laventure a écrit:bonjour avez vous des plans à m'envoyer sur la déviation du taillan prévue
laventurefrancois@ac-bordeaux.fr
merci
go go go que ça avance un peu depuis le temps que ça dureRD1215 - Axe Castelnau du Médoc - Bordeaux:
Aménagement de la RD1215 à 2x2 voies: Se compose de plusieurs opérations:
Phase 3:
- Déviation de Saint Aubin-le Taillan .
Construction d’un passage supérieur permettant de franchir la future déviation.
* Fermeture de la voie communale " Chemin du Foin" entre les communes St Aubin de Médoc et le Taillan Médoc.
du 03/01 au 30/06/13. Pas de déviation mise en place.
Déviation du Taillan-Médoc : le conseil d'Etat donne son feu vert
Jeudi 17 décembre 2020 à 19:35 - Par Florence Pérusin, France Bleu Gironde
Le conseil d'Etat a validé hier la reprise du chantier de la déviation du Taillan-Médoc. Les associations de protection de la Nature qui demandaient l'arrêt immédiat de ces travaux sont déboutées par la 2ème fois en moins d'un an.
Au Taillan Médoc, les travaux de la déviation vont pouvoir reprendre. Le conseil d'Etat a rejeté hier le recours des associations de défense de la Nature ( Natur'Jalles et France Nature Environnement) qui tentent depuis plusieurs années maintenant de faire stopper ce chantier routier, au motif qu'il ferait courir un risque majeur de pollution des sous-sols.
La justice estime que les travaux se déroulent dans le strict respect des règles urbanistiques et environnementales, et vont même au-délà en consacrant 5 millions d'euros de budget à la compensation écologique du chantier. En première instance déjà, le tribunal administratif de Bordeaux avait rejeté cette même demande des associations en février 2020. Le département de la Gironde qui mène ce chantier de déviation qu'il qualifie de nécessaire pour le désenclavement du Médoc se satisfait de cette décision.
20 000 véhicules traversent chaque jour le centre ville du Taillan-Médoc dont 10% de poids lourds.
Déviation du Taillan-Médoc : des élus écologistes demandent l'arrêt du chantier
Lundi 21 décembre 2020 à 21:29 - Par Mélanie Juvé, France Bleu Gironde
Plusieurs élus écologistes de Bordeaux Métropole et de la ville de Bordeaux ont demandé ce lundi via un communiqué la suspension des travaux de la déviation du Taillan-Médoc. S'ils ne se disent pas opposés au projet, ils estiment qu'il existe des risques d'inondations et de pollution de l'eau.
C'est un nouvel épisode dans le dossier de la déviation du Taillan-Médoc, en Gironde. Une trentaine d'élus écologistes de Bordeaux Métropole et de la ville de Bordeaux ont demandé ce lundi la suspension des travaux.
Dans un communiqué ils estiment qu'il semble "incongru que le choix historique du tracé par le Département soit celui ayant un impact considérable sur les espaces naturels", pointant "un risque très probable de pollution de notre ressource en eau potable".
Une nouvelle étude demandée
"Les travaux traversent un secteur où la ressource en eau potable est puisée, détailleNadège Lecouturier, collaboratrice du groupe Ecologie et Solidarités de Bordeaux Métropole. A cet endroit la nappe affleure en surface et il y a une faible épaisseur de la roche protectrice qui est assez perméable". Les élus s'inquiètent donc d'une potentielle pollution de l'eau et de risques d'inondations. Ils demandent en ce sens une nouvelle expertise hydrogéologique approfondie, et un nouveau débat sur le tracé.
Ce dernier "coupe en deux les derniers espaces boisés de notre métropole abritant un 'hot spot' de biodiversité devenu rare" regrettent également les signataires, qui ne souhaitent par pour autant passer par un recours en justice. Les services du conseil départemenal, en charge du dossier, n'ont pas réagi à la demande des élus, mais rappellent que le Conseil d'Etat a rejeté le recours de deux associations de défense de l'environnement la semaine dernière, ce qui permet la reprise des travaux.
