Agis Ta terre propose une dizaine de mesures alternatives à un contournement dont « redynamiser les pédibus, introduire des lieux de co-voiturage en centre-ville et non en périphérie. Cette réflexion de covoiturage doit être menée en concertation avec les autres communes du bassin afin de l’optimiser, interdire la circulation de poids-lourds dans la ville, aux heures de pointes dans les directions congestionnées (est vers ouest le matin, ouest vers est le soir), augmenter l’offre de Vit’OBus notamment entre Châteaubourg et les communes avoisinantes, limiter la vitesse maximale à 30 km/h sur les axes du centre-ville, augmenter le nombre de vélos électriques mis à disposition par Vitré-Co : un seul sur toute la commune actuellement. Et bien sûr le déploiement de nouvelles voies cyclables dans Châteaubourg et vers les communes avoisinantes. »
Redon. Le projet de rocade sud refait surface le temps d’un débat
Le débat sur l’Alliance intermétropolitaine a été l’occasion de reparler d’un vieux débat : le contournement sud de la ville. Les élus affichent tous une volonté de faire sauter les bouchons de Redon et Rennes mais rein de concret ne se profile.
C’est l’Arlésienne dans le pays de Redon. À quand une rocade sud pour alléger le flux de circulation et désengorger la ville voire même la rocade de Rennes si l’on voit grand ?
« L’Alliance pourrait porter le projet de rocade sud »
C’est Émile Granville qui a remis le sujet sur le tapis. « Il y a certains endroits qui bouchonnent et qui sont considérés comme des vraies rocades, alors que la structure de la voirie c’est seulement une rue… L’Alliance intermétropolitaine pourrait porter un peu plus notre projet de rocade sud », estime l’ex-adjoint à l’urbanisme de Redon, démis de ses fonctions il y a quinze jours.
Il ajoute : « Je sais que Redon agglomération est intervenue auprès des départements mais là, il faudrait passer à la vitesse supérieure en se donnant une échelle de dix ans pour pouvoir la mettre ne place. »
« Une infrastructure utile pour la qualité de vie »
« C’est un sujet qui finalement est devant nous. Je ne vais pas en dire plus car je connais la complexité du projet, explique Jean-François Mary. Je ne vais pas non plus donner de montant pour cette infrastructure, qui serait utile en termes d’aménagement du territoire et de qualité de vie dans l’agglomération Redon-Saint-Nicolas-de-Redon. Nous sommes sur des compétences départementales. L’échéance de dix ans est le minimum pour avancer le dossier. »
« Désengorger Redon et Rennes »
Franck Pichot, conseiller communautaire et vice président du conseil départemental d’Ille-et-Vilaine estime que ce projet " est intéressant " et que « le Département sera dans la boucle » avant de prévenir : « Ce serait aussi intéressant que l’on soit intégré non pas comme un financeur mais comme un participant aux réunions de ce type d’alliance. »
« Le contournement de Redon, nous y sommes favorables cela fait partie des projets que nous avons développé à travers le travail de Mobilité 2025. Une fois de plus, il faut que l’on soit tôt dans la boucle pas seulement pour Redon mais plus largement pour tout le périmètre autour de la ville, insiste le conseiller départemental. Les voies d’accès routiers amènent beaucoup de véhicules vers la rocade rennaise, qui est un nœud assez difficile pour tout le monde. Si on peut permettre des passages plus au sud, on positionnera Redon différemment sur la carte. On est prêts. »
Un courrier, il y a deux ans…
« Je rappelle que j’ai cosigné avec le maire de Saint-Nicolas-de-Redon il y a deux ans un courrier au président du Schéma de cohérence territoriale pour que le sujet soit travaillé. Et j’ai demandé au département d’Ille-et-Vilaine que le sujet du contournement soit étudié, commente Pascal Duchêne, maire de la ville centre. Cela nécessitera une concertation interdépartementale. »
Une urgence, il y a dix ans déjà…
En 2008, les élus d’alors, le maire Vincent Bourguet en tête, tiraient la sonnette d’alarme en estimant que Redon pourrait vite devenir un entonnoir. « C’est bien beau d’avoir des 2x2 voies, mais c’est inutile si elles arrivent sur un cœur de ville. Actuellement, il faut compter 20 à 25 minutes d’attente pour traverser Redon ! », s’alarmait Jean-Louis Fougère, le prédécesseur de Jean-François Mary.
