jml13 a écrit:C'est une impression ou il a enfoncé toutes les portes ouvertes ?
Qu'apprend-on de nouveau ?
jml13 a écrit:C'est une impression ou il a enfoncé toutes les portes ouvertes ?
Qu'apprend-on de nouveau ?
Il faut faire ceci cela...
basco - landais a écrit:Quand on regarde le parcours politique du Monsieur, on s'aperçoit qu'il est jeune, et que surtout, il s'interesse aussi à l'ecologie et au devellopement durable, ce qui est rare dans son parti
En fait, il est (peut etre deja) en campagne et ses propos ne sont pas dénués de bon sens et il donne l'impression de vouloir évoluer, tout en restant liberal
Biglower a écrit:Ca pourrait même pousser à l'étalement urbain en rejetant entreprises et particuliers à aller urbaniser massivement des secteurs encore fluides de la région, entre pôle métropolitains (Nord Isère, Plaine de l'Ain etc.)
super5 a écrit:basco - landais a écrit:Quand on regarde le parcours politique du Monsieur, on s'aperçoit qu'il est jeune, et que surtout, il s'interesse aussi à l'ecologie et au devellopement durable, ce qui est rare dans son parti
En fait, il est (peut etre deja) en campagne et ses propos ne sont pas dénués de bon sens et il donne l'impression de vouloir évoluer, tout en restant liberal
Il a déclaré sa candidature pour les municipales de 2014 à Lyon
djakk a écrit:Biglower a écrit:Ca pourrait même pousser à l'étalement urbain en rejetant entreprises et particuliers à aller urbaniser massivement des secteurs encore fluides de la région, entre pôle métropolitains (Nord Isère, Plaine de l'Ain etc.)
C'est pas de l'étalement urbain si ça se fait autour de pôles existants, et tant mieux, ça répartit la richesse sur la région Rhônes-Alpes. Ce que tu décris c'est le rêve de tout planificateur (emploi et habitats répartis "équitablement").
Le Progrès a écrit:
Rhône - Infrastructures. L’idée d’un grand contournement à l’Est de Lyon refait surface
Rhône. Le projet de Contournement autoroutier Ouest de Lyon est enlisé depuis de nombreuses années et l’A 432 a progressivement constitué la moitié d’un contournement à l’Est. De quoi imaginer son prolongement au sud ?
Rien n’est à ce jour officiel et encore moins arrêté mais le préfet de Région, Jean-François Carenco se penche de près sur l’intérêt d’un grand contournement non plus à l’Ouest mais à l’Est de l’agglomération lyonnaise. De son achèvement plus exactement.
Quand on observe attentivement l’évolution des grandes voiries de la région lyonnaise au cours de ces dernières années, on constate que la moitié du travail a d’ores et déjà été fait. Amorcée dès 1975 pour desservir l’aéroport Saint-Exupéry, l’autoroute A432 a ensuite, en deux grandes étapes, assuré un contournement partiel de 3 e couronne à l’Est de Lyon. En 2003, les autoroutes A 43 (Lyon/Chambéry) et A 42 (Lyon/Genève) ont été reliées par un tronçon contournant l’aéroport.
Depuis février dernier, une nouvelle section a prolongé l’infrastructure au nord lui permettant de se connecter à l’A46 nord aux Échets. Inutile désormais d’emprunter la Rocade Est de Lyon pour effectuer un parcours reliant l’Est et le Nord de la Région.
Dans le même temps, le projet de Contournement Ouest de Lyon qui a fait l’objet d’un débat public en 2001 s’est enlisé au point que beaucoup d’observateurs le considèrent comme enterré. De quoi relancer les réflexions sur le prolongement en direction du sud et de la vallée du Rhône de la demi-boucle amorcée par l’A 432.
« Le préfet essaie de remettre à plat les dossiers de grandes voiries », nous confiait lundi, Gérard Collomb à l’issue de la réunion qui venait de se tenir à la préfecture sur l’A45 (Lyon/Saint-Etienne). Jean-François Carenco a annoncé, de son côté, qu’il ferait une contre-proposition plus consensuelle pour lever le point fort de blocage que constitue l’arrivée du trafic de cette autoroute sur l’A7 à Pierre-Bénite, ce que rejettent avec la même vigueur le président du Grand Lyon et Michel Mercier, le président du Conseil général du Rhône. Une alternative susceptible de se connecter avec un éventuel grand contournement à l’Est qu’une extension de l’A432 au sud permettrait ?
