Le feuilleton dure depuis trente ans. Et en trente ans, le décor n’a pas changé.
Difficile, pourtant, de se rappeler chacun des épisodes tant les scenarii autour du risque d’éboulement des Ruines de Séchilienne ont évolué avec le temps.
Autour de la vallée de la Romanche, les experts se sont succédé. Les études se sont multipliées. Puis affinées.
Le risque avéré d’éboulement (3 millions de m³ “à court ou moyen terme” selon les scientifiques) a longtemps figuré dans l’épais dossier administratif.
Depuis peu, il se lit sur le terrain. Et modifie un peu le décor.
L’exercice fictif d’hier à Séchilienne est le dernier épisode en date. Et il intervient, en effet, à la fin d’une année déterminante. Les travaux de sécurisation du site, côté mont Falcon, ont été lancés durant l’été, soit un an après l’expropriation des dernières familles de l’Île Falcon.
30 millions d’euros pour se protéger du glissement de terrain des Ruines
Ce versant fait face au mont Sec, la montagne qui a donné son nom aux Ruines il y a trente ans. Il est équipé des radars qui surveillent jour et nuit le site de Séchilienne. D’ici 2014, il va accueillir une partie de l’actuelle RD 1091, l’axe principal qui mène aux stations de l’Oisans.
Le budget alloué à la réalisation de cette déviation (1 kilomètre de long) est à la hauteur des enjeux : 30 millions d’euros (financés par le conseil général, maître d’œuvre et maître d’ouvrage, et par l’État) pour se protéger du glissement de terrain des Ruines.
Le scénario ne dit pas en revanche dans quelles proportions la Romanche pourrait être rapidement bouchée par les blocs de pierre.
Mais le risque hydraulique est là. Un risque de plus. Et des travaux supplémentaires visant à restaurer le lit d’une rivière menacée. Voire menaçante.
Cet épisode ne s’écrira qu’une fois les travaux de la déviation achevés. Suite et pas fin après 2014.
Le poids-lourd parti de Roumanie a glissé sur la chaussée. Il roulait en dépit de l'interdiction de circulation pour les poids-lourds, du fait de la neige. L'accident a provoqué la fermeture de la route direction Lautaret - Briançon - Grenoble.
D'après une information recueillie par des personnes sur place, le conducteur aurait déjà écopé de deux amendes depuis ce matin, pour avoir transgressé l'interdiction de circuler pour les camions de plus de 7,5 tonnes. A La Grave d'abord, puis au Lautaret. Il a pourtant continué sa route, jusqu'à cet accident survenu au niveau de la commune de Parisey.
Fantomas a écrit: Ce document semble très intéressant pour toute l'Histoire de ce risque naturel : http://www.genevieve-decrop.fr/pdf/risq ... ertise.pdf
Ced a écrit:Mais effectivement la montagne bouge mais progressivement pour le moment. La déviation de la RN était malgré tout indispensable.
fantransport a écrit:J'ai retrouvé un dossier dans le Isère Magazine de Décembre 2012 sur tout les projets de la RD1901 entre Vizille et les Hautes Alpes.
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