Coltrane a écrit:Un axe à 3200 voyageurs par jour est tout sauf un axe majeur. Il ne peut pas par essence être rentable, il doit être sur des couts d'exploitation et d'amortissement des infrastructures et du matériel supérieurs au million d'euros par an.
C'est de l'argent public : si cet argent est consacré à ces 3200 privilégiés, il n'est pas consacré au reste de la population.
Ca correspondrait à combien de kilomètres de réseaux ferrés rénovés sur des grandes lignes ? Combien de kilomètres de rénovations des routes principales que vous évoquez ?
C'est bien de demander à dépenser en frais de fonctionnement sans retour sur des choses ultra locales, mais l'intérêt général, c'est mieux...
jacques43 a écrit:
C'est complètement caricatural. La gare de Vezac est justement très bien située à proximité des campings et des sites touristiques. Tout pourrait se faire à pied ou en vélo une fois qu'on arrive en train. Même la visite de Sarlat est ensuite possible.
C'es juste de la mauvaise volonté pour passer à côté du marché et justifier des projets routiers qui ne règleront aucun problème de circulation.
Estate45 a écrit:Je vois bien les campeur venir camper avec leur camping car ou leur caravane par le train....
Quant à ceux qui viennent en tente, je l'ai fait en 2015 et 2016. La voiture était blindée jusqu'au plafond. Je vois pas comment nous aurions pu venir en train.
Enfin, la région est riche en lieu à découvrir. Tu fais comment pour te déplacer une fois sur place ? Pour aller de Beynac à Les Eyzies ? Ou bien pour ceux qui veulent pousser jusqu'à Rocamadour ? Je suis favorable pour la marche et le vélo mais tout le monde ne peut pas se déplacer ainsi.
jacques43 a écrit:La ligne TER de Bergerac est une des plus fréquentées d'Aquitaine avec en moyenne 3 200 voyageurs / jour. Absolument pas négligeable. C'est autant de bagnoles en moins sur les routes.
Et c'est une hérésie qu'elle ne desserve plus Beynac.
gavatx76 a écrit:Tout simplement, dans le département de la Dordogne, et plus encore le territoire du Périgord Noir, ils ne sont pas fous. Les autorités ne vont pas détruire le paysage, ils en vivent... Et pour avoir passé quelques jours le week-end passé dans ce coin, et dans le nord du Lot, on y circule relativement bien hors été, mais il faut reconnaitre que les déplacements sont lents, les tracés des routes étant d'une autre époque, sans compter les traversées de village. Pour un touriste, cela a son charme, pour les locaux subissant ce trafic, cela doit être différent!
(Remarquez, dans ces cas là, la limitation à 80, on s'en fout!)
Dordogne : la déviation de Beynac devant le Conseil d’État
A La UneBeynac-Et-Cazenac
Publié le 28/09/2018 à 8h40 par ALP.
Dordogne: la déviation de Beynac devant le Conseil d'Etat
La fièvre n'en finit plus de monter dans la vallée de la Dordogne autour du chantier de la déviation de Beynac. Jeudi 20 septembre, les gendarmes sont intervenus.
Les opposants demandent la suspension de l’arrêté préfectoral autorisant les travaux. Leur recours était examiné jeudi.
Les 3,2 km du contournement de Beynac-et-Cazenac, en Dordogne, font parler d’eux jusqu’au Conseil d’État. La plus haute juridiction administrative s’est penchée, jeudi 27 septembre, sur ce projet déjà ancien, et sujet de controverses depuis son apparition. En l’espèce, il s’agissait d’examiner un recours des associations Sepanso Dordogne et ASVD (1), qui demandaient la suspension de l’arrêté préfectoral de janvier autorisant les travaux.
