Bonsoir,
G.E. a écrit:On peut supposer qu'une décision avec de telles implications sera précédée d'une étude d'impact, avec large concertation, etc. Comme on le fait pour tout autre projet d'infra de transport.
J'ai envie de dire non malheureusement .
C'est le scénario C qui a été retenu :
Quelques éléments qui ont de quoi faire bondir au plafond :
1) En interdisant l'A620 à une partie du trafic, on crée une discontinuité autoroutière , le tout en reportant le trafic sur un voirie secondaire qui n'est pas terminée (dixit la rocade Arc en Ciel).
2) La rocade Arc en Ciel va agir comme un goulet d'étranglement vers l'A64, car la Métropole de Toulouse a récupéré la gestion de cet axe (busway et piste cyclable y sont prévues).
3) Si on crée un goulet d'étranglement quid du report de trafic sur le réseau secondaire (pollution, ralentisseurs, feux mal synchronisés, trafic dans des quartiers résidentiels, voirie inadaptée ...) ?
4) On déduit clairement que la rocade Arc en Ciel va servir d'itinéraire de délestage :
Le périmètre concerne principalement la commune de Toulouse, mais aussi une petite partie de Tournefeuille et une petite partie de Colomiers. « Une partie de la rocade ouest est inclue dans le périmètre. Son inclusion permet d’améliorer considérablement la performance de cette ZFE », précise François Chollet.
Après le jeu des chaises musicales des transferts voiries entre Etat/CG31/Métropole de Toulouse, cela ne choque personne dans les cabinets de nos politiques/d'urbanismes d'être face à une telle situation contradictoire ? :shock:
Pour imager la situation, prenez un plombier qui vient chez vous. Vous propose de changer votre tuyaux d'évacuation bouché par un tuyaux encore plus petit. C'est complétement con et idiot comme raisonnement, pourtant on est bien dans une situation ubuesque.
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https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-voici-combien-de-vehicules-polluants-seront-bannis-avec-la-mise-en-place-de-la-zfe_38053048.html
Toulouse. Voici combien de véhicules polluants seront bannis avec la mise en place de la ZFE
Alors qu'une zone à faibles émissions doit progressivement entrer en vigueur à partir de 2021 à Toulouse, combien de véhicules polluants seront interdits de circuler en 2024 ?
La circulation des véhicules les plus polluants va devenir beaucoup plus réglementée à partir du printemps 2021, avec la mise en place de la future zone à faibles émissions (ZFE) à Toulouse.
« Une des ZFE les plus ambitieuses de France »
Pour rappel, une quinzaine de métropoles ont l’obligation de mettre en place de telles zones afin d’améliorer la qualité de l’air, un sujet sur lequel la Commission européenne et le Conseil d’Etat n’ont pas manqué d’épingler la France, qui est sommée d’agir et menacée de lourdes sanctions financières dans le cas contraire.
« Nous avons une des ZFE les plus ambitieuses de France' », s’est réjoui vendredi 11 décembre 2020, Jean-Luc Moudenc, lors du traditionnel point presse d’avant conseil municipal, où les élus, avant ceux de Toulouse Métropole, doivent approuver le projet.
« La qualité de l’air, il faut le dire et même si ça dérange certains esprits, est en constante amélioration à Toulouse. Pour autant, nous voulons améliorer la situation en particulier pour les personnes qui sont surexposées aux rejets émissifs polluants », a ajouté le maire de Toulouse, qui indique que cette ZFE toulousaine entrera en vigueur « en avril ou mai 2021 ».
L’adjoint en charge de l’environnement, François Chollet, donne des précisions supplémentaires : « La création de cette ZFE va permettre à 170 000 personnes de voir la qualité de l’air s’améliorer. Si on compare cette ZFE à celles de Paris, Grenoble et Lyon, je pense que nous avons une ambition supérieure qu’à Grenoble ou à Lyon où les véhicules légers ne sont pas concernés par la ZFE, où alors pas avant 2030, pour ce qui est de Grenoble ».
Pourquoi mettre en place une ZFE ?
« L’enjeu principal, c’est qu’à travers l’amélioration de la qualité de l’air, on diminue l’incidence de maladies chroniques, en particulier chez les personnes surexposées aux polluants. Toulouse est concernée par l’un des trois polluants majeurs responsable de la pollution de l’air : les oxydes d’azote pour lesquels il existe une surexposition et nous sommes au delà des normes », reprend François Chollet. Qui étaye :
Le nombre de personnes exposées de façon chronique baisse régulièrement mais il y a encore 7000 personnes qui sont exposés de façon chronique sur le territoire de la ville aux oxydes d'azote. Il y en avait plus de 20 000 en 2014. Nous sommes dans une courbe descendante mais 80% des oxydes d'azote sont créés par les véhicules. La ZFE, c'est donc un périmètre géographique au sein duquel les véhicules les plus polluants ne pourront plus circuler.
