gavatx76 a écrit:Si je repondais à toutes les bêtises que tu écris, je n'en finirais jamais.
Pour en revenir au sujet, malgré ce que l'on peut lire maintenant, je me souviens bien que Lecanuet ne voulait pas du tram dans les rues rouennaises, au contraire de l'agglomération rouennaise pilotée par les socialistes. Il a réussi à imposer le tunnel sous le centre, ce qui a ruiné durablement les finances locales.
gavatx76 a écrit:Maintenant, le refus de l'agglo rouennaise de financer le grand contournement n'enterre pas mécaniquement sa réalisation comme dit G.E. Mais cela complique singulièrement les choses, avec le peu d'empressement de l'Etat.
G.E. a écrit:Il faut bien préciser que la métropole retourne sa veste et se dédit de sa parole en abandonnant sa contribution financière au contournement.
Le projet en lui-même dépend de l'Etat et n'est pas abandonné. A l'Etat de prouver sa crédibilité et son sens de l'intérêt général en se substituant aux collectivités locales défaillantes.
Contournement est de Rouen : le projet n'est pas encore enterré pour la Région et le Département
Mardi 9 février 2021 à 19:49 - Par Anne Bertrand, France Bleu Normandie (Seine-Maritime - Eure), France Bleu
Rouen
La Métropole de Rouen a voté lundi 8 février contre le financement du contournement est, remettant en cause un projet de près de 50 ans. La Région Normandie et le Département de la Seine-Maritime ne décolèrent pas contre cette décision mais espèrent encore sauver le contournement.
Selon ses partisans, le contournement est de Rouen décongestionnerait le tunnel de la Grand Mare.
La date restera-t-elle comme celle de l'enterrement du contournement est de Rouen? Lundi 8 février 2021, le conseil métropolitain a dit non au financement de ce projet autoroutier vieux de près de 50 ans, devant relier l'A13 à l'A28 dans le but de décongestionner l'agglomération. Pour la majorité PS/EELV, le contournement est de Rouen - chiffré à 886 millions d'euros - est aujourd'hui un contre-sens écologique.
Le Département de la Seine-Maritime et la Région Normandie, qui financent aussi le projet, ne sont absolument pas de cet avis. "Tous les jours, on a des Rouennais, des Normands qui s'emmerdent avec des problèmes de bouchons ! On pouvait évacuer tout ça en faisant en sorte d'avoir une circulation beaucoup plus fluide et tout ça tombe à l'eau alors que ça fait près de 50 ans que Rouen attend ça", s'exclame Hervé Morin, le président centriste de la Région Normandie.
Bertrand Bellanger, le président divers droite du Département de la Seine-Maritime, tient un discours similaire : "Quand on interroge nos concitoyens coincés tous les matins dans les embouteillages aux entrées de la Métropole, on peut comprendre que la coupe est pleine. Il y en a qui nous expliquent qu'ils veulent sauver la planète, nous on veut simplement sauver notre territoire et ses habitants !"
Mais les défenseurs du contournement est de Rouen ne s'avouent pas encore vaincus. Mardi matin, quelques heures après le vote de la Métropole, Pascal Houbron - maire de Bihorel et conseiller régional - lance cette idée sur France Bleu Normandie : "La Région pourrait peut-être financer une partie de ce que la Métropole ne veut pas faire en prenant notamment sur le contrat de territoire qui était dédié à la Métropole. Ainsi la Métropole récupérant ces 66 millions pourrait faire les projets à la place du financement de la Région."
Le contournement est en grand danger mais pas encore enterré - Bertrand Bellanger, président du Département de la Seine-Maritime
Interrogé sur ce projet de contournement pas encore enterré, Hervé Morin n'est d'un coup plus très bavard : "Rendez-vous dans quelques jours, c'est tout ce que je peux vous dire." Le conseil régional doit justement se retrouver en séance plénière lundi 15 février pour décider à son tour de l'opportunité d'un contournement est de Rouen.
