anthonyorl a écrit:Il est prévu, et le conseil général 44 le soutient, de construire un deuxième périphérique autour de l'agglomération nantaise. Le premier tronçon réalisé reliera la N 165 au niveau du Temple de Bretagne à la RN 137, desservant ainsi le futur aéroport de ND des Landes. Un pont sur la Loire est également prévu entre le Pont de ST Nazaire et le pont de Cheviré (périphérique ouest de Nantes), qui supporterait à terme le futur nouveau périphérique.
J'ai déjà vu des cartes sur l'échangeur du Temple de Bretagne et sur le deuxième périphérique mais il faut que je les retrouve.
Une liaison ferroviaire Nantes - ND des Landes est également prévue mais reste à définir (utilisation de l'ancienne ligne Nantes - Châteaubriant ?)
Nouveau franchissement de la Loire: la position du Conseil général
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La nouvelle majorité départementale rouvre le dossier d'un nouveau franchissement de la Loire.
C'est avec pragmatisme et sans a priori que la nouvelle majorité départementale aborde le dossier d'un éventuel nouveau franchissement de la Loire.
Elle le fait d'autant plus librement qu'elle n'a pas pris à ce sujet d'engagement devant les électeurs.
Ce dossier est repris là où l'équipe précédente l'avait laissé, c'est-à -dire au stade d'un groupe de pilotage réunissant les collectivités territorialement concernées et l'Etat, encadrant les travaux d'une mission d'études préliminaires dont l'objet était double :
- explorer l'opportunité d'un nouveau franchissement
- identifier les sites envisageables pour son éventuelle localisation (compte tenu notamment des fortes contraintes environnementales qui s'appliquent à l'Estuaire de la Loire).
Dans le cadre de ce groupe de pilotage dont la dernière réunion remonte au mois de janvier 2004, il a été identifié les fonctions premières d'un éventuel franchissement :
- Assurer la continuité de l'autoroute des Estuaires, en dehors du périphérique de l'agglomération nantaise
- Assurer la desserte du Port autonome autour duquel se développe le projet d'autoroute de la mer, ainsi que celle du futur aéroport de Notre-Dame des Landes
La nouvelle équipe départementale fait sienne ces considérations.
Parmi les quatre hypothèses de localisation, deux ont ainsi été écartées en janvier par l'ancien groupe de pilotage : l'hypothèse amont ( proximité de l'agglomération nantaise) et celle aval ( proximité du pont de Saint-Nazaire). Sur ce point également, la nouvelle majorité assume le travail déjà réalisé.
La poursuite de ces pré-études ne pourrait donc se faire que sur la base des deux hypothèses " médianes ". Celles-ci mettent clairement en avant la vocation d'aménagement du territoire à l'échelle interrégionale de ce franchissement, de préférence à une vocation plus urbaine, que ce soit pour l'agglomération de Nantes ou celle de Saint-Nazaire.
En revanche, le développement de ce projet d'aménagement requiert de la part de l'ensemble des collectivités et de l'Etat le partage d'une même vision. Le Conseil général constate que l'Etat, concerné au premier chef, s'est limité dans sa DTA à évoquer la possibilité d'un tel franchissement, et que son schéma national des services collectifs omet pour l'instant de le citer. Le Conseil général souhaite donc amener l'Etat et les régions concernées par cette grande liaison d'aménagement du territoire à se positionner sur le sujet, avant de pousser plus loin les études.
Dans un souci de transparence vis à vis des usagers de la route, le Département ne peut ignorer la question du coût : celui d'un franchissement, avec ses viaducs d'accès et une vingtaine de kilomètres de 2 x 2 voies de raccordement aux grands axes existants, est aujourd'hui estimé entre 200 et 300 millions d'euros. Dans un contexte où les interventions de l'Etat se réduisent, sa réalisation pèserait donc lourdement sur les finances des collectivités, ceci au moment où elles vont connaître des situations budgétaires très difficiles, en raison notamment des transferts dus à la décentralisation.
Il est généralement admis que le délai entre une éventuelle prise de décision et la livraison d'un tel ouvrage est d'au moins 10 ans. Mais au regard des différents éléments de contexte, il paraît réaliste d'envisager une échéance à 20 - 25 ans pour la réalisation d'un franchissement de Loire.