Un périmètre large, qui inclue une partie de la rocade
Le périmètre concerne principalement la commune de Toulouse, mais aussi une petite partie de Tournefeuille et une petite partie de Colomiers. « Une partie de la rocade ouest est inclue dans le périmètre. Son inclusion permet d’améliorer considérablement la performance de cette ZFE », précise François Chollet.
Pour ce qui est de son application, Toulouse a choisi, comme d’autres métropoles, la progressivité.
16% du parc roulant banni en 2024, soit 47 000 véhicules estimés
« On va d’abord viser les véhicules utilitaires et les poids lourds. Les véhicules individuels ne seront concernés que dans un second temps. La progressivité va aussi s’appliquer en fonction de la situation de pollution des véhicules, calculée via la vignette Crit’air. La mise en œuvre de cette mesure sera donc étalée sur 4 ans », a souligné Jean-Luc Moudenc.
Concrètement, cette ZFE, qui sera opérationnelle 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, va progressivement interdire certains types de véhicules.
Ces interdictions concerneront :
2021 : Poids lourds et fourgonnettes (vignette Crit’air 5 et NC), ce qui représenterait 0,46% du parc roulant.
2022 : Poids lourds et fourgonnettes (vignette Crit’air 5, 4 et NC), ce qui représenterait 1,76 % du parc roulant.
2023 : ensemble des véhicules (vignette Crit’air 5,4 et NC), ce qui représenterait 4% du parc roulant.
2024 : ensemble des véhicules (vignette Crit’air 5,4 et 3 et NC), ce qui représenterait 16% du parc roulant.
Au total, en 2024 plusieurs dizaines de milliers de véhicules considérés comme étant les plus polluants seront interdits de circulation au sein de cette ZFE. D’après les informations recueillies par Actu Toulouse, et selon les estimations de Toulouse Métropole, 47 000 véhicules pourraient donc être interdits de circuler à partir du 1er janvier 2024. Un chiffre à prendre avec précaution car il peut évidemment être amené à évoluer en fonction des usages, mais qui donne une idée de l’ampleur de la mesure.
Des aides à la conversion
Au fur et à mesure des années, l’interdiction des véhicules les plus polluants pourrait donc permettre de faire baisser significativement le nombre de personnes exposées à des forts taux de dioxyde d’azote (à partir de 2024, moins de 2000 personnes pourraient être encore concernées, selon les estimations d’Atmo Occitanie, ndlr).
« Pour aider à la conversion des véhicules les plus polluants, nous avons mis en place des aides, avec un système de primes », a par ailleurs rappelé Jean-Luc Moudenc. Des primes qui peuvent atteindre plusieurs milliers d’euros, en fonction des conditions de ressources.
Quels seront les contrôles ?
Quels seront les moyens mis en place pour contrôler les véhicules et vérifier que les nouvelles règles soient respectées ?
« Ce qui est prévu, c’est que les contrôles soient automatisés, via un système de caméras. Les 15 métropoles concernées bénéficieront du même système de contrôle. L’Etat est en train d’étudier les logiciels qui permettent de le faire mais sincèrement, je ne suis pas certain que nous aurons des contrôles automatisés dans le courant de l’année 2021. Ca sera plutôt en 2022″, a indiqué François Chollet, vendredi.
« En 2021, après une phase de pédagogie, il y a aura des contrôles de la police municipale qui pourront être réalisés », a ajouté l’adjoint au maire de Toulouse. Rappelons qu’en cas de non respect de la ZFE, l’amende est de 68 euros et peut monter jusqu’à 135 euros pour les poids lourds.
Que va-t-il se passer d’ici le printemps 2021 ?
Le dossier de la ZFE devra être voté par les élus de Toulouse Métropole, lors d’un conseil métropolitain prévu la semaine prochaine. Ensuite, une consultation sera lancée en début d’année 2021. « Il s’agit d’une consultation citoyenne qui durera deux mois et qui sera organisée par Toulouse Métropole, par voie numérique », a indiqué François Chollet.
La ZFE entrera en vigueur « en avril ou en mai 2021 ».