unlimited45 a écrit:Puisque le CG n'intervient qu'à la demande des communes qui sont gênées par les forts trafics routiers pour faire un contournement pourquoi toute l'agglo d'Orléans ne demanderait pas une telle chose?
unlimited45 a écrit:Le problème c'est qu'il y a tout autour de l'agglo d'Orléans des associations qui ont les moyens d'apeurer la population et de soulever les foules, quitte à inventer n'importe quoi.
La Rep' a écrit:L'Europe approfondira son enquête sur le projet de contournement d'Orléans
Publié le 06 octobre 2009 - 17:49
La commission des pétitions du Parlement européen, renouvelée à la suite des récentes élections, a entendu, le 1er octobre, l'Alliance des associations pour la protection du Val de Loire patrimoine mondial au sujet de projets de construction jugés contraires aux directives européennes en matière d'environnement.
lucas49 a écrit:unlimited45 a écrit:Le problème c'est qu'il y a tout autour de l'agglo d'Orléans des associations qui ont les moyens d'apeurer la population et de soulever les foules, quitte à inventer n'importe quoi.
oui, je sais de quoi tu parles hélas
C'est vraiment impossible d'aménager une rocade sud qui va de Châteauneuf sur Sarthe à l'A71 pour boucler un contournement?..
lucas49 a écrit:En parlant de pont c'est une entreprise de Châteauneuf sur Loire qui est en train réaliser le pont sur la Maine pour le passage du tram !
lucas49 a écrit:Bonjour
Ah ok je ne savais pas...c'est fou d'avoir une entreprise avec un tel savoir faire pour construire des ponts là où y en a le plus besoin, c'est à dire autour d'Orléans.
unlimited45 a écrit:On retrouve la même pour les éoliennes Vergnet, bien que l'entreprise soit basée à Orléans n'en a aucune sur le territoire...(Ni même en France d'ailleurs).
Bruxelles sensible aux arguments des opposants au pont sur la Loire
Écrit par Tribune Orléans
15-10-2009
Mardiéval, association s'opposant au projet de pont sur la Loire à Mardié, a de nouveau été entendue, jeudi 1er octobre à Bruxelles, par la Commission des pétitions, chargée d'étudier les pétitions adressées par les citoyens en cas de non-respect de réglementations communautaires. Comme en décembre 2008. La commission a souhaité réexaminer certaines pétitions qui relèvent de la Directive habitat. Elle a déclaré recevable la pétition de Mardiéval qui dénonce les conséquences environnementales «catastrophiques» du projet du Conseil général du Loiret. «La commission a besoin de plus d'informations sur le projet au niveau technique mais aussi d'avoir l'avis du ministère de l'environnement français afin de savoir si la législation européenne a été respectée, notamment en ce qui concerne Natura 2000», explique la commission des pétitions, «ensuite c'est la Commission européenne, elle-même, qui juge». Pour l'heure, le compte-rendu de l'audience réaffirme l'opposition à un projet de pont à Mardié et indique que le dossier reste ouvert. Une lettre doit être adressée au ministère de l'environnement. Même si aucune date n'est avancée du côté de Bruxelles, des cas de non respect des lois européennes ont déjà été épinglés par le Parlement européen.
La Commission européenne a lancé en juin un avertissement à l'Espagne en raison d'infractions à la législation environnementale. Le Conseil général rappelle que ce projet de pont repose sur la demande des maires et de la majorité de la population de Jargeau et Saint-Denis-de-L'Hôtel. La commission des pétitions s'interrogeait en 2007 sur l'impact de la réalisation cumulée de trois ouvrages envisagés sur la Loire «dans un espace aussi restreint d'une zone de conservation hautement protégée, même si ces constructions sont approuvées individuellement par autorités locales». La mise en service des trois ponts ( Sully sur- Loire, Mardié et Baule) s'échelonne entre fin 2014 et fin 2016. Comme le souhaitait la Commission des pétitions, une étude cumulée des projets de franchissement de Loire a été lancée en 2008. Le résultat devrait être connu fin novembre. Mais lors de la dernière audience de la Commission des pétitions, une seconde pétition a été présentée toujours par Mardiéval, le 28 avril dernier. Celle-ci concerne le partenariat public privé (PPP). L'association craint de n'avoir plus accès aux études mais, surtout, d'être privée d'un recours administratif. Si la maîtrise d'ouvrage est transférée à un partenaire, le dossier relèverait du droit privé.
Le rapport de la dernière audience bruxelloise n'indique pas de décision sur ce point. Pour sa part, le Département défend son choix en arguant la complexité de l'ouvrage routier à réaliser, «afin d'être mieux à même d'appréhender les contraintes environnementales et techniques, notamment les directives européennes». Le Conseil général signale que la procédure permettra «d'enrichir la comparaison des variantes devant figurer dans l'étude d'impact du dossier d'enquête préalable à la déclaration d'utilité publique». La déclaration d'utilité publique reste du ressort du préfet. Mardiéval espère que les députés écologistes européens pèseront sur le dossier mais craint un réveil de Bruxelles trop tard... «Un peu comme pour la rocade nord de Bourg-en-Bresse dont la cour administrative d'appel de Lyon a annulée la déclaration d'utilité publique», souligne Jean-Marie Salomon. «Cela n'a pas empêché la construction.» Rendez-vous fin novembre pour connaître les conclusions de l'étude d'impact cumulé.
