djakk a écrit:Et si au lieu de construire de nouvelles rocades autour des villes, on limitait leur accès au seul trafic de transit ?
Après tout c'était leur fonction première.
Il "suffirait" de fermer les échangeurs locaux et de fermer les bretelles en provenance et en direction du centre-ville dans les échangeurs autoroutiers.
Éventuellement construire un boulevard urbain le long de la rocade : les habitués n'auront pas à modifier leur itinéraire.
Les plus à plaindre seront les centres commerciaux de périphérie accessibles uniquement en voiture (oh quel dommage ) : leur zone d'achalandage - c'est bien comme ça qu'on dit ? - passera de l'ensemble de l'agglomération à sa partie proche.
L'argent économisé pourrait aller dans le développement des transports en commun. Bon en fait il faudrait commencer par les transports en commun.
Solution alternative : au lieu de fermer ces bretelles, y mettre des péages à tarif fixe : le trafic de transit ne paye rien, l'utilisateur local paye 2 fois (à l'entrée et à la sortie) ou 1 fois (si il entre ou sort de l'agglomération par une autoroute interurbaine).
Biglower a écrit:Et ces rocades seraient surdimensionnées pour le seul trafic de transit hors vacances et période estivale.
super5 a écrit:Un boulevard urbain à côté n'est pas la solution car pas adaptée à de tels volumes de trafic.
L'idée ? Permettre à Rennes, en phase d'expansion, de se développer au-delà de sa rocade, qui finirait par devenir un simple boulevard urbain, construit de part et d'autre, absorbé par la ville. Et limité en conséquence... à 50, voire 30 km/h, avec chicanes et ronds-points ?
djakk a écrit:Biglower a écrit:Et ces rocades seraient surdimensionnées pour le seul trafic de transit hors vacances et période estivale.
Certes, tout dépend de la géographie de la ville, c'est sur qu'à Bordeaux la rocade ouest est peu utilisée par le trafic de transit, mais pas la rocade est.
Mais ça ne serait pas plus surdimensionné qu'une autoroute en rase campagne)
djakk a écrit:On pensait un peu comme toi au début de la mode des zones 30, des ralentisseurs et des zones piétonnes en ville ^^
L'idée c'est d'avoir une diminution du trafic automobile dans une agglomération, comme on a eu une diminution (bon, plutôt une stagnation) du trafic automobile dans les centre-villes.
Cette idée m'est venue après les propos de l'urbaniste de Rennes Métropole qui pensait dans l'avenir transformer la rocade de Rennes en boulevard urbain. Mais il oubliait le trafic de transit
http://www.rennes.maville.com/actu/actu ... 0_actu.Htm :L'idée ? Permettre à Rennes, en phase d'expansion, de se développer au-delà de sa rocade, qui finirait par devenir un simple boulevard urbain, construit de part et d'autre, absorbé par la ville. Et limité en conséquence... à 50, voire 30 km/h, avec chicanes et ronds-points ?
À force de vouloir dissuader les gens d'aller en centre-ville, on reporte la circulation vers la périphérie et on engorge la rocade.
Et cet urbaniste a tout faux …
djakk a écrit:Et si au lieu de construire de nouvelles rocades autour des villes, on limitait leur accès au seul trafic de transit ?
Après tout c'était leur fonction première.
Il "suffirait" de fermer les échangeurs locaux et de fermer les bretelles en provenance et en direction du centre-ville dans les échangeurs autoroutiers.
Éventuellement construire un boulevard urbain le long de la rocade : les habitués n'auront pas à modifier leur itinéraire.
Les plus à plaindre seront les centres commerciaux de périphérie accessibles uniquement en voiture (oh quel dommage ) : leur zone d'achalandage - c'est bien comme ça qu'on dit ? - passera de l'ensemble de l'agglomération à sa partie proche.
L'argent économisé pourrait aller dans le développement des transports en commun. Bon en fait il faudrait commencer par les transports en commun.
Solution alternative : au lieu de fermer ces bretelles, y mettre des péages à tarif fixe : le trafic de transit ne paye rien, l'utilisateur local paye 2 fois (à l'entrée et à la sortie) ou 1 fois (si il entre ou sort de l'agglomération par une autoroute interurbaine).
fandezoran a écrit:djakk a écrit:Et si au lieu de construire de nouvelles rocades autour des villes, on limitait leur accès au seul trafic de transit ?
Après tout c'était leur fonction première.
Il "suffirait" de fermer les échangeurs locaux et de fermer les bretelles en provenance et en direction du centre-ville dans les échangeurs autoroutiers.
Éventuellement construire un boulevard urbain le long de la rocade : les habitués n'auront pas à modifier leur itinéraire.