Le projet de déviation du Taillan-Médoc, dossier vieux de 37 ans, a pour but de désengorger le trafic routier dans le secteur, emprunté par 20.000 véhicules dont 10% de poids lourds.
La maire rappelle qu'il y a à peine 10 jours de cela une fillette de 4 ans a été percutée en plein centre-ville par un camion alors qu'elle se rendait à l'école. L'enfant n'a pas été blessée mais cet accident démontrait une fois de plus la nécessité de terminer enfin cette déviation.
Déviation du Taillan-Médoc : au tribunal, on reparle chauve-souris, papillon et nappe phréatique
Sur le chantier de la déviation du Taillan-Médoc en octobre 2021. Les associations demandent au tribunal l’arrêt des travaux et la destruction des ouvrages. © Crédit photo : Fabien Cottereau/ « SUD OUEST »
Par Serge Latapy - s.latapy@sudouest.fr
Publié le 01/04/2022 à 18h25
Mis à jour le 01/04/2022 à 19h10
Le tribunal administratif du Bordeaux jugeait sur le fond, jeudi 31 mars, la requête de Natur’Jalles et France nature environnement demandant l’arrêt et la destruction du chantier mené par le Département. Le rapporteur public a demandé le rejet de la requête
On a encore parlé papillons, chauve-souris et nappe phréatique, jeudi 31 mars, au tribunal administratif de Bordeaux, où l’on jugeait sur le fond la requête des associations Natur’Jalles et France nature environnement, qui demandaient l’annulation de l’arrêté préfectoral autorisant le réaménagement d’un tronçon sur la...
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La déviation du Taillan-Médoc devrait ouvrir fin 2022
Mardi 19 octobre 2021 à 18:42 - Par Jeanne Maisiat, France Bleu Gironde
La déviation du Taillan-Médoc devrait entrer en service dans un an, après plusieurs décennies de discussions. Cette route de huit km a pour objectif de donner un meilleur accès au Médoc. 20 000 véhicules s'y rendent chaque jour dont 10 % de poids lourds.
Sur le chantier de la déviation de Saint-Aubin-Le Taillan-Médoc, les travaux sont toujours en cours. Si une bonne partie de la route est déjà bitumée il manque encore quelques parcelles, notamment à l'entrée du Taillan-Médoc. La déviation devrait être mise en service fin 2022. Et ce projet pourrait bien changer la vie des habitants du Taillan qui voient leur commune traversée tous les jours par des poids lourds (environ 2000 par jour). "Ca va réduire les nuisances sonores et de pollution, explique Agnès Versepuy, maire du Taillan-Médoc. On sait qu'on aura toujours du monde, mais plus de camions déjà." Le risque aussi, c'est que les usagers habitués à faire sans la déviation, ne changent pas leurs habitudes selon l'édile.
Un projet qui date des années 80
En un peu moins de 40 ans de débats autour de cette déviation, les associations de protection de l'environnement se sont emparées du sujet. Aujourd'hui, après que le Conseil d'Etat ai refusé d'arrêter les travaux, elles dénoncent "un projet daté", qui ne prend pas en compte les problématiques actuelles, selon Martine Leblond la présidente de l'association Natur'Jalles. "Ce projet répond à la mauvaise question. On a demandé de résoudre le problème des 20 000 véhicules qui encombrent le Médoc. Mais il aurait fallu parler de 20 000 passagers, parce que le problème c'est qu'ils sont tout seuls dans leurs voitures. Si la question avait été posée autrement, il y aurait eu des solutions multiples", explique la présidente de l'association. Elle parle notamment des transports en commun et du tramway qui auraient pu être plus largement développés.
Le coût total engendré par les travaux s'élève à 36,4 millions d'euros.
Le chantier de la déviation du Taillan-Médoc sur la bonne voie
19 octobre 2021
Mardi 19 octobre, une visite de chantier de la déviation du Taillan-Médoc était organisée par le conseil départemental de la Gironde, qui porte le projet. Jean-Luc Gleyze, président du Département, accompagné de son vice-président en charge des mobilités et des infrastructures Jean Galand et des quatre maires des communes traversées (Le Taillan-Médoc, Saint-Aubin-de-Médoc, Le Pian-Médoc et Arsac), a pu constater que les travaux avançaient bien. « Le calendrier est parfaitement respecté« , a assuré Jean-Luc Gleyze.