La Rép' du 18/11/09 a écrit:Le futur pont de Jargeau prévu à l'horizon 2016
Publié le 17 novembre 2009 - 09:49
Le pont actuel de Jargeau supporte un gros trafic routier avec un taux très élevé de poids lourds. La réunion d'hier soir à Jargeau a été bien accueillie par les partisans d'un nouveau franchissement de Loire.
Lundi, le conseil général du Loiret a présenté, à Jargeau, son projet de déviation de la RD921 avec franchissement de la Loire. Un projet qui verrait le jour à l'horizon 2016. Les opposants à ce futur pont ont eu quelque mal à donner leur point de vue.
La salle de l'Écho, à Jargeau, a fait le plein lundi soir, à l'occasion de la réunion publique initiée par le conseil général du Loiret pour présenter le projet de déviation de Jargeau et Saint-Denis-de-l'Hôtel et de futur franchissement de Loire, appelé communément le pont de Jargeau.
Près de 400 personnes ont participé à cette soirée qui a parfois été très animée.
Éric Doligé, président du conseil général, entouré des maires de Jargeau, Saint-Denis-de-l'Hôtel et de Darvoy a d'emblée martelé les éléments justifiant, à ses yeux, la réalisation du futur pont : amélioration du trafic, plus de sécurité pour les habitants et règlement des problèmes de nuisances.
Quelques opposants comme le groupement Mardiéval ont pu s'exprimer. « L'augmentation du trafic de 2,5 % par an que vous évoquez n'est plus valable. Le trafic a, au contraire, baissé entre 2008 et 2009 ".
Lui emboîtant le pas, le maire de Mardié a reçu une petite bordée de sifflets en se présentant comme « le vilain petit canard qui demande au conseil général de revoir sa copie".
Thierry Soler, le conseiller général de Chécy, a rappelé lui aussi « qu'en réalisant de nouvelles voies de circulation, on ne fait que créer des appels d'air à plus de circulation encore ».
Sans surprise, les maires des trois communes concernées ont apporté un soutien inconditionnel au projet de franchissement de Loire.
Ils ont d'ailleurs trouvé deux alliés, Michel Guérin, le maire de Saran, et Daniel Brusseau, le maire de Sandillon.
Calendrier du franchissement de Loire
Enquête en vue de la déclaration d'utilité publique : 2011.
Acquisitions foncières : 2012-2013.
Travaux : 2014-2015.
Mise en service : courant 2016.
La Rep' a écrit:Combleux: le franchissement de la Loire en question
Publié le 09 septembre 2010 -
Dans le cadre du Scot, qu'il a adopté en décembre 2008, le conseil de la communauté d'agglomération d'Orléans Val-de-Loire envisage la réalisation d'un nouveau pont, enjambant la Loire à l'est d'Orléans.
Dans le cadre de son schéma de cohérence territorial (Scot), qu'il a adopté en décembre 2008, le conseil de la communauté d'agglomération d'Orléans Val-de-Loire envisage la réalisation d'un nouveau pont, enjambant la Loire à l'est d'Orléans, soit à Saint-Jean-de-Braye, soit à Combleux.
Mardi matin, devant le tribunal administratif, la commune de Combleux et l'association 4CSP sont venus réclamer l'annulation du Scot, considérant, pour l'essentiel, que le nouvel ouvrage d'art risquerait de porter atteinte à l'environnement.
À l'appui de leur demande, les deux requérants faisaient valoir de nombreux arguments liés notamment à la présence, à cet endroit, d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) et de la classification du territoire concerné en zone Natura 2000.
Ils estimaient, en outre, le projet incompatible avec divers documents (plan Loire grandeur nature, l'agenda 21 de la ville d'Orléans et le contrat régional d'agglomération).
Chacun de ces arguments a été battu en brèche par le rapporteur public, lequel a estimé que les requérants ne démontraient pas la réalité des craintes émises. Le magistrat a donc conclu au rejet des deux requêtes.
Le jugement a été mis en délibéré.
YLH-Maestro a écrit:Le carrefour dénivelé côté Nord du pont Thinat n'a jamais vu le jour, officiellement pour des raisons de sécurité (crainte du camion encastré en entrée de trémie)
La Rép a écrit:Gratuité de l'autoroute : Charles-Éric Lemaignen s'emporte
Remonté contre leur proposition de lever les barrières de l'A 10 et de l'A 71 entre Saran et Olivet, le président de l'AgglO dénonce la « démagogie » des communistes locaux.