Il y avait alors trois pistes de contournements. Les marais, zone protégée inondable qui nécessiterait de plus la construction d’un viaduc de plusieurs kilomètres. L’autre en passant par Saint-Jean-la-Poterie, Saint-Perreux et Bains-sur-Oust, une option qui avait provoqué l’ire des élus concernés.
Il ne restait plus, sinon, qu’à suivre la dernière option : la trace de la voie romaine entre Rieux et le Bellion… Une belle amorce millénaire pour créer un axe cet embryon d’axe Vannes-Laval qui espérons-le, au moins pour la partie redonnaise ne prendra pas autant de temps.
Axe Rennes – Redon. « J’attends maintenant le contournement de Redon »
Après quinze ans de travaux, la 2x2 voies entre Redon et Rennes (Ille-et-Vilaine) sera enfin mise en service dans sa totalité mercredi 15 décembre 2021. Une satisfaction pour les élus, qui regardent déjà vers l’avenir.
Ouest-France Églantine FEREY. Publié le 09/12/2021 à 18h36
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Les automobilistes du pays de Redon (Ille-et-Vilaine) ne devront plus emprunter de déviation pour se rendre à Rennes, ou en revenir, à compter du mercredi 15 décembre 2021.
L’axe qui relie les deux villes est sur le point de passer entièrement en 2x2 deux voies. Seul le tronçon Saint-Just – Renac restait à finaliser. C’est chose faite, avec une année de retard due à des problèmes fonciers, puis aux intempéries, puis à la pandémie… Il aura fallu quinze ans pour mener à bien la totalité du projet.
Les élus locaux accueillent la nouvelle avec satisfaction, mais sans surprise. Conscients des avantages que constituent ce cordon entre leurs communes et la capitale de Région, les maires de Renac, Saint-Just et Redon se tournent déjà vers l’avenir.[...]
Axe Rennes – Redon. « J’attends maintenant le contournement de Redon »
Après quinze ans de travaux, la 2x2 voies entre Redon et Rennes (Ille-et-Vilaine) sera enfin mise en service dans sa totalité mercredi 15 décembre 2021. Une satisfaction pour les élus, qui regardent déjà vers l’avenir.
Les automobilistes du pays de Redon (Ille-et-Vilaine) ne devront plus emprunter de déviation pour se rendre à Rennes, ou en revenir, à compter du mercredi 15 décembre 2021.
L’axe qui relie les deux villes est sur le point de passer entièrement en 2x2 deux voies. Seul le tronçon Saint-Just – Renac restait à finaliser. C’est chose faite, avec une année de retard due à des problèmes fonciers, puis aux intempéries, puis à la pandémie… Il aura fallu quinze ans pour mener à bien la totalité du projet.
Les élus locaux accueillent la nouvelle avec satisfaction, mais sans surprise. Conscients des avantages que constituent ce cordon entre leurs communes et la capitale de Région, les maires de Renac, Saint-Just et Redon se tournent déjà vers l’avenir.
Pascal Duchêne, maire de Redon : « Faire de Redon une ville centre »
« Le dossier a été très long à finaliser. D’ailleurs, je me souviens qu’il a été lancé alors que Jean-Luc Chenut n’était pas encore président du conseil départemental, mais que Jean-Michel Bollé en était le vice-président.