Saint-Etienne pourrait ainsi être reliée beaucoup plus directement qu’aujourd’hui à l’aéroport Saint-Exupéry et sa zone d’activités en développement. Après un débat de deux mois, le COL avait été préféré au Grand contournement Est en 1999. Mais une version 2011 du projet serait-elle identique à celle étudiée à l’époque et repoussée, comme le COL, par les populations locales ?
Dans le même temps, le projet de Contournement Ouest de Lyon qui a fait l’objet d’un débat public en 2001 s’est enlisé au point que beaucoup d’observateurs le considèrent comme enterré. De quoi relancer les réflexions sur le prolongement en direction du sud et de la vallée du Rhône de la demi-boucle amorcée par l’A 432.
« Le préfet essaie de remettre à plat les dossiers de grandes voiries », nous confiait lundi, Gérard Collomb à l’issue de la réunion qui venait de se tenir à la préfecture sur l’A45 (Lyon/Saint-Etienne). Jean-François Carenco a annoncé, de son côté, qu’il ferait une contre-proposition plus consensuelle pour lever le point fort de blocage que constitue l’arrivée du trafic de cette autoroute sur l’A7 à Pierre-Bénite, ce que rejettent avec la même vigueur le président du Grand Lyon et Michel Mercier, le président du Conseil général du Rhône. Une alternative susceptible de se connecter avec un éventuel grand contournement à l’Est qu’une extension de l’A432 au sud permettrait ?
Saint-Etienne pourrait ainsi être reliée beaucoup plus directement qu’aujourd’hui à l’aéroport Saint-Exupéry et sa zone d’activités en développement. Après un débat de deux mois, le COL avait été préféré au Grand contournement Est en 1999. Mais une version 2011 du projet serait-elle identique à celle étudiée à l’époque et repoussée, comme le COL, par les populations locales ?
Le Progrès a écrit: Philippe Meunier dénonce « l’hémiplégie de l’agglo » .
Aménagement.L’élu UMP de la 13 e circonscription dénonce le déséquilibre du développement de l’agglomération et annonce l’implosion du département du Rhône si le projet se concrétisait.
Pour Philippe Meunier, la coupe est pleine. La possibilité de voir se réaliser un grand contournement routier à l’Est de Lyon et non à l’Ouest que Le Progrès évoquait dans sa précédente édition le fait sortir de ses gonds : « On voit très bien sur une carte le déséquilibre de développement de l’agglomération.
Tout se fait à l’Est car c’est plus simple en raison des plaines mais il n’est pas impossible de réaliser des infrastructures à l’Ouest.
J’ai pris mes responsabilités en soutenant le contournement ferroviaire de Lyon car j’avais voté le Grenelle de l’environnement. C’est mettre moins de camions sur les routes. J’attends que les grands élus de notre territoire, au Conseil général, au Grand Lyon, à la Région assument aussi les leurs. Il faut arrêter la politique de gribouille menée ».
Le député UMP de la 13 e circonscription (cantons de Décines, Meyzieu, Saint-Priest) ne s’en tient pas à dénoncer la saturation d’infrastructures dans l’Est lyonnais.
Il voit dans l’accentuation de « l’hémiplégie de l’agglomération » que provoquerait, à ses yeux, un grand contournement à l’Est « la transformation de l’Ouest en Jurassic Park, celle de Lyon en ville musée et l’implosion du département du Rhône » précisant « pour le territoire de l’Est lyonnais, les liens vont se renforcer avec l’Ain et l’Isère, son développement se fera avec son bassin naturel, le Dauphiné, la nouvelle centralité se fera à Saint-Exupéry ».
Plus menaçant encore, Philippe Meunier ajoute « les populations qui supportent toutes les infrastructures et le développement économique ne paieront pas les voiries pour accéder à leur territoire, nous imposerons un péage pour pénétrer dans l’Est lyonnais ».