L'idée a déjà fait son chemin sur les boulevards orléanais, mais les travaux du tram, de la RN 20 et ceux qui s'annoncent du côté de la trémie Jaurès l'ont faite ressortir du chapeau communiste. Les élus locaux du PC demandent - comme précédemment la liste de gauche de Jean-Pierre Sueur avant les municipales de 2008 - la gratuité de l'autoroute (A 10 et A 71) entre les échangeurs de Saran et d'Olivet pour désengorger le trafic nord-sud de l'agglomération.
À les entendre, cette proposition serait assez « simple » à mettre en place : une barrière de péage en amont de Saran ; une autre après Olivet et un accès libre, entre les deux, sur « une portion rendue aux collectivités locales ».
Une facture potentielle de 250 millions d'euros ?
Cofiroute, sans surprise, ne veut pas en entendre parler. La filiale du groupe Vinci, qui a récupéré la concession de l'autoroute il y a une trentaine d'années, estime que le dispositif Transloire établi avec le concours de l'AgglO (lire par ailleurs) se suffit à lui-même. « Cette solution reste largement sous-utilisée pour le trafic local du fait qu'elle soit payante, ce qui constitue une barrière financière et psychologique, quel qu'en soit le prix », répondent les communistes orléanais.
Ils colleront ces prochaines semaines un demi-millier d'affiches promettant - sur un fond bleu semblable à celui des panneaux autoroutiers - que « Cofiroute et l'AgglO peuvent payer » la note. Ce n'est pourtant pas gagné.
La gratuité se chiffrerait, selon Charles-Éric Lemaignen, à 250 millions d'euros. Une enveloppe que la communauté d'agglomération qu'il préside ne pourrait évidemment par sortir alors que celle dévolue à la seconde ligne de tramway a dépassé les prévisions (395 millions d'euros). Joint, vendredi, par téléphone, pour commenter ce serpent de mer orléanais, l'élu UMP n'a pas mâché ses mots fustigeant la démagogie des élus communistes.
Charles-Éric Lemaignen Président de la communauté d'agglomération d'Orléans: « La gratuité, comment je la finance ? »
La gratuité de l'autoroute est-elle envisageable autour d'Orléans ?
C'est très gentil de dire qu'on veut de la gratuité partout, mais comment je la finance ? Si ce segment est gratuit, il l'est pour tout le monde et les habitants de l'agglo devraient payer pour les gens en transit, qui vont de Paris à Bordeaux, Tours ou Toulouse. C'est ça qui coûte cher. 250 millions d'euros. Que les communistes me disent comment les trouver sans augmenter les impôts. Je n'ai pas de planche à billets.
On vous sent remonté...
Je ne suis pas remonté, j'en ai un peu marre des démagogues qui veulent toujours plus de gratuité et qui refusent systématiquement de voter les recettes et les impôts.
La question, bien sûr qu'on se l'est posée, faut pas nous prendre pour des billes. Ce n'est pas certain, en plus, que ça soit vraiment efficace. Vous allez faire un détour de 5 km pour passer du nord au sud de la Loire ?
Reconnaissez-vous tout de même les difficultés de circulation à Orléans ?
C'est évident, mais on sait bien qu'il faut passer par là pour faire un tram. On ne peut pas demander tous les équipements de la terre et attendre en même temps que ça vienne d'un coup de baguette magique.
Entre 16 et 28 centimes le trajet avec la formule Transloire
Le réaménagement du carrefour Candolle, à Orléans-La Source, avait posé, en 1995, la première pierre de la formule Transloire. Elle a été pour la dernière fois retouchée, en 2009, selon le principe suivant : tout habitant de l'AgglO qui souscrit à l'abonnement (1 ou 2 euros par mois suivant le mode de réception de la facture, par Internet ou par courrier) bénéficie d'une réduction de 80 % sur ses trajets entre les péages d'Orléans nord (Saran), Orléans Centre (La Chapelle-Saint-Mesmin) et Olivet. Cofiroute prend en charge 20 % de cette remise ; contre 60 % à l'AgglO, pour une ardoise annuelle de plus de 400.000 euros.
Une hausse des tarifs
Entre Saran et Olivet, ou inversement, le ticket à 1,40 euro passe ainsi à 28 centimes. Il baisse de 0,80 euro à 16 centimes entre La Chapelle et Olivet ou La Chapelle et Saran. Environ 4.000 personnes sont aujourd'hui abonnées à ce service, qui est limité à quarante passages par mois - l'équivalent théorique de vingt jours ouvrés - pour ne pas que les professionnels, taxis ou ambulanciers, en abusent. Cofiroute enregistre, en moyenne, dix-huit passages mensuels.
Un seul abonnement peut être délivré par foyer, avec justificatif de domicile.
Les tarifs de Cofiroute vont augmenter, pour tout le monde, au 1er février 2011. De quoi apporter un peu d'eau au moulin des communistes orléanais.
Sébastien Duval
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