Après la fin du terrassement en juin dernier, c’est la phase de la chaussée et d’assainissement qui se déroule actuellement, jusqu’à la fin de l’année. La pose des géogrilles, qui permettent de sécuriser la chaussée, s’est achevée ce mardi. Aussi l’enrobé a déjà été coulé sur une grande partie du tracé, comme ont pu le constater les élus. Cette dernière phase ne signifie pas que le chantier est terminé. Des chantiers complémentaires vont être menés en 2022, comme la création d’un écopont pour permettre la traversée de la faune ou encore les travaux de raccordement de la déviation avec la 2X2 voies (RD 1215E1), dans la partie nord, au niveau de la zone d’activités d’Arsac. L’aménagement paysager, la signalisation, les glissières de sécurité doivent aussi être réalisés. Les mesures compensatoires sont menées en parallèle. La mise en service de la déviation pourrait avoir lieu avant fin 2022, en septembre.
Jean-Luc Gleyze n’a pas caché sa satisfaction de voir enfin aboutir cette déviation « attendue par les Médocains depuis plus de 30 ans« . Ce projet a été la cible d’associations de protection de l’environnement, qui ont multiplié les actions en justice pour tenter de le faire annuler.
https://www.lejournaldumedoc.fr/26-novembre-jour-j-pour-la-deviation/
26 novembre : jour J pour la déviation
Cette nouvelle route ne fera-t-elle que dévier l’engorgement des automobiles et des poids lourds aux Portes du Médoc ? Seul l’usage le dira. Les habitants du centre-ville du Taillan-Médoc, eux, devraient pouvoir respirer un peu mieux. La déviation en deux fois une voie Le Taillan/Saint-Aubin ouvrira le 26 novembre prochain.
Dommage. La vue sur la forêt et la lande humide aurait pu être jolie. Mais, à moins d’être assis sur le siège d’un poids lourd, le regard latéral se heurtera ici à un mur de trois mètres de haut. Édifiée le long de la chaussée, sur un linéaire de 1,5 kilomètre côté ouest et trois cents mètres côté est, cette paroi aura pour fonction de limiter les risques de voir un joli papillon bleu, l’Azuré de la Sanguisorbe, finir écrasé sur un pare-brise ou aplati sous les roues des voitures qui emprunteront la déviation de huit kilomètres de long. Ce papillon-là est une espèce protégée. Pour se reproduire, il a besoin d’une variété de pimprenelle, la Sanguisorbe, propre à certaines prairies humides. La femelle du papillon féconde ses œufs dans les fleurs de cette plante. Au terme de ses mues, la chenille passe plusieurs mois dans une fourmilière, dorlotée par les fourmis Myrmica, pour en ressortir transformée en papillon. C’est ce petit miracle de la nature, cette chaîne fragile conduisant à la vie, qui a bien failli barrer la route aux camions et aux bulldozers. Car l’histoire du projet de la déviation du Taillan-Médoc – finalement aménagée en deux fois une voie – est un parcours semé d’embûches juridiques (lire page suivante).
Pour un battement d’ailes de papillon…
12 juin 2009. Ludovic Freygefond, alors maire du Taillan-Médoc, est aux côtés de Philippe Madrelle, président du Département de la Gironde, pour donner les premiers coups de pelle du carrefour de Germignan, au croisement de la route départementale 1215 qui contourne Saint-Médard-en-Jalles, filant au nord vers Lacanau, au sud vers Eysines. L’aménagement routier est une pièce maîtresse de la future déviation de Saint-Aubin-de-Médoc/Le Taillan-Médoc, dont les promoteurs espéraient alors la mise en service à l’horizon 2014-2015 en misant sur une route en deux fois deux voies. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. Et même sous l’écopont, dernier ouvrage d’art qui doit être finalisé avant l’ouverture et l’inauguration de la déviation annoncées pour le 26 novembre prochain. L’écopont surplombant la chaussée a été conçu pour « connecter les populations de l’Azuré de la Sanguisorbe, mais aussi les fourmis et la Sanguisorbe elle-même, séparées par la voie routière », précise le Département de la Gironde, maître d’ouvrage du projet. Quand on vous dit qu’un battement d’ailes aurait pu tout faire capoter… Dans la bouche de certains élus, irrités, le sujet avait viré à l’ironie grinçante, sur le mode : on fait des détours pour sauver les petites bêtes, mais que fait-on pour les habitants du centre-ville du Taillan-Médoc, traversé par, estime-t-on, une moyenne journalière de vingt mille véhicules ?