De son côté, Bertrand Bellanger, le président du Département de la Seine-Maritime, déclare dans un communiqué à l'issue du vote de la Métropole : "le contournement est ce soir en grand danger mais pas encore enterré". Sur une éventuelle reprise de financement, il reste là prudent : "Tout cela représente des sommes importantes d'argent public. Ce sont des décisions qui ne se prennent pas d'un coup de baguette magique. Tout cela s'étudie et je peux vous dire que les équipes, les élus du Département travaillent d'arrache-pied."
Et l'Etat, qu'en pense-t-il ? Il devait apporter 245 millions d'euros pour le contournement est de Rouen, c'est le plus gros financeur du projet. Le préfet de la Seine-Maritime ne souhaite pas communiquer avant le vote de la Région lundi 15 février. Mais interrogé ce mardi par l'AFP, le ministère des Transports a une nouvelle fois affirmé que l'Etat n'imposera pas un projet qui ne fait pas consensus parmi les acteurs locaux.
https://actu.fr/normandie/rouen_76540/contournement-est-de-rouen-contre-la-metropole-region-et-departement-sortent-les-millions_39417781.htmlContournement est de Rouen : contre la Métropole, Région et Département sortent les millions
La Région Normandie et le Département de la Seine-Maritime veulent gonfler leur apport financier dans le contournement est de Rouen, afin de pallier le renoncement de la Métropole.
Contournement Est de Rouen : la contre-offensive de la Région Normandie et de la Seine-Maritime
Transports. Face au refus de la Métropole Rouen Normandie de ne plus financer le contournement Est de Rouen, la Région Normandie et le Département de la Seine-Maritime ont décidé d’accroître leurs participations financières. Pour eux, plus rien ne s’oppose donc à la construction du nouvel axe autoroutier à péage.
Ils sont en colère et le font savoir. « Et nous prenons nos responsabilités », soulignent-ils de concert. Hervé Morin, le président de la Région Normandie, et Bertrand Bellanger, le président du Conseil départemental de la Seine-Maritime, ne digèrent pas la décision prise par la Métropole Rouen Normandie de ne plus financer le projet de contournement Est de Rouen alors que la collectivité, qui réunit 71 communes, s’y était déjà engagée. À la clé, la perte d’une ligne de crédit de 66 M€ pourtant promise quelques années auparavant par l’ancienne majorité socialiste alors présidée par Frédéric Sanchez.
La main au carnet de chèques
Cette décision, votée dans la nuit de lundi à mardi par 76 voix contre 43, enterre-t-elle définitivement le projet autoroutier à péage long de 41 km ? Non, disent Hervé Morin et Bertrand Bellanger. Car l’un et l’autre ont décidé d’accroître leurs participations financières dans le projet pour couvrir l’aide financière qui devait émaner de la métropole rouennaise. Lundi prochain, la majorité de la Région Normandie devrait ainsi décider de faire passer sa participation de 157 à 205 M€. « Cet équipement est indispensable pour l’agglomération, sa compétitivité et le développement économique », souligne Hervé Morin, qui fustige « la tambouille politique » qui aurait conduit Nicolas Mayer-Rossignol, le président PS de la Métropole Rouen Normandie, a opéré une volte-face, alors qu’il fut, selon Bertrand Bellanger, « le meilleur promoteur du contournement de Rouen lorsqu’il était président de la Région Haute-Normandie ».
« Mais depuis que la fée verte s’est penchée sur le berceau socialiste, ajoute le président du Conseil départemental de la Seine-Maritime, les choses ont changé. » Selon lui, en refusant de confirmer son engagement dans le projet de contournement Est, « Rouen a tourné le dos à son département ». « Et ce n’est pas acceptable », lance Bertrand Bellanger.
Si la Région accroît sa participation de 48 M€ dans le projet, le Département de la Seine-Maritime, lui, rajoutera 18 M€ dans la balance. Une somme qui s’ajoute aux 22 M€ déjà votés en 2018 et confirmés le 14 janvier 2021 par un vote. Selon Bertrand Bellanger, c’est « le désendettement » opéré depuis 2015 par le Département qui permettrait d’assurer cet effort supplémentaire, qui ne se ferait donc pas aux dépens des politiques sociales, cœur de métier de la collectivité.
