[ D703 & D704 (24) ] Desserte de Sarlat
Posté: Ven 09 Juil 2010 17:44
Bonjour.
Le Périgord devenant, avec l'arrivée (ou plutôt le retour) des citoyens britanniques dans leur villégiature permanente ou estivale, ainsi que la fréquentation en hausse des autres touristes européens, une destination touristique estivale de première importance; j'évoque dans ce sujet:
-Le contournement Nord - Sud de Sarlat, sur la RD704, en cours de réalisation...
Avec son prolongement futur...
-le contournement de Beynac sur la RD703, cité aujourd'hui impossible à traverser pour les PLs, avec son pont SNCF limité à 4,00 mètres, et ses touristes, euh, traversant de tout les côtés la route large de seulement cinq mètres, entre rivière et falaise...
Le Périgord devenant, avec l'arrivée (ou plutôt le retour) des citoyens britanniques dans leur villégiature permanente ou estivale, ainsi que la fréquentation en hausse des autres touristes européens, une destination touristique estivale de première importance; j'évoque dans ce sujet:
-Le contournement Nord - Sud de Sarlat, sur la RD704, en cours de réalisation...
Sud Ouest a écrit:22 juin 2010 06h00 | Par Franck Delage
Le serpent de mer est finalement sorti de terre
Retour sur la chronologie et les petites phrases qui ont émaillé le projet.
Le chantier de la première tranche entre le Pontet et Rivaux touche à sa fin. ARCHIVES FRANCK DELAGE
Pour plaisanter, certains disent que l'on parle de la déviation depuis le Moyen Âge, d'autres depuis l'après-guerre pour dévier les charrettes. C'est sûr, la question s'est posée voilà maintenant des décennies. Maintes fois annoncée et maintes fois repoussée, cette fameuse déviation a été surnommée le serpent de mer. Elle a dû attendre la réalisation de certains chantiers, l'enterrement ou le retard d'autres, être saucissonnée en plusieurs tranches et essuyer des chamailleries politiques pour enfin sortir de terre. Les premières études ont débuté en 1997 pour des premiers coups de pioches en décembre 2006.
17 septembre 1997. « La déviation devient une urgence et une nécessité » (Jean-Jacques de Peretti, maire de Sarlat).
30 septembre 1997. « La déviation de Sarlat est une absolue urgence » (Germinal Peiro, député).
15 octobre 1998. « Des dossiers comme celui de la déviation de Sarlat sont essentiels pour le développement du Périgord » (Bernard Cazeau, président du Conseil général).
22 mai 1999. « S'il n'y a pas de difficultés qui surgissent, il faudra compter à mon avis quatre ou cinq ans » avant que la déviation ne soit achevée (Louis Delmon, conseiller général).
1er avril 2000. « La Région établira un programme particulier qui permettra d'attaquer la déviation de Sarlat » (Jacques Auzou, conseiller général chargé des routes).
30 juin 2000. « Si tout se passe bien, la déviation pourrait exister dans trois ou quatre ans » (Louis Delmon).
Décembre 2000. Deux enquêtes d'utilité publique sont lancées. L'une pour la déviation de Sarlat, l'autre pour la Voie de la Vallée et la déviation de Beynac.
Avril 2001. Les enquêteurs rendent un avis favorable.
21 novembre 2001. « Les travaux entre le lieu-dit Bonnefond et le Pontet commenceront d'ici douze à dix-huit mois » (Jacques Auzou).
26 décembre 2001. Le préfet signe le décret d'utilité publique pour la Voie de la Vallée.
26 mai 2002. Jean-Jacques de Peretti soupçonne Peiro et Cazeau de « tout faire pour retarder la déviation » et de lier son sort à celui de la Voie de la Vallée.
Janvier 2003. « Il faut se battre pour que la déviation se fasse dans les meilleurs délais » (Louis Delmon).
2004. Le tracé est arrêté avec l'arrivée de la route du Bugue (abandonnée aujourd'hui).
Janvier 2005. La moitié des acquisitions de terrains sont effectuées. « Les travaux pourraient commencer fin 2005 ou début 2006 » (Bernard Cazeau).
Décembre 2006. Début du chantier. « Maintenant, une chose est sûre, on ne peut plus revenir en arrière ! » (Jean-Jacques de Peretti).
20 novembre 2009. En visite sur le chantier, Bernard Cazeau pousse les entreprises pour une ouverture avant la saison estivale au lieu d'octobre.
19 avril 2010. Lors de la conférence de presse du Festival de théâtre, Jean-Jacques de Peretti grille la priorité au Département et annonce l'ouverture pour juillet.
9 juillet 2010. Inauguration de la déviation avec une petite fête organisée par le Conseil général et la mairie, main dans la main.
Sarlat-la-Canéda · Jean-Jacques de Peretti · Dordogne · Bernard Cazeau
Avec son prolongement futur...
9 juillet 2010 06h00 | Par S.L.
Prochain épisode, au Nord
Cette section reliera à moyen terme « les Rivaux » à la route de Montignac.
Dordogne
Bernard Cazeau
« Au nord, ça devrait être plus simple. » Parole du patron du Département, Bernard Cazeau. « Le tracé est quasiment en place, il y a moins d'habitations, poursuit-il. Au Sud, d'ailleurs, si nous avions commencé les travaux il y a vingt ans, cela aurait été moins compliqué. Mais au fil des années, la ville a progressivement grandi côté ouest. » L'avenir lui donnera raison… ou pas.
Cette nouvelle portion s'étendra sur une longueur de 3 km, et reliera le carrefour du lieu-dit Les Rivaux à la RD 704, route de Montignac, juste après la Côte des Presses. L'actuel tracé est quasi parallèle à celui de la voie communale dite de Caminade. Secteur sur lequel se trouve une antenne de communication de l'aviation civile qui pourrait poser problème.
Une invitée
Le projet d'aménagement du tronçon Nord, dont le coût d'élève à 15 millions d'euros, avance doucement. L'enquête préalable à la déclaration d'utilité publique vient de se terminer. Avis des commissaires enquêteurs : favorable. La décision préfectorale devrait tomber au dernier trimestre 2010.
Les acquisitions de terrain, objets d'interminables négociations, n'ont pas commencé, mais déjà, s'invite celle qui avait requis la plus haute attention lors des travaux de la section sud. Cette invitée, c'est « l'Aster Amelle ». Suite à un arrêté préfectoral en octobre 2009, le Conseil général avait dû acquérir d'autres parcelles pour y transférer cette espèce protégée, exceptionnelle en Aquitaine, avec une obligation d'entretien pendant trente ans. 69 pieds de la très chère « marguerite de Saint-michel » ont déjà été repérés par des experts sur le tracé. Jardinage en vue.
Sarlat-la-Canéda · environnement · Dordogne · Bernard Cazeau
-le contournement de Beynac sur la RD703, cité aujourd'hui impossible à traverser pour les PLs, avec son pont SNCF limité à 4,00 mètres, et ses touristes, euh, traversant de tout les côtés la route large de seulement cinq mètres, entre rivière et falaise...