Sécuriser et fluidifier le flux de circulation
C’est LE bouchon du Médoc. Il suffit de se poster vers 8 heures ou à l’heure de la « débauche » dans l’avenue de Soulac, au Taillan-Médoc, pour toucher du doigt le problème (lire notre reportage paru dans le JDM du 19 mars 2021). Les embouteillages pourrissent la vie des habitants. C’est un bourg coupé en deux par le flux routier et son cortège de pollutions. Sur ce grand axe de passage, un comptage de 2015 estimait entre 1 500 et 2 000 le nombre de poids lourds transitant par cette route. Le ras-le-bol et l’inquiétude face à la dangerosité de cette traversée sont palpables. Si bien qu’en 2016, la maire et conseillère départementale Agnès Versepuy signait un arrêté municipal interdisant la circulation des camions de fort tonnage dans le bourg. Un arrêté retoqué par la préfecture de la Gironde. Mais l’essentiel était de maintenir la pression afin que la déviation sorte de terre.
C’est chose faite. Et dans son argumentaire, le Département estime que grâce à cette nouvelle portion de route, la sécurité sur la route départementale 1 sera améliorée, contribuant à « réduire de 35 % le flux de circulation (véhicules légers et poids lourds) dans la traversée du Taillan-Médoc » tout en apportant un gain de temps pour les conducteurs : « Le temps de parcours du giratoire du Médoc (Arsac, N.D.L.R.) sera réduit d’environ 25 % ».
« Victoire sanitaire » sans euphorie
Reste à savoir quels seront les comportements des automobilistes. La circulation routière est comme un fluide. Si on la compresse, elle cherche une échappatoire. Il faudra observer dans quelles proportions les points de blocage vont se déporter vers le secteur du carrefour de Germignan ainsi que celui de Cantinolle (Eysines). C’est d’ailleurs une satisfaction discrète que manifeste Agnès Versepuy alors que vient d’aboutir ce projet vieux d’une quarantaine d’années. Satisfaite de cette « victoire sanitaire » pour la population du Taillan-Médoc. Mais tout en retenue, sans euphorie, car l’élue sait que la RD 1215, tombée dans le champ de compétences de Bordeaux métropole (comme toutes les routes départementales situées dans le territoire métropolitain), est déjà « saturée ». Et ce n’est pas cette déviation qui va « régler le problème », selon Agnès Versepuy. Celle-ci craint même un report de circulation dans Le Taillan-Médoc, parce que les automobilistes vont chercher des itinéraires « malins » afin de sortir de la nasse. Alors oui, la maire du Taillan-Médoc reconnaît le « cas de conscience » qui est le sien face à cette nouvelle route salvatrice pour le bourg de sa commune mais arrivée « avec quarante ans de retard ». Alors que les arbres de la forêt étaient abattus pour créer le tracé de la déviation, elle se souvient encore de l’odeur de sève qui se répandait loin aux alentours. Familière des randonnées à cheval en forêt, elle sait que ce ruban de bitume a brisé quelque chose. Et elle pense déjà au combat d’après : les habitants de La Boétie qui vont être « touchés par le report de circulation ». Conclusion : « Nous sommes aussi une espèce à protéger ».
