe Rabouté est perplexe. Depuis vingt ans, il gère "Le Casse-croûte charentais". Son restaurant de routiers est installé au bord de la Nationale 10 à Touvérac, encore sur la partie à deux fois une voie."Le Casse-croûte charentais", on ne peut pas le manquer: les panneaux, la grande enseigne rappellent que l’on peut y manger tous les jours. Bref, on le repère de loin.Sauf que bientôt on ne pourra plus le voir: "D’ici la fin de l’année, ils devraient commencer le basculement d’une partie de la RN 10 pour la réalisation d’ouvrages et on ne me verra plus", assure Christophe Rabouté. Sans visibilité, c’est la mort programmée de l’établissement. Car la nouvelle quatre voies de la RN 10 passera environ à 400 mètres...
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