Rappelant en préambule « le caractère exceptionnel » du paysage formé par les zones concernées, le rapporteur public a passé en revue les griefs formulés par les associations. Le projet constitue-t-il « une atteinte admissible ou exagérée à l’intégrité du paysage ? », s’est interrogé le magistrat, qui a penché pour la première option. Le fait que certaines zones traversées soient potentiellement inondables est-il rédhibitoire ? Le rapporteur public a estimé que le risque était « suffisamment jugulé. »
Enfin, la disparition de 9 hectares provoquée par la réalisation du projet compromet-elle l’activité agricole du secteur ? « Non », a-t-il répondu.
Au vu de ces éléments, le rapporteur public a donc proposé aux juges du Conseil d’État de rejeter le recours des deux associations, comme l’avait fait avant eux le juge des référés du tribunal administratif de Bordeaux. Réponse dans quelques semaines.
(1) Association de sauvegarde de la vallée de la Dordogne – Saint-Vincent de Cosse-Beynac-Fayrac-Vézac.
G.E. a écrit:Le rapporteur prend acte de l'optimisation du projet dans son environnement. Généralement, son avis est suivi.
Ce serait tellement agréable que les opposants à tout par tous les moyens se prennent un bon stop par la justice.
Déviation de Beynac : un recours non-rejeté par le Conseil d’Etat
A La UneBeynac-Et-Cazenac
Publié le 04/10/2018 à 15h03 par F. D..
Mercredi, des opposants à la déviation ont manifesté les pieds dans la rivière, les visages dissimulés derrière des masques d’animaux, brandissant des pancartes dénonciatrices.Léa Lhomme-Baschet
Dans le flot de recours administratifs formulés par les opposants, il en est un, porté par la Sepanso et l’ASVD, qui a été admis en cassation par la plus haute autorité administrative.
Une commission du Conseil d’Etat examinait, en début de semaine, une demande des associations Sepanso Dordogne et Association défense de la vallée Dordogne (ASVD) visant à suspendre l’arrêté préfectoral de janvier autorisant les travaux du contournement de Beynac.
Les arguments
La demande était argumentée par l’atteinte à l’intégrité du paysage, le caractère inondable de certaines zones et la disparition de 9 hectares, compromettant l’activité agricole.
De nouveaux éléments étaient apportés par rapport aux divers recours portés sans succès, notamment devant le tribunal administratif de Bordeaux en début d’année, à savoir les travaux réalisés dans la traverse de Beynac et des comptages officiels de circulation effectués par la mairie cet été.
« La préfecture a validé la réalité des travaux dans Beynac et fourni une attestation à 100% », précise l’avocat de la Sepanso, Jean-Philippe Maginot.
Après avoir rejeté d’autres recours formulés par d’autres associations devant cette même instance la semaine dernière, le Conseil d’Etat a finalement admis en cassation le recours de la Sepanso et de l’ASVD.
« C’est positif, la commission a considéré notre recours valable, mais la partie n’est pas gagnée », estime le président de la Sepanso Dordogne, Michel André.
La procédure se poursuit, donc, avec des débats préalables, toujours sur la forme du dossier. Jeudi matin, le Département, par la voix de son président Germinal Peiro, confiait ne pas être au courant de cet énième épisode juridique.
D’autres pétitions attendues
En même temps, sur le terrain, d’autres opposants se mouillaient. Mercredi en début d’après-midi, une quarantaine d’entre eux s’est retrouvée sur les rives de la Dordogne, au pont de Fayrac à Vézac, afin de "sensibiliser la population aux dégâts que les travaux engendrerons sur la rivière la plus propre de France". Les pieds dans la rivière, face aux ouvriers du chantier voisin, les visages dissimulés derrière des masques d’animaux, ils brandissaient des pancartes dénonciatrices.
De nouvelles pétitions devraient être lancées dans le cadre de la protection de la rivière Dordogne.
Nouvelle-Aquitaine / Dordogne
Déviation de Beynac : 20 000 euros d'amende par banderole s'opposant au contournement
C'est parce que ces banderoles figurent sur des monuments historiques ou classés (château de Beynac, château de Castelnau et Marqueyssac à Vezac), que les trois maires avaient réclamé, fin juin, à l'association "Sauvons la vallée de la Dordogne" de les retirer sous 15 jours.
