Machecoul Saint-Même : pourquoi les travaux de la déviation sont-ils à l'arrêt ?
Prolongement d'un kilomètre du projet initial, études environnementales, fouilles archéologiques, autant de raisons qui expliquent le retard de la déviation de Machecoul.
Par Laurent Renon Publié le 30 Nov 20 à 15:50
« Je peux vous confirmer que cette route va se faire, c’est une priorité ! Le Département n’a pas mis ce projet de côté. Je le défends depuis un certain temps et il va sortir ! » C’est Jean Charrier, vice-président aux mobilités du Conseil départemental et maire de Saint-Mars de Coutais, qui s’engage au sujet de la déviation de Machecoul Saint-Même.
Pour ce qui est du planning, on n’ose même plus avancer une année.
Je reste prudent. Les aléas, qu'ils soient climatiques ou administratifs, peuvent nous arrêter.
Jean Charrier
vice-président aux mobilités du Conseil départemental
Les travaux de terrassement de la chaussée pourraient démarrer en 2022-2023 pour une mise en service en 2024.
Un kilomètre de plus finalement !
Les premiers coups de pelle ont eu lieu en 2016 et le chantier devait se terminer l’année dernière… Aujourd’hui, tout est à l’arrêt. Comment peut-on expliquer ce retard ?
Les raisons sont multiples, mais la principale est bien la décision de réaliser une sortie à la zone industrielle de la Seiglerie et donc de prolonger d’un kilomètre ce premier tronçon, qui devait initialement s’arrêter à l’échangeur du Grenit. La demande émane de la communauté de communes Sud Retz Atlantique. Entre les discussions financières sur la participation de la collectivité et l’achat des terrains, deux ans et demi sont passés. L’avantage, c’est qu’il n’y a pas besoin de modifier la Déclaration d’utilité publique.
Mais, nouvelle surprise, la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) a réclamé une étude d’impact sur les espèces protégées, non réalisée lors de l’aménagement foncier de Paulx. « Ce sont des études complémentaires, car la réglementation évolue en permanence, précise Jean Charrier.
Seulement, ces observations doivent se faire sur les quatre saisons. Nous espérons que ce sera fini en avril 2021 et que nous pourrons lancer des travaux pour l’ouvrage d’art pour le franchissement du Falleron. »
En parallèle, les services du Département doivent régler « un souci concernant des zones humides à compenser » et améliorer le cheminement cyclable entre les communes. Un arrêté de juin dernier a aussi prescrit des fouilles archéologiques supplémentaires sur cette zone. Les terrains du futur ouvrage sur le Tenu sont également concernés. Sur cette partie Nord du projet, les recherches auront lieu en 2021.
Une circulation plus fluide ?
Le projet d’origine portait sur une chaussée en 2X1 voie de 3,5 km entre La Marne et Le Grenit. Pour le kilomètre en plus, il faut compter environ 2,8 millions d’euros, « une avance sur la seconde partie en direction de la Vendée ».
Sans oublier 500 000 € pour la bretelle de sortie vers la Seiglerie et 500 000 € pour le recalibrage de quelques centaines de mètres de la D72 pour rejoindre le rond-point près de la fromagerie Beillevaire. En revanche, cette opération permet de supprimer une bretelle de l’échangeur du Grenit, qui semblait poser problème puisque traversant une zone humide.
« Cette décision permet d’améliorer l’accès à la zone industrielle en évitant tout un détour et elle devrait aussi fluidifier la circulation en été, avance le vice-président du Département.
Pour le moment, les véhicules sur l’axe Nantes-Challans pourront s’insérer au niveau de la Seiglerie, sans être gênés au rond-point du Moulin Mocrat par le flux provenant de Villeneuve en Retz. L’expérience nous dira ensuite s’il est pertinent de réaliser un échangeur complet à hauteur de la zone. » Une modification de la DUP serait alors nécessaire.
Quant à la phase 2, pour relier la Vendée jusqu’à la Brelingue, elle n’est pas programmée dans le plan pluriannuel d’investissement du Département de Loire-Atlantique. Cet axe routier est considéré comme une priorité par la Région, mais la liaison se fera-t-elle réellement ?
Réponse probablement après les prochaines élections cantonales, qui doivent avoir lieu en 2021.
lucienmathurin a écrit:Je viens de découvrir que le giratoire précité va avoir 2 frères sur le même axe :
https://actu.fr/pays-de-la-loire/pornic ... 32787.htmlRoute Nantes - Pornic : deux autres carrefours giratoires à venir en 2021
Alors qu'un carrefour giratoire est en construction, sur la RD751, à la sortie de Pornic, deux autres carrefours seront aménagés au cours de l'année 2021.
Le futur carrefour giratoire aux Duranceries, à l’intersection de la route Nantes – Pornic (RD751) et Le Clion-sur-Mer – La Bernerie-en-Retz (RD97) est en travaux pour plusieurs semaines.
D’autres aménagements de sécurité du même type sont à venir, sur la RD751. Deux autres giratoires sont prévus dès 2021. L’un au niveau de « Malhara » (carrefour de le RD751 et de la RD279), « normalement en milieu d’année », annonce le Département de Loire-Atlantique.
Le deuxième sera placé au lieu-dit « Le Port » (carrefour RD 751-RD 66), « plutôt en fin d’année ».
Un autre carrefour giratoire avait déjà été ouvert en juillet 2019 à La Paternière, à Port-Saint-Père.
lucienmathurin a écrit:Échangeur de Viais sur l'axe Nantes - Challans pour changer.
3 photos d'un point de vue différent, en venant de Challans :
https://www.casimages.com/a/PAW5m
De plus un panneau indique une fermeture de l'axe du 28 Juin au 3 Juillet, probablement pour les raccordements d'une des deux chaussées.
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