Lyon Mag a écrit:A45, COL, pôle métropolitain : la mise au point du préfet du Rhône
Lors d’un point-presse lundi, Jean-François Carenco s’est montré particulièrement intransigeant sur l’utilité de l’A45 et sur le "mythe" du contournement ouest de Lyon.
On savait le représentant de l’Etat très impliqué dans les dossiers routiers ou ferrés, mais peut-être pas à ce point-là. Lundi matin, devant une dizaine de journalistes de presse locale, Jean-François Carenco s’est fermement opposé à la réalisation d’un COL, un contournement ouest de Lyon. "J’y suis défavorable", commente le préfet du Rhône, "c’est un mythe, ça ne se fera jamais. C’est ni faisable, ni réalisable, ni finançable." Le COL, qui est notamment demandé par Gérard Collomb et le Grand Lyon, permettrait selon ses défenseurs de délester l’A7 et de la requalifier en boulevard urbain. Pas pour le préfet Carenco, pour qui le projet "implique des études couteuses, le percement de tunnels notamment sous le mont Pilat et des milliards d’euros d’investissements que l’Etat n’a pas." Et Jean-François Carenco a réaffirmé sa volonté de réaliser un contournement mais à l’est de l’agglomération. L’A432, qui relie déjà Les Echets à Saint-Laurent-de-Mure, serait alors une amorce à ce projet, qui passerait par le Nord-Isère et qui pourrait déboucher autour de Vienne, là aussi pour délester l’A7 et l’agglomération lyonnaise du trafic important de poids-lourds.
Sur le bureau de Jean-François Carenco se trouvent aussi de nombreuses décisions de transports, et qui doivent améliorer à plus ou moins long terme la circulation à Lyon. Concernant l’A45, le préfet a confirmé que l’appel d’offres devrait être lancé par l’Etat avant la fin de l’année 2012. "Je fais ce qu’on me demande", affirme-t-il, et confirmant aussi "une actualisation du budget de 10%", soit une enveloppe nécessaire de 770 millions d’euros pour cette nouvelle autoroute reliant Lyon à Saint-Etienne, au lieu des 700 millions prévus au départ. Sur le plan de travail préfectoral se trouve également les autorisations pour la mise en service de l’A89, entre La Tour de Salvagny et Balbigny, d’ici la fin de l’année, et la signature pour l’automne prochain de la déclaration d’utilité publique de la partie nord du Contournement Ferroviaire de l’Agglomération Lyonnaise (le CFAL). Une signature qui interviendra en même temps que le choix définitif du tracé sud, qui doit déboucher au sud du Rhône.
G.E. a écrit:C'est bien ce que je pensais, il est en train de ressusciter le grand contournement de Vienne.
Le préfet a enterré un vieux serpent de mer lyonnais : le contournement ouest de Lyon (COL), censé soulager les quais du Rhône et le tunnel de Fourvière. Jean-François Carenco a présenté une alternative : un grand contournement Est. Qui pose beaucoup de questions.
Et si c'était le coup de grâce ? Lundi dernier, le préfet Carenco semblait vouloir enterrer le Contournement ouest de Lyon (COL). "Ce projet n'est ni finançable, ni faisable, ni raccordable", a-t-il lancé lors d'une conférence de presse. Le représentant de l'Etat a désigné une alternative : le grand contournement Est. Est-il seulement réalisable ?
Le contournement Est, "déjà aux trois quarts réalisés"
Inscrit au schéma national des infrastructures de transport, le ring autoroutier parait indispensable pour reconfigurer à terme l'autoroute qui scarifie les quais du Rhône, l'échangeur de Perrache et pollue la Confluence. Aujourd'hui, 101 497 véhicules empruntent le tunnel de Fourvière tous les jours (dont 6,3% de poids lourds, moyenne annuelle 2010). Problème, le COL coûte cher : de 1,7 à 2,1 milliards d'euros selon des estimations réalisées il y a dix ans. Il s'agit de nicher une autoroute en contrebas des monts du Pilat, des monts du Lyonnais, des monts du Beaujolais, en évitant les vignobles AOC des Cotes du Rhône et des Coteaux du Lyonnais. Le tout enterré, pour le rendre acceptable par une population très attachée à son cadre de vie.