Par CB Publié le 13/10/2018 à 10:32 Mis à jour le 13/10/2018 à 11:43
D'après Sud-Ouest, depuis la fin de la mise en demeure courant juillet et à 200 euros par jour d'affichage illégal... l'administration réclame aujourd'hui à notamment Kléber Rossillon, vice président de l'association. Près de 20 00 euros la banderole... et elles sont toujours en place.
L'intéressé est hors de lui estimant que l'outrage de ces banderoles n'est rien comparé à "la déviation qui va défigurer la vallée", "la piscine gallo-romaine"...
L'association a décidé de contester ces amendes auprès du tribunal administratif.
Le contournement de Beynac n'en est pas à sa première polémique. Il avait encore fait l'objet d'une joute verbale entre Stéphane Bern et Germinal Peiro, président du département et porteur du projet.
PHOTOS - Dordogne : les travaux du contournement routier de Beynac avancent
mardi 16 octobre 2018 à 23:11 Par Emeline Ferry, France Bleu Périgord
Les travaux de la déviation de Beynac ont démarré il y a quelques mois. Et les deux ponts qui franchissent la Dordogne commencent à sortir de terre, tout comme le pont-rail des Milandes.
Un pont est en train d'être construit pour la route et la voie verte, à côté du pont de Fayrac, à Vézac. © Radio France - Emeline Ferry
Après un début de visite mouvementé, perturbé par des opposants au projet, Germinal Peiro a présenté l'avancée du chantier de la déviation de Beynac, ce mardi 16 octobre. Le contournement routier de 3,2 kilomètres devrait être mis en service en juillet 2020. Il permettra de réduire le nombre de véhicules qui traversent le village de Beynac, souvent encombré (6.000 véhicules par jour dont 300 camions et des pics à 10.000 véhicules en été).
Ce projet, qui coûte 32 millions d'euros au département, est très contesté par de fervents opposants, mais cela n'a pas empêché les travaux de démarrer. Après une phase préparatoire commencée en février, ils ont été véritablement lancés en septembre. 70 ouvriers y travaillent en permanence.
Deux ponts qui se fondent dans le paysage
Germinal Peiro, le président du département, le répète : l'objectif est que le projet se fonde dans le paysage. Pour cela, la route et la voie verte vont être construites le long de la voie ferrée. Deux édifices sont également en train d'être construits : le pont du Pech, à Saint-Vincent-de-Cosse, et le pont de Fayrac, à Vézac.
Ils ont été pensés pour s'intégrer dans le paysage de la vallée de la Dordogne. "Ce sont des ponts assez effilés, en acier qui a une patine ressemblant un peu à la rouille", explique Olivier Bruant, maître d'oeuvre sur le projet. "Les piliers sont en forme de Y, avec une grande branche qui soutiendra la route, et une branche qui soutiendra la voie verte".
Ces deux ponts seront parfaitement alignés avec les ponts SNCF déjà existants, pour que la voie ferrée franchisse la rivière. Ils seront à la même hauteur. C'est une façon de les intégrer pleinement dans le paysage. "Il y a une vraie transparence. Quand on sera sur la Dordogne, on devinera les ouvrages, mais on aura une continuité dans les portées des deux ponts", ajoute-t-il.
Les deux parties des piliers porteront la voie verte et la route. © Radio France - Emeline Ferry
Autre grosse partie des travaux : le pont-rail des Milandes. Il permettra à la route de passer sous la voie ferrée. Le pont est actuellement fabriqué en usine. Les pièces seront ensuite assemblées et le pont sera "lancé" pour être mis en place, les 8 et 9 mai prochain.
Ici sera construit le pont-rail des Milandes. La route passera sous la voie ferrée. © Radio France - Emeline Ferry
Le président du département promet également de re-végétaliser la zone autour du chantier. "Dans un an et demi, personne ne verra que c'est une route neuve, car nous allons ensemencer et planter 27.000 arbres et végétaux à mesure que les travaux avancent pour que tout puisse se fondre dans le paysage", assure-t-il.
