[ Problématique ] Grand contournement de Nantes
Posté: Lun 25 Oct 2004 12:22
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anthonyorl a écrit:Il est prévu, et le conseil général 44 le soutient, de construire un deuxième périphérique autour de l'agglomération nantaise. Le premier tronçon réalisé reliera la N 165 au niveau du Temple de Bretagne à la RN 137, desservant ainsi le futur aéroport de ND des Landes. Un pont sur la Loire est également prévu entre le Pont de ST Nazaire et le pont de Cheviré (périphérique ouest de Nantes), qui supporterait à terme le futur nouveau périphérique.
J'ai déjà vu des cartes sur l'échangeur du Temple de Bretagne et sur le deuxième périphérique mais il faut que je les retrouve.
Une liaison ferroviaire Nantes - ND des Landes est également prévue mais reste à définir (utilisation de l'ancienne ligne Nantes - Châteaubriant ?)
Maastricht a écrit:Pour l'Ouest :
Démarrerait au niveau du village de La Ménardais, aus sud de la D49, franchirait l'A82 1km à l'est de l'échangeur de la D201. L'autoroute franchirait ensuite la Loire entre Coueron et la Montagne, longerait l'actuel aéroport au sud et rejoindrait l'A83 au niveau du péage ...
Enfin ces tracés sont, autant que je me souvienne, davantage des suppositions, tout du moins pour l'Ouest. qulqu'un a plus d'infos ?
Maastricht a écrit:J'étais tombé il y a trois ans sur une carte d'un site de riverains de Notre Dame des Landes qui présentait ce sprojets .... En fait ce n'est pas vraiment un deuxième périphérique, mais plutot deux autoroutes de contournement nord et ouest de Nantes.
J'avais noté les tracés envisagés que voici :
Pour le Nord :
Démarre donc du Temple de Bretagne (échangeur ouest) et croise la N137 deux km au nord de la D49, puis franchit l'Erdre 2km au sud de Sucé avant de rejoindre l'A11 un km à l'ouest du couple d'aires de repos.
Ouest-France a écrit: Franchissement de la Loire : il faudra un débat public
Nouvelle étape dans le projet de franchissement de la Loire. Le conseil général de Loire-Atlantique saisit la commission nationale du débat public.
À ce stade, il n'est plus nécessaire de pousser plus loin les études. Le comité de pilotage d'un nouveau franchissement de la Loire, entre Nantes et Saint-Nazaire, estime en savoir assez. Le conseil général de Loire-Atlantique va maintenant saisir la commission nationale de débat public. Son président, Patrick Mareschal, l'a annoncé hier. Objectif : amener tous les acteurs, l'État en particulier, à se positionner. En effet, les études font apparaître « le très fort niveau » de contraintes pesant sur un ouvrage situé dans un estuaire où s'additionnent les mesures de protection environnementales. « Sur le plan juridique, ce sera un ouvrage très difficile à faire passer. » Par ailleurs, la prise en compte des accès à quatre voies et des raccordements au réseau routier fait grimper la facture. L'itinéraire le plus probable, de la route de Vannes au nord, à Machecoul au sud, coûterait ainsi entre 520 millions d'euros si c'est un viaduc, et 790 millions d'euros pour un tunnel.
Dans 10 à 16 mois
Coût et contraintes... Pour ces deux raisons, « aucun ouvrage ne verra le jour sans un fort soutien de l'État », explique le président. Le Premier ministre s'est récemment engagé à faire examiner le dossier en Comité interministériel d'aménagement du territoire (CIAT). « C'est un pas important, mais ce n'est pas une garantie. » Une fois saisie la commission nationale du débat public, celle-ci devra l'organiser dans un délai de 10 à 16 mois. Le débat portera sur l'opportunité, les objectifs et les caractéristiques du projet. C'est ce qui s'est passé avec le projet d'aéroport pour le grand Ouest à Notre-Dame-des-Landes. Le débat examinera forcément les prévisions de fréquentation. Les simulations à l'échéance 2025 font état de 10 000 véhicules par jour. C'est peu, et la réalisation de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ne devrait guère modifier la donne, montrent aussi les études. « Mais la réalité est plus compliquée. Ainsi, on avait sous-estimé la fréquentation du pont de Cheviré. Personne ne peut dire si, dans l'avenir, Cheviré ne sera pas confronté à des mesures de restriction, ou à un encombrement tels qu'il faudra détourner le trafic. Dans un département aussi attractif que la Loire-Atlantique, on ne sait pas comment vont évoluer les déplacements », fait remarquer Patrick Mareschal, qui ne veut pas s'appuyer sur ces estimations pour ranger le dossier. Mais ne veut pas davantage jouer avec le temps et les espoirs des habitants du sud-Loire et de la Vendée. D'où le carrefour du grand débat qui doit précéder une éventuelle enquête d'utilité publique.