Les plus à plaindre seront les centres commerciaux de périphérie accessibles uniquement en voiture (oh quel dommage ) : leur zone d'achalandage - c'est bien comme ça qu'on dit ? - passera de l'ensemble de l'agglomération à sa partie proche.
L'argent économisé pourrait aller dans le développement des transports en commun. Bon en fait il faudrait commencer par les transports en commun.
Solution alternative : au lieu de fermer ces bretelles, y mettre des péages à tarif fixe : le trafic de transit ne paye rien, l'utilisateur local paye 2 fois (à l'entrée et à la sortie) ou 1 fois (si il entre ou sort de l'agglomération par une autoroute interurbaine).
Le Mans reprend un peu cette disposition : autoroutes A11, A28 et A81 construites assez loin de la ville pour le transit et sorte de boulevard entourant la ville pour le local nan?
djakk a écrit:Par contre les voies rapides locales ont favorisé le développement de grandes zones commerciales en périphéries, je crois que le centre-ville du Mans en souffre, malgré les bouchons dans les zones commerciales (vécu une seule fois, à confirmer …)
Les Echos a écrit:Les retards s'accumulent dans toutes les grandes agglomérations
La plupart des projets de rocade des grandes agglomérations ont pris d'énormes retards. La réalisation de certaines d'entre elles paraît même définitivement compromise.
Lyon
Le chantier du tronçon ouest du périphérique (TOP) destiné à boucler le ring n'a guère de chance de démarrer avant 2020. Cette voirie dont les premières études datent de 1997 est placée sous la maîtrise d'ouvrage du Grand Lyon. Le département du Rhône doit en assurer le cofinancement. Le coût de l'ouvrage est chiffré à ce stade à quelque 2 milliards d'euros pour 14 km, aux deux tiers en tunnel. L'hypothèse d'un péage a été retenue. Les élus entendent que le TOP soit réservé au trafic de l'agglomération. A la différence du projet de contournement ouest de Lyon (COL) qui doit être dévolu au transit nord-sud et s'articuler avec l'A45 et l'A89. Cette autoroute payante, placée sous la responsabilité de l'Etat, est évoquée depuis deux décennies et, plus les années passent, plus sa construction semble improbable.
Strasbourg
Alors que le préfet annonce que le choix du consortium chargé d'édifier les 24 km du grand contournement autoroutier ouest de Strasbourg (GCO), à péage, sera effectué d'ici la fin de l'année, la question de son financement (355 millions d'euros) partiel par les collectivités régionales provoque des remous. Le conseil régional, le département du Bas-Rhin, la CCI et les acteurs économiques le jugent indispensable, alors que Strasbourg estime cette solution beaucoup trop onéreuse, catastrophique pour l'environnement et inefficace pour résoudre les déplacements pendulaires quotidiens. Autre source de tension : l'annonce par le préfet que la région et le département seront sollicités à participer au règlement de l'addition. Annonce fraîchement accueillie alors que les débats d'orientation budgétaire en cours ne prévoient pas de hausse des crédits routiers.
Bordeaux
Le projet d'une rocade à péage d'une cinquantaine de kilomètres avait été enterré en 2008 par Jean-Louis Borloo. Ce n'est pas tant le coût, estimé entre 1,1 et 1,7 milliard d'euros, qui faisait débat que l'opposition des partisans de l'environnement et, surtout, des viticulteurs. Depuis, les politiques ont un peu oublié les oppositions au projet, et entendent de plus en plus les milieux économiques qui ne cessent de réclamer la réouverture du dossier. Ce contournement devant permettre de soulager l'actuelle rocade empruntée par tout le trafic automobile et routier vers l'Espagne et régulièrement congestionné. Vincent Feltesse, le président socialiste de la Communauté urbaine de Bordeaux, estime que rouvrir le projet de contournement tel qu'il était conçu n'aurait pas de sens et réclame un « Grenelle de la mobilité » pour l'agglomération.
Ile-de-France
Plusieurs chantiers sont au point mort. C'est le cas de l'autoroute A104 qui doit boucler la rocade la Francilienne entre Méry-sur-Oise (Val-d'Oise) et Orgeval (Yvelines). L'urbanisation des zones à traverser s'est traduite par de nombreuses variantes du tracé initial, décidé à la fin des années 1960, qui suscitent toutes une très vive opposition des riverains. Le principe d'un premier tronçon desservant la future plate-forme logistique d'Achères, débouché du projet de canal Seine Nord, a été acté cet été. Le prolongement de l'autoroute A12, qui relie actuellement l'A13 à la nationale 12 et a fait l'objet d'un débat public en 2004, est désormais prévu à l'horizon 2020. Enfin, au sud-est de la capitale, on a dû renoncer à doubler le tronc commun A86-A4 qui reste l'un des principaux points noirs du réseau routier francilien.
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