frantz58 a écrit:Malheureusement, on se retrouve désormais avec des recours en pagaille pour certains projets ; de plus ces recours sont le plus souvent infondés, malhonnêtes intellectuellement ou/et nymbiste à souhait. Comme dans de très nombreux cas, les gens s'opposent à quelque chose sans réellement savoir de quoi il en retourne exactement (et cela est valable pour beaucoup de choses). Un nombre non négligeable de personne, s'oppose à des projets ou à des choses sans s'être renseigné correctement au préalable, et en se basant sur des idées reçues.
Dordogne : le département peut continuer à faire visiter le chantier de la déviation de Beynac
Mardi 25 août 2020 à 18:42 - Par France Bleu Périgord, France Bleu Périgord
Les visites du chantier de la déviation de Beynac vont pouvoir se poursuivre. Hier lundi, le tribunal administratif de Bordeaux a rejeté la requête d'une association d'opposants à la déviation qui estimait que le département outrepassait son devoir de neutralité en organisant ces visites.
Les touristes et les Périgourdins vont donc pouvoir continuer de visiter le chantier de la déviation de Beynac, rendue célèbre dans toute la France par son feuilleton judiciaire. Le tribunal administratif de Bordeaux a rejeté hier la requête d'une association d'opposants à la déviation, l' Association Défendre l'Intérêt Général en Dordogne ( DIGD) qui réclamait la suspension de ces visites organisées tout l'été par le Département. L'association estimait que le conseil départemental ne respectait pas " le principe de neutralité du service public" et que la collectivité était allée au delà de ce qui relève d'une communication institutionnelle. En décembre dernier, la cour administrative d'appel de Bordeaux a annulé le projet et a ordonné la destruction du chantier. Une décision que la collectivité continue de contester.
Le juge des référés du tribunal administratif a donc rejeté cette requête. Le magistrat estime que la décision du département de mettre à la disposition du public une information sur le chantier du contournement de Beynac "ne comporte pas un caractère exagérément polémique".
Dans un communiqué, le conseil départemental estime que la requête de l'association DIGD est une forme de "censure" destinée à " empêcher le Département d'informer la population sur la réalité du projet ."
frantz58 a écrit:Je pense que l'on n'a pas fini d'en entendre parler de cette déviation.
Vidéos. "Il faut en sortir…" : Jean Lassalle défend la déviation de Beynac à l’Assemblée
Jean Lassalle était le 13 septembre à Beynac pour manifester avec les partisans de la déviation.
Par Franck Delage f.delage@sudouest.fr
Publié le 01/10/2020 à 13h52
Le député béarnais a pris la parole, mercredi, pour plaider la cause du dossier porté par le Département de la Dordogne et son président Germinal Peiro.
Invité vedette lors de la manifestation des partisans du contournement, le 13 septembre à Beynac (Dordogne), il l’avait annoncé. Jean Lassalle a tenu parole. Sa langue n’a pas fourché et il a pris son bâton de pèlerin pour porter le lourd dossier sur les bancs de l’Assemblée nationale. Dans le cadre de la discussion du « projet de loi d’accélération et de simplification de l’action publique », le député du Béarn est intervenu, mercredi 30 septembre après-midi, lors des discussions au Palais Bourbon, pour plaider la cause de ce chantier du Conseil départemental stoppé par la justice.
Il a raconté qu’il avait reçu l’après-midi même son ancien collègue député, le président du Département Germinal Peiro. Ce qui a fait fuser quelques « Ah ! » dans l’hémicycle. Brochure du Conseil départemental sur le sujet en main, Jean Lassalle a résumé la situation en disant que le président de la République était d’accord et avait affirmé lors d’un déplacement en Dordogne que le problème était « réglé ». Et d’énumérer que l’ancien Premier ministre Édouard Philippe lui avait écrit « Tout est réglé, aucun problème », que la préfète – « elle a changé depuis » – avait autorisé à démarrer les travaux. « Ce que le Département a fait, à hauteur de 24 millions d’euros. Et puis, le Conseil d’État, qui s’était pourtant déjà prononcé, stoppe les travaux. Ça peut arriver… 24 millions d’euros… »
Selon Jean Lassalle, Germinal Peiro aurait également rencontré le chef du gouvernement Jean Castex, qui aurait lancé « Mais ce n’est pas possible ! », à l’exposé de la situation. « Le Premier ministre est certes président du Conseil d’État, mais il ne savait peut-être pas ce qui s’était passé avec le précédent. »
Quelle est la réponse que l’on peut apporter maintenant ? Est-ce qu’elle est politique ? Est-ce qu’elle est administrative ? Le Premier ministre est malgré tout le président du Conseil d’État. Est-ce qu’on ne peut pas suggérer au nouveau préfet de prendre un nouvel arrêté ? En tout cas, il faut en sortir. Vous voyez, on s’interroge sur les causes de l’absentéisme de nos électeurs devant les urnes, mais quand ils voient des choses pareilles, il faut quand même comprendre qu’ils n’ont plus trop envie de voter. »
Beynac : la fin des travaux d'aménagements de la traverse, avec le projet de déviation en toile de fond
Vendredi 6 novembre 2020 à 17:45 - Par Emeline Ferry, Xavier Dalmont, France Bleu Périgord
Beynac-et-Cazenac
Le département et la mairie de Beynac-et-Cazenac (Dordogne) ont signé ce vendredi 6 novembre un protocole d'accord pour la réalisation des travaux de la traverse. Des travaux qui vont durer un mois, et sur lesquels plane encore le lourd sujet de la déviation de la commune.