Déviation de Beynac (24) : les opposants regonflés à bloc
A La UnePolitique
Publié le 29/10/2018 à 8h39. Mis à jour à 9h14 par Franck Delage.
Quelques opposants se sont introduits sur le chantier.
Un nouveau rassemblement avait lieu samedi sur le terrain.
Bien malin qui pourrait faire le portrait type de l’opposant au contournement de Beynac (Dordogne). L’illustration en était encore apportée, samedi 27 octobre après-midi, avec un énième rassemblement à Fayrac, alors que les travaux vont bon train dans la vallée de la Dordogne où se dessinent à grands traits les deux ponts et la route. Il y avait près de 150 personnes bravant le froid, massées dans la grange près du château de Fayrac, rebaptisée depuis peu maison de la ZAD.
On pouvait y voir des élus de Beynac, des militants écologistes, des Monsieur et Madame Tout-le-monde voulant défendre le paysage, l’environnement, une vision politique, les vestiges archéologiques, leur portefeuille de contribuable périgourdin, etc. Et il y avait aussi de nouvelles forces vives, non issues du terreau local, mais rompues aux outils de dynamisation des ZAD. À une dizaine, ils ont d’ailleurs joué au chat et à la souris avec les gendarmes pour gambader sur le chantier et discuter avec les ouvriers.
Coordination
Comme l’explique l’un d’eux, Arnold, l’enjeu de cette nouvelle maison de la ZAD est « la coordination des opposants, des gens qui se sentent concernés par tout ce qui se passe ici, avec un but simple et clair."
La rédaction vous conseille : En images. Dordogne : les chantiers de la déviation de Beynac
https://www.sudouest.fr/2018/10/17/les-chantier-s-de-la-deviation-5487091-7300.php#xtatc=INT-7-%5Blien_coeur_article%5D
Bloquer le chantier pour ensuite discuter de ce que l’on met en place pour arrêter le massacre et trouver des solutions"
Les opposants se montraient ce week-end particulièrement regonflés, galvanisés par les deux recours retenus par le Conseil d’État, d’autres actions, en justice et dans les coulisses au plus haut niveau de l’État, ainsi qu’un sondage auprès des Périgourdins. Des permanences ont lieu les mercredis et dimanches de 14 à 18 heures à Fayrac.
Déviation de Beynac (24) : les opposants discutent enjeux écologiques avec les ouvriers
A La UneSarlat-La-Canéda
Publié le 30/10/2018 à 8h47 par SudOuest.fr Dordogne.
Les opposants discutent enjeux écologiques avec les ouvriers
Après leur action de samedi, les opposants sont revenus lundi tenter de perturber les travaux _ Franck Delage
Ils sont de nouveau venus sur le chantier lundi.
La lutte des opposants au contournement de Beynac, près de Sarlat en Dordogne, a pris une nouvelle tournure ces derniers jours. Après la manifestation de samedi 27 octobre et l’intrusion sur le chantier de membres d’une nouvelle coordination, les ouvriers ont encore été interpellés lundi 29 octobre.
Le matin, alertés par des bruits de machine tapant la roche, les opposants sont entrés une première fois sur le chantier où la deuxième pile du pont de Fayrac est en préparation. L’après-midi, ils sont de nouveau intervenus au niveau du pont du Pech, où une pelleteuse travaillait dans le lit de la rivière. L’un d’eux a réussi, en traversant la Dordogne sur quelques mètres, à se hisser sur un tas de terre au milieu de l’eau pour arrêter l’engin.
Des discussions ont suivi sur les enjeux écologiques avec les ouvriers, un responsable du chantier et les gendarmes. La revendication des manifestants était et est toujours de geler immédiatement les travaux.
Ils ont quitté les lieux sans heurts. Il n’y a pas eu d’interpellation.
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