Quoi qu’il en soit, je ne blâme pas l’instance départementale pour le retard des travaux, c’était un dossier très compliqué. La construction du dernier tronçon a été particulièrement difficile et le Département s’en est très bien sorti. Je me réjouis forcément de voir Redon, sous-préfecture et chef-lieu de canton, relié à la métropole. Toutes les connexions sont importantes, la transformation de la gare en pôle multimodal était d’ailleurs un des objectifs de mon premier mandat.
Tout ce qui favorise le désenclavement de Redon permet d’en faire une véritable ville centre. La 2x2 voies représente un gain de temps, qui peut-être perdu en entrée de métropole ou en entrée de ville, à Redon. C’est pourquoi je souhaite appuyer le projet de contournement de la ville. Le conseil départemental doit faire sortir le dossier de l’état embryonnaire dans lequel il se trouve. Il y a un travail à engager, je souhaite que le projet soit analysé et que les différents acteurs s’engagent. »
Daniel Mahé, maire de Saint-Just : « Les dépôts de permis de construire ont explosé »
« Ce n’est pas un soulagement de voir les travaux s’achever, mais une satisfaction. C’est vrai que cela a été long, mais nous savions le bien que cela pouvait faire à la commune.
Il est encore un peu tôt pour dire si la 2x2 voies en est la seule raison, mais nous avons vu le nombre de permis de construire exploser ces derniers mois. Nous en sommes à une quarantaine en 2021, c’est une augmentation de plus de 50 % par rapport aux années précédentes.
Quoiqu’il en soit, cet axe est un atout pour le développement de la commune. Nous avons eu une période difficile de plusieurs mois pendant les travaux, notamment lorsque la déviation s’est mise à emprunter des chemins communaux. Ils ont été particulièrement abîmés, nous sommes donc en train de voir avec le conseil général s’il ne peut pas prendre en charge leur rénovation. »
Patrick Baudy, maire de Renac : « Faire aussi venir les Rennais sur notre territoire »
« Je suis tout à fait satisfait des travaux qui s’achèvent. Je suis conscient de la difficulté du projet porté par le conseil départemental.
Cela a duré longtemps, mais les administrés ont pris leur mal en patience, ils savaient l’intérêt de cette 2x2 voies pour les déplacements. Elle leur permet de gagner du temps, mais surtout de voyager dans de meilleures conditions de sécurité.
Cet axe rapproche les communes qui le bordent de la métropole. C’est un levier de développement formidable pour le pays de Redon.
Il facilite l’accès à Rennes pour nos habitants, mais j’espère que les Rennais en profiteront pour faire le trajet inverse, pour des raisons professionnelles, mais aussi pour découvrir notre territoire. Nous avons des qualités touristiques méconnues et j’espère qu’ils ne le resteront pas longtemps.
Enfin, je tiens à souligner que des efforts ont été faits en termes d’environnement. Tout n’est pas noir dans ce domaine, puisque le conseil départemental procède au reboisement. Par ailleurs, des passages pour le grand gibier ont été aménagés. »
La 2x2 voies Rennes – Redon enfin inaugurée : quels gains pour les automobilistes ?
L’inauguration du dernier tronçon de la 2x2 voies Rennes – Redon s’est déroulée mercredi 15 décembre, entre Renac et Saint-Just (Ille-et-Vilaine). Si le gain de temps est difficile à estimer, les automobilistes gagnent en sécurité.
Ouest-France Églantine FEREY. Publié le 15/12/2021 à 16h22
L’histoire ne le retiendra probablement pas mais c’est à 11 h 41 que le dernier tronçon de la 2x2 voies reliant Rennes à Redon (Ille-et-Vilaine) a été mis en service, mercredi 15 décembre 2021. Soit 17 ans après le début des travaux sur les 58 km qui séparent la rocade de Rennes à l’entrée de Redon.
Un couple de Melesse, en route pour rendre visite à ses petits enfants, a eu la surprise de se faire arrêter, au niveau de l’échangeur de Saint-Just, par Jean-Luc Chenut. Le président du conseil départemental d’Ille-et-Vilaine a symboliquement remis un bouquet de fleurs aux deux premiers automobilistes à emprunter cette portion de route entre Saint-Just et Renac, dans le sens Nord – Sud.
