antoinej8 a écrit:La traversée de St-Brieuc est actuellement en cours de mise à 2x3 voies (entre les échangeurs seulement) avec relèvement de la limitation de vitesse à 90 km/h au lieu de 80 (même sur les ponts du Léguer et de Gouédic ou aucun travaux ne sont prévus).
antoinej8 a écrit:Néanmoins la N12 n'est pas au norme autoroutières (notamment BAU), et les aires sont rares et d'une conception déplorable.
Gurwann a écrit:
J'ai pris la N12 dans le sens RENNES -> ST BRIEUC, et sur le début de la N12 est indiqué un panneau parlant de la transformation de la N12 en A81 (attention, je ne suis pas sur car je l'ai aperçu de nuit) !
Gurwann a écrit:Pour la déviation de RN12, plus d'infos :
http://www.cotes-darmor.pref.gouv.fr/ac ... s/rn12.htm
Gurwann a écrit:Les bas cotés (BAU) de la N12 sont dorénavant conformes aux normes autoroutières sur une 30aine de km à partir de Rennes (quand je dis qu'ils sont conformes, j'entends par là que cela ressemble aux autoroutes).
Kerfot. La RD7 va passer en 2x2 voies
Publié le 31 mars 2018 à 06h49
Éric Rannou
En traversant Kerfot, les automobilistes doivent lever le pied.
À la hauteur de Kerfot (22), les automobilistes doivent lever le pied. La vitesse y est limitée à 70 km. Traverser la RD7 à cet endroit peut donner des sueurs froides. Ça ne sera plus le cas en 2022. Le département des Côtes-d'Armor va investir 13 M€ pour doubler la voie sur un tronçon de 4 km.
Ce chantier d'envergure va transformer la route départementale 7, sur un tronçon de 4 km. Cette portion de route située à la porte de Paimpol va devenir une 2x2 voies. Elle traverse plusieurs communes : Paimpol, Kerfot et Yvias. Avec un trafic dépassant les 9.500 véhicules, il peut s'avérer compliqué de la traverser. À Kerfot, qui est coupé en deux par la RD7, la vitesse est réduite à 70 km/h sur cet axe pour laisser une chance aux automobilistes. Cette traversée tient « de la roulette russe » pour Jean-Claude Vitel, le maire de cette commune. C'est donc avec une très grande satisfaction qu'il a assisté à l'annonce officielle de ces travaux, vendredi après-midi, dans sa mairie.
Ultime étape
Le Département va faire un chèque de 13 M€ pour réaliser ce chantier. « L'enjeu, c'est la sécurité », résume Alain Cadec, le président du conseil départemental. La zone est jugée accidentogène. Derrière cette formule, le maire d'Yvias évoque « une série noire » où les accidents peuvent s'avérer mortels. Les opérations « pour le doublement dit de Kerfot » constitueront l'ultime étape d'aménagement de la RD7 entre Lanvollon et Paimpol. La voie va être doublée entre le créneau à 2x2 voies de la Lande Blanche (Paimpol) et l'échangeur de la Petite Tournée (Yvias).
Attendus depuis plus de 30 ans par les habitants des communes traversées, ces travaux ont déjà échoué par le passé. Depuis 1999, ils n'ont pas dépassé le stade de l'enquête d'utilité publique, à deux reprises. C'est pour cette raison que le maire de Paimpol, Jean-Yves de Chaisemartin, invite le plus grand nombre à soutenir ce chantier en se faisant entendre lors d'une concertation publique, qui va démarrer le 3 avril, en mairie de Kerfot.
Le public pourra y consulter un dossier. Le Département y assurera aussi trois permanences : les 10, 21 et 26 avril.
Deux ans de travaux
Cette première étape devrait déboucher ensuite sur une déclaration d'utilité publique. Après la concertation publique en 2018 et l'instruction administrative en 2019, les travaux pourraient débuter en 2020 et se terminer en 2022. Ils vont se traduire par la suppression de tous les carrefours à niveau et des accès directs.
