tititlse a écrit:2/ Sachant pertinemment que pour soulager effectivement le périph, il faut aussi axer et développer la politique de TCSP de l'agglo toulousaine de banlieue à banlieue. Actuellement on reproduit à Tlse le schéma parisien : tous les axes de métro, tramway vont passer par le centre de Toulouse. Et donc pour aller de la banlieue sud à la banlieue ouest par exple il faudra inexorablement passer par le centre et changer de ligne de métro, de tramway ou de bus. Bref, même avec les bouchons, les habitudes de déplacement en voiture continueront!
lorp a écrit:tititlse a écrit:2/ Sachant pertinemment que pour soulager effectivement le périph, il faut aussi axer et développer la politique de TCSP de l'agglo toulousaine de banlieue à banlieue. Actuellement on reproduit à Tlse le schéma parisien : tous les axes de métro, tramway vont passer par le centre de Toulouse. Et donc pour aller de la banlieue sud à la banlieue ouest par exple il faudra inexorablement passer par le centre et changer de ligne de métro, de tramway ou de bus. Bref, même avec les bouchons, les habitudes de déplacement en voiture continueront!
Pour les TC, je suis moins pessimiste que toi : le prolongement de la ligne B entre Ramonville et Labège, ainsi que la liaison multimodale sud-est, entre St Orens et Rangueil, devrait soulager la rocade sud entre Rangueil et le Palays. Une des solutions pour soulager les rocades : mieux desservir en TC les immenses centres commerciaux comme Portet.
(ou plus radical : les raser parce que y a pas à dire, c'est de belles verrues )
Quant au grand contournement, je pense que des liaisons multimodales ou du type "rocade arc-en-ciel" de banlieues à banlieues seraient plus efficaces que d'essayer de dévier le trafic de transit, parce qu'il n'est pas acquis que ce trafic se reporte entièrement sur le nouvel axe.
tititlse a écrit:Mais tout ceci ne suffira pas à absorber le trafic (1000 véhicules en plus par mois sur l'agglo). Il faut bien les absorber.
Fantomas a écrit:tititlse a écrit:Mais tout ceci ne suffira pas à absorber le trafic (1000 véhicules en plus par mois sur l'agglo). Il faut bien les absorber.
L'idéal, c'est quand même de les éviter, ou de les atténuer au moins, ces 1000 véhicules en plus. Sinon, jusqu'où iront-nous?
Fantomas a écrit:(c'est marrant cette notion de liberté, toute relative : on est libre avec notre bagnole... mais construisez nous des routes quand même parce qu'on est emprisonnés dans les bouchons.)
MIDI-PYRÉNÉES. DÉSORMAIS APPUYÉ PAR LA RÉGION, LE GRAND CONTOURNEMENT AUTOROUTIER DE TOULOUSE SERA PROBABLEMENT SOUMIS AU DÉBAT PUBLIC EN 2007. RESTE À SAVOIR Oà™ IL PASSERA...
Le grand contournement sur la bonne voie
Vous retrouverez l'infographie Le contournement de Toulouse en téléchargement sur l'édition de la Dépêche du Midi du jour au format éléctronique (PDF) en savoir plus
L'agglomération toulousaine « aura besoin d'un grand contournement autoroutier ». En prenant ainsi position hier, le président de région Midi-Pyrénées, Martin Malvy n'a pas seulement témoigné de l'intérêt qu'il porte à l'avenir de la métropole régionale et aux infrastructures de communication. Il donne du crédit à un projet relancé par la ville de Toulouse en 2006 et qui va avancer en 2007.
Le 15 février, la préfecture de région Midi-Pyrénées remettra à la commission nationale du débat public (CNDP) un document en vue de lancer une consultation des populations au second semestre. La CNDP devra se prononcer sur l'opportunité du débat, l'organiser et remettre les conclusions à l'État. Pour le directeur régional de l'Équipement André Crocherie, « ce semi-contournement sera présenté à travers ses deux dimensions : capter du trafic de transit pour soulager le périphérique toulousain et devenir un outil de l'aménagement du territoire régional ».
Le document remis à la CNDP puis soumis aux populations proposera un itinéraire autoroutier à péage.
Il reliera les autoroutes A61 (Toulouse-Narbonne) et A62 (Toulouse-Bordeaux). À partir de là deux questions se poseront :
1. À quelle distance de Toulouse doit-il passer ? Vingt, trente, quarante kilomètres... Plus cette autoroute sera proche, plus elle captera du trafic du périphérique.
2. Doit-il passer par le nord-est ou le sud-ouest ? Le département du Tarn s'est déclaré intéressé par une autoroute au nord-est qui aurait pour vertu de désenclaver Castres, Revel, Lavaur, Graulhet et d'implanter des pôles d'activité dans ces villes...
Mais un itinéraire au sud qui couperait l'A64 Toulouse-Tarbes absorberait davantage de trafic du périphérique toulousain.