Marc LE DUC.
impala80 a écrit:Quelle est l'utilité de faire un autre pont en St Nazaire et Nantes?
Les prévisions de trafic sont faibles pour ce projet de pont, il vaudrait mieux s'occuper de resorber les ralentissements existants.
D'abord, si le pont de Cheviré est saturé c'est pas à cause du pont en lui meme qui est a 3 voies mais a cause du retrecissement aux 2 voies du périphériques. Donc on résoudrait beaucoup le probleme en mettant à 3 voies le periph entre les sorties 33 et 52, ce qui ne devrait pas etre compliqué, les différents ponts étant dimensionné pour 3 voies.
...
impala80 a écrit:Le retrecissement de 3 a 2 voies se fait en haut du pont de cheviré mais c'est parce que le perif en bas du pont est à 2 voies, ca ne vient pas du pont qui est aussi large dans la montée que dans la descente et qui pourrait à etre à 3 voies sur toute sa longueur.
Avant de construire un pont, ce qui coute tres cher, on utilise l'existant au maximum. Il suffirait de construire 50 m de voie entre le bas du pont et la sortie vers Pornic pour prolonger les 3 voies et ca réduirait fortement les ralentissements dans le sens nors sud par exemple, pour pas tres cher.
Surtout quand on voit ce qui a été fait pour le pont de bellevue ou ca a duré longtemps, ca a couté cher pour simplement rajouter une BAU et une piste cyclable aux ponts mais sans élargir à 2*3 ou 2*4 voies, c'est vraiment du gaspillage.
Et les véhicules en transit ne réprésentent pas une grande part du traffic sur le perif et ne sont pas la cause des bouchons. Certains week end d'été, c'est pas négligeable mais c'est l'exception, en général il y a une tres grande majorité de 44 sur le perif dans les bouchons.
Jamais de Naoned, ni dans le passé, ni dans le futur.
ganymede44 a écrit: No comment !!!
"La variante Est ne répond pas plus, à ce jour, à la problématique de protection des aires AOC que la variante Ouest." Le message est clair : que ce soit le tracé Est ou le tracé Ouest, l'Inao (institut national des origines d'appellations contrôlées) s'oppose aux deux propositions faites par le conseil général, la semaine dernière, en présence des élus du vignoble. "On comprend bien que les gens veulent des axes routiers pour des dessertes économiques", souligne Joël Forgeau, correspondant Inao pour le secteur, "mais ce n'est pas à nous de faire ce sacrifice. Ce n'est pas aux viticulteurs de payer les pots cassés."
En désaccord avec les tracés, les viticulteurs estiment également que l'emprise serait beaucoup plus importante que l'estimation faite, une trentaine d'hectares. "Il faut compter avec les merlons qui changent la circulation de l'eau de pluie... Il faut une étude plus complète." Les vignerons attendent, eux, l'étude d'un tracé qui ne traverserait pas l'appellation Sèvre et Maine. "Déjà , avec la redélimitation de l'appellation, nous laissons les parcelles de moindre qualité, les gars digèrent doucement... Et là , on leur dit qu'il faut sacrifier les bons terroirs... Ce n'est pas possible."
Néanmoins, Joël Forgeau, pour l'Inao et Marcel Jussiaume, pour le syndicat de défense de l'appellation ont accepté d'aller voir directement sur le terrain avec le conseil général. Pour Bernard Deniaud, vice - président en charge des routes, les choses sont également assez claires. "L'intérêt public que je représente est confronté à des intérêts privés, divers, nombreux, parfois contradictoires entre eux... Mais je suis certain que le Vignoble, qui a toujours travaillé dans le consensus, poursuivra dans ce sens pour ce projet."
Cette route, grande contournante de Nantes, depuis le pont d'Ancenis jusqu'à la Vendée, via Vallet, Mouzillon, Clisson, Aigrefeuille et Saint Philbert, est inscrite au schéma départemental routier avec une possibilité de réalisation entre 2015 et 2020. Prochainement, Bernard Deniaud envisage de saisir le ministre de l'Agriculture, habilité à donner, ou pas, l'autorisation de passer. "À nous de trouver, ensemble, le passage le moins contraignant."
impala80 a écrit:ganymede44 a écrit: No comment !!!
Surement à cours d'arguments.
ganymede44 a écrit:Non mais j'ai passé l'âge de discuter avec les sourds...