Un échangeur sortira aussi de terre pour permettre le rétablissement de la circulation des voies communales et départementales entre Kerfot, Yvias et Plourivo. L'accès à la zone d'activités du Savazou ne sera pas non plus oublié. La réalisation d'itinéraire parallèle pour les circulations d'intérêt local figure aussi en bonne place dans ce projet. Les engins agricoles et les transports maraîchers seront ainsi naturellement séparés du trafic de transit.
Kerfot-Paimpol. RD 7 : troisième enquête publique pour une 4-voies en 2022
Les premiers travaux pourraient démarrer en 2020. Le doublement de la RD7 entre Kerfot et Paimpol ainsi que la création d'une voie lente font l'objet d'une 3e enquête publique.
Publié le 6 Avr 18 à 7:01
Plus de 9500 véhicules empruntent la RD 7 chaque jour. (©La Presse d’Armor)
C’est un axe très dangereux qui attend d’être sécurisé depuis 30 ans.
Une nouvelle enquête publique a démarré pour le doublement de la RD 7 entre Kerfot et Paimpol et l’aménagement d’une voie parallèle pour les tracteurs.
C’est l’Arlésienne depuis 30 ans. La première déclaration d’utilité publique pour l’aménagement de la RD 7 date de 1999.
Une nouvelle concertation publique, la troisième en 30 ans, a commencé et s’achèvera le 3 mai.
Lire aussi : Axe Paimpol-Lanvollon. La 4-voies sur Kerfot pour 2020
Des travaux qui concernent l’une des voies les plus accidentogènes du département.
Cette fois, Jean-Claude Vitel, maire de Kerfot et Jean-Yves de Chaisemartin, vice-président du conseil départemental aux infrastructures se montrent plus qu’optimistes.
Vendredi 30 mars, Alain Cadec, président du Conseil départemental s’est même déplacé jusqu’à Kerfot pour dire sa certitude de voir aboutir le projet et a souligné :
L’enjeu, c’est la sécurité et le désenclavement économique du territoire, c’est un dossier prioritaire.
Plus de 9500 véhicules empruntent cet axe chaque jour.
Doublement et parallèle
Le projet prévoit le doublement de la RD7 sur 4 km, entre le giratoire de la Lande Blanche à la sortie de Paimpol et l’échangeur de la Petite tournée à Yvias.
Un échangeur sera également construit au lieu-dit Kervouriou-Naour qui sécurisera la traversée et facilitera l’accès à la zone d’activité de Savazou.
Enfin, une voie parallèle destinée à la circulation agricole, sera aménagée. Le maire de Kerfot Jean-Claude Vitel précise :
Pour son tracé, on revient à la première hypothèse, une route parallèle à l’axe existant qui ne part pas dans la campagne.
Même appréciation de la part de Jean-François Guillou, maire d’Yvias : « je suis impatient que le problème soit résolu. Cette parallèle est plus logique que le détour par les petites routes bucoliques de la campagne kerfotaise ».
C’est notamment cette voie de desserte, son tracé sinueux ou trop éloigné de l’axe principal, qui a été, par deux fois, à l’origine de l’échec des aménagements. Deux recours avaient obtenu gain de cause devant le juge administratif.
« On a entendu la demande locale »
Jean-Yves de Chaisemartin a lancé un appel pour que chacun s’exprime lors de l’enquête publique :
On a entendu la demande locale, notamment celle des agriculteurs, mobilisez-vous pour la soutenir ; il faudrait aussi que chaque conseil municipal concerné vote une délibération.
Cofinancement
Il a également appelé au cofinancement, notamment de l’agglomération pour ce chantier évalué à 13 millions d’euros. « Paimpol-Goëlo avait pris des engagements, il faut que GP3A fasse de même »
Philippe Coulau, vice-président chargé des transports à GP3A, a appuyé la nécessité d’un tel aménagement :
Cette portion est très accidentogène, l’aménagement est aussi une nécessité économique avec la zone de Savazou et c’est aussi la porte d’entrée sur notre territoire, cette enquête arrive enfin et au bon moment.