Germinal Peiro, président du département de la Dordogne, et Serge Parre, maire de Beynac.
Un protocole a été signé ce vendredi 6 novembre entre le département de la Dordogne et la commune de Beynac. Objectif : permettre la réalisation de la fin des travaux de la traversée de la commune.
Les travaux vont démarrer le 16 novembre et dureront un mois. Coût total : 267.000 euros. Derrière la signature de ce protocole plane encore l'ombre du projet de la déviation de Beynac, définitivement enterré par la justice. Un sujet qui divise les habitants depuis de nombreuses années.
Les désaccords entre l'ancienne municipalité, opposée au projet de déviation, et le département ont ralenti l'avancée des travaux de la traverse, à coups de bataille devant les tribunaux. L'élection de Serge Parre, favorable à la déviation, à la tête de la commune, lors des dernières élections municipales, a calmé les tensions.
La fin des travaux de la traverse de Beynac va démarrer.
"C'est un épisode qui se clôt. On revient en très bons termes avec le département, on ne se parle plus par avocats interposés. On quitte une ère perdant-perdant et on revient dans une ère gagnant-gagnant", estime le nouvel édile.
Concernant la déviation de Beynac, la démolition a été ordonnée par la justice. "Nous avons donné au préfet un calendrier, qui fait qu'avant le printemps 2023, aucun travaux ne pourra démarrer. Ce dossier évolue au plus haut niveau de l'État. J'ai encore très bon espoir que le bon sens l'emporte", déclare Germinal Peiro, président du département de la Dordogne, fervent partisan du projet de déviation.
wonderwallbya a écrit:Je ne comprends pas bien ce commentaire morbide sans rapport avec le contenu de l'article de France Bleu posté.
Mais si le code de la route est respecté, pourquoi envisager un accident mortel ?
Et s'il n'est pas respecté, les contrevenants seront évidemment mis en cause.
Un article de Sud-Ouest précise la nature des travaux menés : aménagements piétonniers supplémentaires et pose du revêtement définitif.
Le tout en plus de la signature d'un protocole d'accord entre la commune et le département.
wonderwallbya a écrit:Si tous les villages avaient des trottoirs aussi larges que ceux aménagés à Beynac on serait nombreux à applaudir.
Le principal risque concerne probablement plus un choc frontal entre véhicules qu'un choc véhicule/piéton.
Déviation de Beynac : pour le préfet de la Dordogne, la démolition doit commencer
Le préfet a rappelé que le Département n'avait pas besoin d'une autorisation environnementale pour engager les travaux.
Par Clément Bouynet
Publié le 12/01/2021
Mis à jour aujourd'hui à 9h56
Frédéric Perissat recevait mardi 12 janvier la Sepanso. À l’issue de la réunion, il a rappelé que le Conseil départemental n’avait pas besoin d’autre autorisation de la part de l’État pour engager les travaux de démolition.
Sa parole était attendue dans le dossier de la démolition du contournement de Beynac, près de Sarlat. Mardi 12 janvier, le préfet de la Dordogne Frédéric Perissat s’est exprimé dans un communiqué, après avoir entendu les doléances de la Société pour l’étude, la protection et l’aménagement de la nature dans le Sud-Ouest (Sepanso) et de l’association Sauvons la vallée de la Dordogne. Elles se plaignent de la lenteur du processus malgré une décision définitive du Conseil d’État dans le dossier, en date du 29 juin 2020.
