Déviation toujours, mais de Seiches sur le Loir cette fois, sur l'ancienne RN 23. La partie Sud est bien avancée (j'ai pu le constater en passant par là hier), elle devrait entrer en service l'année prochaine. Dans la foulée les travaux de la partie Nord devraient démarrer.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la- ... e333a045a2Seiches-sur-le-Loir. Espéré depuis 30 ans, le contournement routier sud arrive enfin
Le Département investit sept millions d’euros dans ce chantier qui doit voir le jour en 2023. Il doit permettre d’alléger le trafic dans le centre bourg, sans en affaiblir le dynamisme.
La courbe est douce, en légère descente. Descendant vers le Loir, elle est revêtue d’une première sous-couche, destinée à être prochainement recouverte d’un enrobé tout neuf. Ce qui se dessine en fait sous cette future route, c’est l’une des deux branches du contournement Sud de Seiches-sur-le-Loir. Un dossier dont on parle depuis près de trente ans.
« Le tracé n’a pas beaucoup changé dans l’intervalle », relève le maire, Thierry de Villoutreys. Mais l’attente des habitants du centre-ville, elle, n’a fait qu’augmenter. À mesure que le trafic routier traversant le centre-ville a cru lui aussi. « L’image de Seiches, aujourd’hui, c’est celle de son feu rouge où l’attente peut être très longue, soupire Thierry de Villoutreys. Ce n’est pas très bon. »
Alors ce chantier de 7 millions d’euros financé par le Département, le maire le voit d’un très bon œil. À une réserve près. Le commerce de centre-bourg. « Parfois, les contournements sont synonymes d’isolement… C’est pour cela que nous avons lancé une étude, avec un cabinet extérieur, pour déterminer les actions à entreprendre pour que le centre conserve son activité. »
Un deuxième dans la foulée ?
Mais pendant ce temps, les engins de terrassement vont continuer leur ouvrage. D’ici la fin de la semaine, l’un des quatre ronds-points du contournement sera mis en service. Il s’agit de celui qui permet l’embranchement sur la route de Jarzé. Sur cette partie Est du chantier, les choses ont l’air plutôt simples, ou tout au moins classiques, techniquement parlant. Ce n’est pas nécessairement le cas de l’autre côté, sur la partie Ouest.
Là, les entreprises sont tombées sur une zone tourbeuse, « assez rare en Maine-et-Loire », confie Gilles Laurent, du service Études et Travaux au conseil départemental. Le franchissement de la Suette, un maigre affluent du Loir ne dépassant pas les 2,50 m de largeur, suppose donc que les ouvrages d’art reposent sur dix pieux enfoncés à 10 m de profondeur. Les sols doivent aussi faire l’objet de renforcement pour supporter la route et le trafic qui y passera. « Une complication comme celle-là, il faut bien en rencontrer une dans une carrière », sourit Gilles Laurent, dont la chevelure grisonnante dit l’expérience.
Le chantier, qualifié de « structurant et ambitieux » par Florence Dabin, présidente du Département, doit aussi faciliter l’activité du secteur Nord-Est d’Angers. « Les entreprises regardent la façon dont s’organisent les flux routiers », explique-t-elle. Mais elle sait aussi, comme Thierry de Villoutreys, que le but ne sera véritablement atteint que quand le contournement Nord sera lui aussi réalisé. « Il faut qu’il soit engagé dans la foulée du contournement Sud, qui devrait être terminé en 2023 », insiste le maire de Seiches.
J'espère que le contournement Nord se fera bien, pas comme à Durtal ou La Flèche plus haut sur le même axe où il manque un bout pour que le trafic soit complètement dévié (bon OK ça demande un pont sur le Loir dans un cas comme dans l'autre).