« Une lettre d’intention »
Un vote sur cette participation, qui passera donc de 22 à 40 M€, sera organisé le 8 avril 2021 au Conseil départemental de la Seine-Maritime. Quant à la Région, Hervé Morin affirme qu’il dispose des moyens nécessaires pour financer le projet autoroutier, sans même avoir à couper les autres budgets.
Mais quid de l’avenir du projet ? « L’État a toujours rappelé son intérêt pour le projet, mais n’imposera pas un projet qui ne fait pas consensus parmi les acteurs locaux », expliquait mardi dernier un porte-parole du ministère des Transports, au lendemain du vote de la Métropole Rouen Normandie. « Dès lors que nous rassemblons la somme nécessaire à nous deux, juge Hervé Morin, il n’y a pas de raison que l’État refuse de faire le projet. »
Le président de la Région Normandie s’appuie sur un précédent : « Lorsque le Conseil départemental de l’Eure et la Communauté d’agglomération Seine-Eure ont refusé de financer le projet, l’État n’a rien dit. » Dès aujourd’hui, les présidents des deux collectivités adresseront « une lettre d’intention » au gouvernement.
« Nous sommes prêts », affirment Hervé Morin et Bertrand Bellanger, qui rappellent que le projet de contournement porte un intérêt « départemental, régional et national puisqu’il est l’un des seuls en France à avoir été labellisé dans le projet de la Loi d’orientation des mobilités ».
« NMR » dans l’attente
Pas question pour Nicolas Mayer-Rossignol de commenter les décisions annoncées hier par Hervé Morin et Bertrand Bellanger. « Je ne rentrerai pas dans des polémiques. Le conseil de la Métropole Rouen Normandie s’est prononcé, en toute transparence, par une majorité claire, explique le président de la Métropole. Je n’ai pas bien compris comment la Région et le Département financeraient ces dizaines et dizaines de millions supplémentaires qu’elles annoncent aujourd’hui, à quelques mois des élections locales. Serait-ce au détriment d’autres projets ? D’autres territoires ? La Région réduirait ses financements sur le train ? Le Département réduirait ses financements en matière sociale ? Ou alors, en augmentant les impôts locaux ? J’espère que non. Quoi qu’il en soit, ajoute-t-il, l’État est seul maître d’ouvrage, donc seul décideur. Le gouvernement a indiqué qu’il “n’imposera pas un projet qui ne fait pas consensus parmi les acteurs locaux”. Nous attendons donc la position de l’État. »
Presse locale a écrit:Transports. Face au refus de la Métropole Rouen Normandie de ne plus financer le contournement Est de Rouen, la Région Normandie et le Département de la Seine-Maritime ont décidé d’accroître leurs participations financières. Pour eux, plus rien ne s’oppose donc à la construction du nouvel axe autoroutier à péage.
Bugsss a écrit:Attendons la réaction de l'Etat. Je parie qu'il va botter en touche. Il ne faut pas oublier qu'il a aussi une grosse participation financière à engager, et ca l'arrangerait, de ne pas la faire. Surtout quand la crise du COVID est passée par là.
Bugsss a écrit:Après, il faudra vraiment que le concessionnaire soit choisi. Ca sera plus dur, apres, de casser le contrat
Et bien sur, quand on entendra le doux son des chenilles des bulls qui grincent sur le terrain, ca sera plié
Des "pro" contournement Est il y en a plein mais il s'agit soit des acteurs économiques qui communiquent maladroitement soit du quidam moyen qui ne rentre pas dans le moule du politiquement correct anti-bagnolard primaire et qu'on accuse de crime d'écocide. La communication des militants écologistes est très bien organisée et étouffe le débat avec la grande complicité de la majorité métropolitaine.Bugsss a écrit:Dommage qu'il n'y ait pas de militants pro routier, ou simplement des usagers de la route.