Si elle débouche sur une Déclaration d’Utilité Publique (DUP), les instructions administratives et acquisitions foncières se dérouleront en 2019 et les premiers travaux pourraient démarrer courant 2020. Ils dureront deux années.
Infos pratiques : Le dossier de concertation est à disposition du public en mairie de Kerfot et sur le site cotedarmor.fr Des permanences seront assurées par le Département en mairie de Kerfot le mardi 10 avril de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h ; samedi 21 avril de 9 h à 12 h ; jeudi 26 avril de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h.
Le Département a mandaté un bureau d’études afin qu’il réalise un diagnostic de l’état de la RD 767, entre Guingamp et Lannion. Trafic, accidents, infrastructures ont été passés au crible. L’accidentologie pourrait diminuer grâce à des travaux et à une vitesse réduite.
Une route accidentogèneSi on emprunte la DR 767, 25,6 km séparent Guingamp de Lannion. Cet axe est classé parmi les routes à grande circulation. Ce n’est pas l’axe où on compte le plus d’accidents mortels, mais c’est le plus accidentogène du département , constate Jean-Yves de Chaisemartin vice-président en charge des infrastructures au conseil départemental. Il s’appuie sur une étude commandée par le Département et dont les conclusions sont inquiétantes. On s’y attendait. Cette 2x2 voies a été faite au rabais. Ça a coûté moins cher bien sûr, mais 5 ans après c’est à refaire…
284 accidents entre 2013 et 2017
Cet axe routier voit passer chaque jour plus de 16 000 véhicules (10 % de plus qu’en 2005). L’étude qui court sur cinq ans, de 2013 à 2017, fait état de 284 accidents entre le rond-point de Kernilien à l’entrée de la RN 12 à Plouisy et celui du Boutil à Lannion. Un constat sans appel. 2,2 accidents par km et par an. Parmi eux, on déplore 19 accidents corporels ayant fait 20 victimes, dont 12 blessés hospitalisés et un tué à Bégard. Les autres, 264, sont des accidents matériels.
Les accidents disséqués zone par zone
La route, découpée en tronçon pour les besoins de l’étude, montre les zones les plus à risque : Les abords de Cavan, près de la zone de Kerbiquet et dans la courbe près de Bégard au niveau de la sortie Armoripark.
Actuellement, la vitesse est réglementée à 110 km/h, sauf à l’approche des ronds-points, de part et d’autre où les réductions vont de 50 à 90 km/h. Le seul radar a été installé en 2011 dans le sens Guingamp Lannion.
Les différents points noirs
De multiples facteurs interviennent dans les causes de ces accidents. Il n’y a pas assez de largeur, ni entre les voies, ni sur les rives. Il manque de bande d’arrêt d’urgence. À la moindre erreur de conduite, les véhicules vont au talus , remarque l’élu. Le rapport fait également état d’échangeurs dont les bretelles de sortie sont trop courtes, de profils de route qui empêche l’eau de s’évacuer. 50 % des accidents se produisent à cause des conditions météorologiques (pluie, neige, grêle…) , signalent les rapporteurs de l’étude qui préconisent aussi de réduire la voie d’accès aux deux ronds-points afin de limiter la vitesse des véhicules.
« Le danger, c’est la vitesse »
Pour Jean-Yves de Chaisemartin tous ces problèmes seraient résolus si les conducteurs levaient le pied. On a choisi de parler de ce rapport publiquement pour interpeller les usagers et les appeler à la plus grande vigilance. Le danger, c’est la vitesse ! » Car même si des travaux doivent être entrepris, ils ne le seront pas avant la fin de ce mandat ( l es prochaines élections départementales auront lieu en 2021). Mais on peut agir dès maintenant en réduisant la vitesse à 90 km/h, notamment sur 4/5 km autour de Bégard. Dans les prochaines semaines, les élus locaux concernés seront réunis afin de réfléchir à un arrêté qui irait dans ce sens.
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