Les vertus des contraintes vertes
Les camions de 3,5 tonnes, bannis de la traversée du Taillan-Médoc, emprunteront donc une infrastructure neuve, large de neuf mètres d’enrobé pour laquelle les contraintes environnementales ont poussé le chantier à être « exemplaire », comme le vante le Département (lire l’encadré). En passant d’un projet de quatre voies à une réalisation à seulement deux voies, la surface dédiée à la bande de roulement a fondu : de 13 à 7 hectares imperméabilisés. Là où le profil de la route envisageait de pénétrer de soixante-dix mètres dans la lande humide, cette incursion de béton a été réduite à 46 mètres voire 25 mètres par endroits. Le coût, lui, est passé de 36 à 47 millions d’euros. Un surcoût qui s’explique notamment par les efforts consentis afin de réduire au maximum les impacts environnementaux.
La nouvelle route sera rétrocédée à Bordeaux Métropole pour sa partie – majoritaire – située dans les territoires communaux du Taillan-Médoc et de Saint-Aubin-de-Médoc. Le Médoc, en particulier dans sa partie sud, attire de nombreux habitants qui, pour la plupart, ne travaillent pas dans leur secteur de vie. La nouvelle déviation ne suffira probablement pas à pacifier durablement le trafic routier induit par l’étalement urbain. Ce ne sera pas non plus la panacée pour désenclaver l’ensemble du Médoc. Toutefois, le Département poursuit les acquisitions foncières en vue de prolonger la portion en deux fois deux voies entre le giratoire de la Winery d’Arsac et Castelnau-de-Médoc.
Une longue route semée d’embûches
Le projet de la déviation du Taillan-Médoc a été engagé par l’État, inscrit au contrat de plan État-Région et déclaré d’utilité publique en conseil d’État le 14 juillet 2005. Le Département de la Gironde en assure la maîtrise d’ouvrage depuis le 1er janvier 2007, année du transfert des routes nationales aux départements.
D’un coût de 46,9 millions d’euros (30,7 millions financés par le Département de la Gironde, 7,6 millions par l’État et 8,6 millions par la Région Nouvelle-Aquitaine), elle relie la route départementale 1215 actuelle, au nord du carrefour de Germignan, à la route départementale 1215E1 à l’extrémité du créneau à 2×2 voies d’Arsac.
13 septembre 2019 : le Conseil départemental obtient le feu vert de la préfète Fabienne Buccio pour pouvoir reprendre les travaux. Comment ? Grâce à un arrêté de dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces protégées ou de leurs habitats. Cette signature faisait suite à l’avis favorable sous conditions du Conseil national de la protection de la nature (CNPN), obtenu trois mois plus tôt.
Avant cet épilogue, la Société pour l’étude, la protection et l’aménagement de la nature dans le Sud-Ouest (SEPANSO) et France nature environnement (FNE) s’étaient réjouies des deux jugements prononcés le 30 juillet 2015 par le tribunal administratif de Bordeaux, annulant deux arrêtés préfectoraux indispensables à la poursuite du chantier. Le défrichement du tracé avait toutefois pu être réalisé en 2014. Plus tard, un papillon protégé, l’Azuré de la Sanguisorbe, est venu entraver l’avancée de cette future route, avant que les travaux ne reprennent à l’automne 2019, grâce à l’arrêté préfectoral.
Le pourvoi en cassation porté par l’association Natur’Jalles et France nature environnement Nouvelle-Aquitaine a été rejeté par le délibéré du Conseil d’État selon lequel » aucune alternative » n’est » plus favorable que le tracé choisi en termes d’atteinte aux espèces « . Une décision dans la logique de l’avis du rapporteur public, à la suite de la séance du 27 novembre 2020, au cours de laquelle le Conseil d’État devait se prononcer sur la légalité de la décision du juge des référés faisant elle-même suite à l’audience du 12 février 2020, qui a rejeté, dans son ordonnance du 17 février, la requête en référé de l’association Natur’Jalles afin de suspendre le chantier de la déviation.
Dans son jugement du 9 juin 2022, le tribunal administratif de Bordeaux a rejeté la requête des associations visant à annuler l’arrêté préfectoral et à obtenir la remise en état du site. Natur’Jalles et FNE ont toujours estimé que cette déviation n’était pas de… nature à désenclaver le Médoc, qu’elle induira, au contraire, un surcroît de véhicules et de nuisances, lesquels induiront de nouveaux aménagements routiers.
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