C'est encore plus rigola, parce que j'en discutais à midi avec quelques élu(e)s du coin ....
En fait, deux grands phenomenes se degagent :
Rendons à la nature, aux pietons, aux velos, aux rollers ce que l'homme a pris il y a environ 150 an pour que quelques "privilègiés" en profite quelques jours par an
Laissez nous admirer en toute quiétude ce payasage, hiver comme été, laissez nous acceder à cette cote quand on veut, et surtout attention à ce que vous allez faire, cette RD 912 est quand meme une alternative enorme (surtout en été) pour riverains, touristes à la RD 810 (ex RN10) et A63
En fait, le CG 64, grand manipulateur et grand organisateur de ces fermetures bi-annulles de la route de la corniche, dépense un fric fou dans cette manifestation pour promouvoir le littoral et sous pretexte d'ecologie, met tous les mefaits sur la route qui engendrerait de par son trafic une destabilisation de la falaise.
Sur ce RD 912, ca concerne environ 2 fois 100 metres sur un itineraire de 6 kilometres dans deux endroits bien precis.
En fait tout vient du transfert de competences de l'Etat (qui gerait le trait de cote) aux departements, ce meme Etat qui n'a rien fait depuis des decennies, à part quelques raboutages, et qui n'a pas su (comme pour les RN) doter les departements.
Des solutions existent, les elus y travaillent, les propriétaires terriens qui possedent les terrains en bordure de falaise et le long de la RD 912 aussi
Rien qu'à Socoa, pour donner un petit exemple, du temps de la DDE maritime, chaque année une centaine de blocs béton de 50 tonnes étaient fabriqués et mis en place pour consolider les digues protegeant la baie de Saint Jean de Luz.
Depuis que ce service est passé au CG, on ne met plus en oeuvre que 50 blocs par an !!!
Heureusement, il ya des gens qui se battent
Sud Ouest a écrit:La falaise de Socoa bientôt sauvée des eaux
Ville pilote dans la lutte contre l'érosion, elle est autorisée et aidée par l'UE pour mener un chantier inédit de renforcement.
Après plus de quatre ans de démarches administratives complexes, de recherches de financements, et après un gros effondrement, le maire de Ciboure peut aujourd'hui annoncer presque avec certitude que « les travaux de consolidation de la falaise de Socoa débuteront en fin d'année ou, au plus tard, début 2012 ».
Guy Poulou et ses équipes ont dû argumenter sec pour devenir site pilote (comme Lacanau et Contis) et obtenir en priorité de l'Union européenne les 193 000 euros du Fonds européen de développement régional (Feder) qui compléteront un budget de travaux d'un coût total de 1,15 million d'euros (1).
La présence de deux maisons menacées de partir avec la falaise ne faisait pas le poids car, estime l'élu, « l'État a pour politique de laisser la nature faire son travail ». Si Ciboure a pu devenir pilote, et obtenir le droit d'engager un chantier inédit avec des subventions majorées, « c'est parce qu'on s'y est pris très tôt par rapport à d'autres communes, et surtout parce que l'enjeu dépasse de très loin le simple intérêt de deux particuliers. On est dans l'intérêt général. »
Un site emblématique
L'avenir du port et celui de l'emblématique fort de Socoa sont en jeu, dans cette zone où le trait de côte pourrait reculer de 20 à 30 mètres dans les 20 prochaines années. Si on laissait cette prédiction se réaliser sans agir, les remparts naturels contre l'Océan seraient, à terme, détruits par l'érosion. La route qui conduit au fort également. Les réseaux d'électricité, d'eau, de télécommunications qui passent dessous, aussi. Enfin, « cela aurait des conséquences problématiques sur la courantologie de la rade qui permet d'accéder au port ».
Les travaux, d'une durée de quatre mois, consisteront à remblayer la partie effondrée pour redessiner le trait de côte à peu près tel qu'il était avant le dernier gros éboulement, il y a trois ans.
À cet endroit, la roche, constituée en alternance de strates dures et tendres, est fragilisée en son cœur par l'écoulement des eaux pluviales et à l'extérieur par la houle, qui vient creuser progressivement sa partie inférieure. La surface de l'ouvrage à venir sera en béton et l'intérieur comblé avec de la terre pour permettre le drainage de l'ensemble.
Si le principe est acquis, reste à la ville de Ciboure à franchir d'autres obstacles administratifs avant de pouvoir boucler définitivement le dossier. Qui sera chargé d'entretenir le futur ouvrage ? Les Domaines maritimes ? La ville ? La question n'est toujours pas réglée.
Raphaëlle Gourin
(1) Le reste du financement se partage entre l'État, la Région, le Département, la ville de Ciboure (200 000 €) et un fonds spécial ministériel (75 000 €) obtenu du temps où l'élue locale Michèle Alliot-Marie était encore ministre.
Comme quoi à un kilometre d'intervalle, deux journalistes de Sud Ouest ont de visions tres differentes
Et je ne peux pas resister à vous montrer l'effet de la mer sous les emblématiques sémaphores et phares de Socoa
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