Car on n'entend que les verts....
Contournement Est de Rouen : la ministre de la transition écologique réagit aux derniers rebondissements
Barbara Pompili a répondu en séance publique au sénat ce 17 février au sujet de la construction de la future autoroute. Elle déclare que l'Etat, ultime arbitre de ce projet vieux de 50 ans, n'avancera pas contre les collectivités locales.
Publié le 18/02/2021 à 10h21 • Mis à jour le 18/02/2021 à 10h37
D'une prudence de "sioux", la ministre écologiste n'a pas voulu braquer les élus divisés sur la question du contournement Est de Rouen.
Mais c'est bien l'Etat qui décidera en dernier lieu de lancer ou non le chantier d'autoroute payante de 41 kilomètres contournant Rouen par l'Est. Elle a été déclarée d'utilité publique.
C'est l'une des rares autoroutes nouvelles retenues par le Conseil d'orientation des infrastructures -auquel appartenait Mme Pompili-, dont le rapport publié en 2018 sert de base à la politique du gouvernement.
"Nous ne souhaitons pas avancer contre les collectivités locales, nous tenons à un débat apaisé et réaliste notamment en matière de trafic sur le territoire. Nous en appelons au dialogue et sommes prêts à étudier toutes les propositions pour concilier ces 2 nécessités absolues, la mobilité des habitants de la métropole et la protection de l’environnement"
A quatre mois des élections régionales et départementales, prévues les 13 et 20 juin, la bataille politique entre la gauche et la droite s’intensifie en Seine-Maritime. Elle se cristallise autour d’un très vieux projet d’autoroute à péage à Rouen, un temps bouclé, mais désormais remis en cause.
Ces 41,5 kilomètres de bitume devaient relier, d’ici à 2024, les autoroutes A13 et A28, en contournant la capitale normande par l’est. Au terme de près d’un demi-siècle de palabres, l’Etat, maître d’ouvrage, avait accepté de financer une partie de ce projet autoroutier, un des rares inscrits dans la loi d’orientation des mobilités, fin 2019. « Mais nous ne souhaitons pas avancer contre les collectivités locales », a assuré la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, mercredi 17 février, au Sénat.
En effet, le revirement de la Métropole Rouen Normandie a rebattu les cartes : elle a voté le retrait de sa contribution de 66 millions d’euros, le 8 février, arguant de « l’urgence climatique », des « impacts écologiques fonciers » du projet, et des « incertitudes liées à sa modélisation (péage au coût élevé) et à son impact réel » en termes de circulation. L’intercommunalité rouennaise sort ainsi du tour de table financier obtenu en 2017. Il réunissait alors la région Normandie, le département de Seine-Maritime, la métropole, l’Etat et le futur concessionnaire, pour un total de 886 millions d’euros.
« Posture électoraliste »
La volte-face du nouveau maire de Rouen et président de la métropole, le socialiste Nicolas Mayer-Rossignol, est à l’origine de ce dédit. Jadis soutien du projet, l’élu a changé d’avis lors de la campagne municipale. « Parce que le monde a changé et que, je l’avoue, j’avais sous-estimé l’importance de l’enjeu climatique », assume aujourd’hui le quadragénaire, qui a réussi à entraîner sur sa ligne les élus socialistes métropolitains, anciens fabiusiens et longtemps promoteurs du projet.
Loin de croire à la sincérité du socialiste, la droite, le centre, les macronistes et le milieu économique rouennais fustigent une « tambouille politicienne » et un accord passé entre le Parti socialiste (PS) et Europe-Ecologie Les Verts, opposant historique au projet avec qui le PS a fait alliance à la mairie de Rouen. « Je me suis exprimé bien avant tout accord électoral », rétorque Nicolas Mayer-Rossignol.
Région et département ont annoncé leur intention de compenser le retrait financier de la métropole en augmentant leur apport initial.....
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