Si le débat public est validé, il se déroulera dans les départements de Haute-Garonne, Tarn, Tarn-et-Garonne, Ariège, Gers. Cela promet des réunions animées.
En revanche, pour le président Martin Malvy, « le grand contournement de Toulouse ne résoudra pas l'asphyxie des périphériques toulousains ».
Paralysées au moindre incident, les « rocades », comme on les appelle encore, reçoivent jusqu'à 130 000 véhicules par jour.
Depuis 1999, la circulation augmente en moyenne de 7,8 % par an. Logique dans une zone qui accueille 19 000 nouveaux habitants par an. Mais 86 % du trafic est interne à l'agglomération, véritable empire de la voiture : deux déplacements quotidiens sur trois s'effectuent au moyen d'un véhicule particulier.
La « rocade bis » permettrait tout juste de stabiliser le trafic au niveau actuel. En revanche, elle ouvrira des possibilités d'aménagements ou de déplacements de zones d'activités et d'habitat.
En revanche, pour les milliers d'automobilistes qui perdent des heures chaque année sur le périphérique, il faudra trouver d'autres solutions.
Avec les retards accumulés par les transports en commun dans l'agglomération, la lenteur des réalisations (14 ans pour la ligne B du métro), la prolifération de lotissements éloignés des lieux de travail et de scolarité dans les banlieues lointaines qui impose le choix de la voiture, on ne voit qu'une option; la patience dans les bouchons !
Pascal Jalabert
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Un vieux projet...
Le grand contournement extérieur à Toulouse est en fait...une vieille idée. Dans les années 1990, il s'appelait la translauragaise et demeurait strictement haut-garonnais. A partir de l'autoroute A 61 à hauteur de Villefranche-de-Lauragais, le tracé obliquait vers Caraman, puis rejoignait la vallée du Girou suivant cet affluent de la rive droite Garonne jusqu'à Castelnau d'Estretefonds à mi chemin entre Toulouse et Montauban. Cette voie passait à 15 kilomètres au nord du périphérique-est de Toulouse. En 1998, le ministre des Transports Jean-Cladue Gayssot a mis un terme à ce projet qui a suscité une vive opposition tant dans sa partie lauragaise que dans la vallée du Girou (Il traversait la circonscription de Lionel Jospin)
Pourquoi tout simplement ne pas reprendre ce tracé? Parce que sur les terrains prévus pour cette rocade, des maisons, des entreprises ont poussé au milieu des champs. Beaucoup d'élus de ces communes se sont même empressés de rendre constructibles des zones susceptibles d'être traversées par cet itinéraire. Il apparaît aujourd'hui impossible de s'approcher à moins de 25 kilomètres de Toulouse.
«Toulouse aura besoin d'un grand contournement»
Martin Malvy estime que « Toulouse a besoin d'un grand contournement éloigné du bâti dense, utile aux départements voisins ». Et d'ajouter : « Ce ne sera pas la seule réponse aux bouchons et aux pollutions du périphérique... » Une façon d'indiquer que la région et son président suivent de très près les dossiers toulousains...
Hier soir, à l'occasion de ses vœux aux élus et acteurs régionaux, Martin Malvy a plaidé pour que la France « surmonte son jacobinisme en mettant en place une grande régionalisation qui montre son efficacité en Espagne, en Allemagne, en Suède. « Pour qu'une aide de l'Europe parvienne à une PME de Midi-Pyrénées, il faut deux ans. Chez nos voisins, quatre mois », a-t-il ajouté. A quelques jours de la signature du contrat de projet qui engage six ans d'actions communes à la région et à l'État, Martin Malvy souhaite « de vraies relations de confiance avec les collectivités », plaçant toutefois le gouvernement devant ses responsabilités, notamment pour rénover les universités et achever les liaisons routières indispensables. P.J.
tonio31 a écrit:Un vieux projet...
Le grand contournement extérieur à Toulouse est en fait...une vieille idée. Dans les années 1990, il s'appelait la translauragaise et demeurait strictement haut-garonnais. A partir de l'autoroute A 61 à hauteur de Villefranche-de-Lauragais, le tracé obliquait vers Caraman, puis rejoignait la vallée du Girou suivant cet affluent de la rive droite Garonne jusqu'à Castelnau d'Estretefonds à mi chemin entre Toulouse et Montauban. Cette voie passait à 15 kilomètres au nord du périphérique-est de Toulouse. En 1998, le ministre des Transports Jean-Cladue Gayssot a mis un terme à ce projet qui a suscité une vive opposition tant dans sa partie lauragaise que dans la vallée du Girou (Il traversait la circonscription de Lionel Jospin)
Pourquoi tout simplement ne pas reprendre ce tracé? Parce que sur les terrains prévus pour cette rocade, des maisons, des entreprises ont poussé au milieu des champs. Beaucoup d'élus de ces communes se sont même empressés de rendre constructibles des zones susceptibles d'être traversées par cet itinéraire. Il apparaît aujourd'hui impossible de s'approcher à moins de 25 kilomètres de Toulouse.
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