Pour l’heure pourtant, aucun ouvrage n’a encore été démoli malgré le délai d’un an posé par le jugement de la cour administrative d’appel de Bordeaux, délai expiré le 10 décembre. Le président du Conseil départemental, Germinal Peiro, justifie sa position par les avis émis par le Comité environnemental de suivi des travaux, mis en place depuis l’été, qui préconise la demande d’une autorisation environnementale pour effectuer la démolition.
Dans son communiqué, le préfet ne laisse pas de place au doute : cette autorisation est inutile, l’arrêté préfectoral encadrant la remise en état du site pris le 30 juin se suffisant à lui-même et valant autorisation environnementale. Le communiqué précise d’ailleurs que Germinal Peiro a connaissance du point de vue du représentant de l’Etat depuis plusieurs mois : "Le préfet a réaffirmé ce point par courrier au président du Conseil départemental à l’issue de chaque Comité de suivi".
Les associations ont saisi la cour administrative d’appel de Bordeaux pour faire exécuter le jugement du 10 décembre 2019 et le préfet en a pris acte. La juridiction devrait se prononcer sur le dossier au printemps avec le risque, pour le Département, d’être condamné à payer des astreintes.
Beynac : pour la Préfecture de Dordogne, le Département ne peut retarder la démolition pour motifs environnementaux
Pour la justice, les traces du chantier de Beynac auraient dû avoir disparues depuis le 10 décembre dernier. Le Conseil Départemental traîne les pieds pour des motifs environnementaux. Il n'en a pas le droit, selon la Préfecture.
Publié le 13/01/2021 à 17h25
Le Département de la Dordogne, porteur du projet de déviation de Beynac avait jusqu'au 10 décembre 2020 pour faire disparaître toute trace du chantier.
Décision irrévocable, incontestable et définitive de la la Cour administrative d’appel de Bordeaux à l'issue d'une virulente bataille juridico-médiatique à laquelle était censé se plier le Conseil Départemental.
Espérant malgré tout une autre issue, son Président Germinal Peiro a promis de s'exécuter, mais en respectant toutes les obligations à la lettre, quitte à ce que cela prenne du temps.
La SEPANSO s'impatiente...
Trop de temps pour la SEPANSO et l'Association Défendre l'Intérêt Général en Dordogne qui ont demandé audience ce mardi au Préfet. Elles ont rappelé à Frédéric Périssat le dépassement de la date-butoir fixé par la justice depuis plus d'un mois, et ont annoncé que leur avocat allait saisir la cour administrative d'appel pour accélérer la procédure.
... le Préfet les conforte
Compréhension de la part du Préfet, selon lequel " L’arrêté préfectoral du 30 juin 2020 encadre la remise en état du site, que doit effectuer le département de la Dordogne". Ça, et rien d'autre. Bien que l'État participe au comité de suivi environnemental des travaux " l'injonction de démolition et de remise en état du site prononcée par la juridiction vaut autorisation environnementale." Une position que la Préfecture affirme avoir rappelé systématiquement au Département.
Plus de raison de traîner
En clair, le Département ne peut prétexter attendre la conclusion d'une quelconque étude d'impact environnemental ou d'une autorisation préfectorale pour débuter la démolition. S'il veut encore atermoyer, il devra trouver d'autres arguments.
De leur côté, les opposants au projet attendent la réponse qu'apportera la Cour administrative d'appel de Bordeaux à leur demande, en espérant sans doute une sommation à exécution des travaux, voire une mise sous astreinte financière.
La réponse du Département : on voudrait bien, mais on ne peut point.
Le Département affirme pour sa part que "respectueuse des décisions de justice, la collectivité départementale n’a pris aucun retard dans l’application de la décision de la Cour Administrative d’Appel". Calendrier des démarches effectués à l'appui, elle rappelle que dès le 10 janvier elle publiait un appel d'offre afin de trouver un maître d'œuvre pour cette démolition. Mais d'ajouter aussi, non sans malice, que "Chacun comprendra que ces contraintes environnementales exigent des études préalables de même que le choix des techniques de déconstruction" et que les différentes exigences qui lui sont imposées (marchés publics, environnement, sécurité, écologie, hygrométrie, etc. ) "rendent matériellement impossible la remise en état des lieux dans le calendrier défini par la Justice administrative".
Dordogne : la D703 fermée pour cause d'éboulement à Beynac
Vendredi 29 janvier 2021 à 6:20 - Par Charlotte Jousserand, France Bleu Périgord
La route départementale 703 est fermée à la circulation depuis ce jeudi 28 soir à Beynac à cause d'un éboulement de falaise annonce le Conseil départemental de la Dordogne. Plusieurs déviations sont mises en place.