Face à ces difficultés, le préfet a désigné une alternative : le grand contournement Est, moins cher. En réalité, ce ring existe déjà : l'A432 qui dessert l'aéroport St-Exupéry relie l'A43 (Lyon-Grenoble) à l'A46 (Rocade Est) au nord de Rillieux, en direction de Paris (A6). Il ne manque que sa moitié sud, pour une liaison entre l'A43 et l'A7, débouchant au nord ou au sud de Vienne. François-Noël Buffet, sénateur-maire d'Oullins (UMP), s’en fait l’avocat : "c'est un ouvrage qui est déjà aux trois quarts réalisés et qui dessert l'aéroport St-Exupéry. Il coûte moins cher. Et il soulagerait immédiatement la Rocade Est", plaide-t-il.
Plus long que Fourvière, le COL et la Rocade Est
Cette proposition n'est pas nouvelle : la commission nationale du débat publique l'avait toutefois exclue en 2001. Notamment parce que le trajet pour l'Ouest est plus direct : équivalent en termes de distance au passage sous Fourvière, il est plus rapide de dix minutes. Il est aussi plus court de 18 km par rapport à la Rocade Est. Le différentiel serait encore plus important avec le grand contournement Est. Quel peut-être en effet l'intérêt pour les automobilistes d'emprunter un ring autoroutier encore plus long ? Ne continueraient-ils pas à aller au plus direct, c’est-à-dire Fourvière ? Seuls les poids-lourds pourraient être contraints de l'utiliser, à la faveur d'une réglementation qui leur interdirait le tunnel de Fourvière - c'est actuellement le cas - et la Rocade est. Peuvent-ils assurer la rentabilité de l’autoroute ?
De plus, le grand contournement Est se heurte à l'opposition farouche des élus. Le projet de COL avait été avancé conjointement avec celui du contournement ferroviaire de l'agglomération lyonnais, jugés "complémentaires". A l'ouest les bagnoles, à l'est les trains. "Trop, c'est trop". Les maires de Bron, St-Priest, Chassieu, Mions et Décines tenaient le 22 mars une conférence de presse (lire ici). "Les territoires de l'Est sont blessés, meurtris depuis longtemps", déplore Martine David (PS), maire de St-Priest, présentant la Rocade Est - pensée au début comme une "rocade des villages" - comme "un mur de camions". C’est elle qui fait aujourd’hui office de ring autoroutier, avec ses ses 81 609 véhicules/jour, dont 18,3 % de poids lourds.
Le TOP remis en cause ?
Les déclarations de Jean-François Carenco pourraient conduire au statu quo. C’est d’ailleurs ce que demandent les écologistes. "Il ne doit se faire ni ici, ni ailleurs", soutient Jean-Charles Kholaas, conseiller régional écologiste. "La Rocade Est a été conçue pour faire sauter le bouchon de Fourvière. Cinq ans après, ils étaient tous les deux bouchés", rappelle-t-il. Le conseiller régional défend tout à la fois l'aménagement de l'A7 en boulevard urbain sur le territoire lyonnais et l'absence de constructions autoroutières nouvelles. "Nous pensons que dans 20 ans, le trafic automobile aura nettement diminué".
Reste une inconnue : la position de Gérard Collomb. Il avait conditionné la réalisation du Tronçon ouest du périphérique (TOP), un ouvrage aussi cher et qui sert une circulation locale, à l’engagement de l’Etat de faire le COL. Peut-il revoir sa position ? Il a pris acte des propos du préfet mais attend "une clarification officielle de l'Etat sur ses intentions", selon une collaboratrice. En mal de crédits, l’Etat, le Département et la communauté urbaine pourraient être tentés de s’associer pour financer un projet routier commun. Qui ne serait ni tout à fait le TOP, ni tout à fait le COL, mais qui contournerait l'agglomération
G.E. a écrit:Il y a aussi un problème de capacité : l'A432 peut-elle accueillir une 3ème voie ?
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