Les gendarmes sont intervenus ce jeudi 28 janvier soir suite à un éboulement de falaise sur la route départementale 703 dans le bourg de Beynac. Le département de la Dordogne annonce que la circulation est coupée à cet endroit entre Sarlat et Saint-Cyprien mais ne précise pas jusqu'à quand.
Plusieurs déviations sont mises en place :
les véhicules peuvent emprunter la RD 25
les poids-lourds dans le sens Sarlat-Saint-Cyprien doivent emprunter le trajet RD25, 35 te 49
les transports scolaires doivent emprunter les voies communales autour du bourg de Beynac
Le risque d'éboulements justifie le contournement de Beynac selon Germinal Peiro
Mardi 2 février 2021 à 21:58 - Par Flavien Groyer, France Bleu Périgord
Le dossier du contournement de Beynac ne semble toujours pas clos. Ce mardi après-midi, Germinal Peiro a présenté les conclusions d'une étude qui explique que le risque d'éboulement à Beynac est bien réel. Les opposants dénoncent un coup de com'.
"La déviation permettrait de régler les problèmes de sécurité" assure Germinal Peiro lors d'une conférence de presse ce mardi après-midi organisée à Beynac. Le président du conseil départemental de la Dordogne semble croire encore dur comme fer au contournement alors que la justice administrative a ordonné la démolition du chantier. Selon lui, les éboulements de pierre sont trop fréquents dans la commune. Une étude menée par un cabinet privé à la demande du département va dans son sens. Les opposants sont vent debout.
"Il y a des pierres qui tombent régulièrement"
La conférence de presse est organisée seulement quelques jours après les chutes de pierre à l'entrée de Beynac. Quatre jours plus tard, les cailloux sont toujours en place et la route encore coupée. Les voitures empruntent le parking pour circuler. Cette chute de pierre est une nouvelle preuve pour Germinal Peiro : "Il y a des pierres qui tombent régulièrement, on l'a encore vu il y a quelques jours" déclare le président. Il poursuit : "Les études ont prouvé que le passage des poids-lourds fragilise les falaises. Tous les quatre matins, il y a des éboulements !".
Le cabinet privé Géolithe a été missionné au mois de décembre dernier pour réaliser une étude de diagnostic sur l'état des falaises à Beynac. Selon ce cabinet, qui assure "ne pas faire de politique", "le risque d'éboulement s'accentue". Des blocs sont considérés comme instables et peuvent tomber sur la route départementale 703. D'après Géolithe, les falaises du Pech et de Beynac peuvent s'écrouler d'ici un à cinq ans.
"La déviation permettrait de régler les problèmes de sécurité" conclut Germinal Peiro. Or, le projet de déviation est désormais enterré puisque la justice a ordonné la démolition du chantier.
"C'est d'un ridicule !"
Et c'est bien cela qui agace les opposants à la déviation. Philippe D'Eaubonne, président de l'association Sauvons la Vallée de la Dordogne, en tête. "Cette déviation est annulée par une décision de justice. Elle doit être démolie. Le président essaye par tous les moyens, même avec des petits cailloux, de bloquer la D703. Et après il dit "Regardez la déviation est indispensable". C'est pas sérieux !".
D'après lui, la chute de pierre il y a quatre jours, a été monté en épingle : "On a dit c'est le rocher qui tombe. Ce n'est pas un rocher, ce sont des pierres de taille qui sont tombées du muret en haut. Partout, il y a des murs qui tombent en Dordogne. C'est d'un ridicule !".
C'est une pure opération de communication. Avec nous, cela ne prend pas. Cela commence à bien faire - Philippe D'Eaubonne
jacques43 a écrit:La suite de ce feuilleton est le symptôme d'une politique routière locale au ras-des-pâquerettes.
Nombre de routes de montagne longent des parois rocheuses autrement plus importantes que les quelques pierres qui sont tombées sur la route. Heureusement qu'on y a sécurisé les parois avec les techniques adaptées (parois grillagées) plutôt qu'avec des rocades
Cela parait surréaliste, avec le département qui n'a toujours pas compris la décision administrative et se montre prêt à n'importe quelle invention pour attirer la gloire.
Au passage faudrait-il rappeler que nombre de routes départementales de la Dordogne sont défoncées et pleines de trous ? Il ferait mieux de s'occuper d'entretenir le réseau existant.
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