Les finitions pour le printemps 2022
Cette section de 7,4 km, est la plus longue réalisée sur l’axe Rennes – Redon. Elle est finalement livrée avec un an de retard, un délai lié aux intempéries et à la pandémie principalement. Deux portions de quelques centaines de mètres restent à finaliser au niveau des échangeurs de Saint-Just et de Renac. « Nous devons encore terminer une partie de la chaussée dans le sens Redon – Rennes, à hauteur des raccordements, mais c’est infime comparé à l’ampleur des travaux sur ce tronçon, » précise Ingrid Pavard, responsable du service départemental chargé de l’étude et du suivi des travaux. Les finitions sont prévues pour le printemps 2022.
À lui seul, ce dernier tronçon a coûté 25 millions d’euros au Département, sur les 163 millions investis au total. « Nous avons financé 100 % du projet et sommes parvenus à limiter les coûts en faisant appel, notamment, à des entreprises locales pour les ouvrages d’art », ajoute Jean-Luc Chenut.
Sept morts par an sur l’ancien tracé
S’il est difficile d’estimer le temps gagné par les automobilistes grâce à cette mise en 2x2 voies, l’enjeu est ailleurs pour l’élu départemental. « Nous parlions de 10 à 12 minutes de gagnées au début des travaux. Mais c’est au niveau de la sécurité que les progrès sont les plus flagrants. Sept morts par an étaient recensés sur l’ancien axe, particulièrement accidentogène. Les accidents frontaux étaient courants. Alors qu’aucun décès n’est à déplorer sur l’ensemble des sections passées en 2x2 voies. »
Mercredi après-midi, les équipes de chantier étaient encore occupées à démonter les barrières et autres aménagements pour rendre praticable la route dans le sens Redon – Rennes.
Ille-et-Vilaine. Ce député prétend que l’axe Redon-Rennes en 2x2 voies n’est pas terminé
Mercredi 15 décembre 2021 le président du Département inaugurera la section Renac – Saint-Just, la dernière de l’axe Rennes-Redon. Le député LREM de Redon n’y participera pas. Considérant que le chantier n’est pas vraiment fini, il évoque « une mascarade ».
Gaël Le Bohec, député de la circonscription de Redon, ici à Renac sur le chantier de 2X2 voies (Rennes -Redon) a décidé de ne pas participer à son inauguration qu’il estime être une mascarade faute d’un achèvement total du chantier.
Ouest-France Alexandre STEPHANT. Modifié le 13/12/2021 à 10h24 Publié le 11/12/2021 à 17h18
Mercredi 15 décembre, Jean-Luc Chenut, président du conseil départemental d’Ille-et-Vilaine, inaugurera, avec notamment les maires de Renac et Saint-Just, la toute dernière portion de l’axe Rennes-Redon encore en travaux.
Ce sera sans le député de la circonscription de Redon, Gaël Le Bohec qui avait déjà décoché des flèches le 3 novembre 2021. à destination de l’Hôtel du département.
« Cette inauguration factice est purement une mascarade, une hypocrisie face à la réalité de l’avancée et de la livraison de cette 2X2 voies, à ce jour non praticable en l’état, pilonne le parlementaire. Il ne peut être affirmé que les automobilistes pourront cesser d’emprunter la voie parallèle, ses ronds-points et les zones à 50 km/h. »
Des travaux à finir sous deux ponts
Dans les faits, une réduction des voies avec passage à un double sens est à prévoir à hauteur de la station Total de Renac et l’utilisation d’un rond-point sera encore nécessaire à Saint-Just, mercredi.
Dans les deux cas pour contourner les ponts de desserte au pied desquels il manque des petites portions de voies à réaliser. La livraison aura bien lieu mais pas totalement en 2x2 voies. Redon et Rennes se rapprochent donc un peu plus mais pas à 110 km/h de bout en bout pour quelques mois.
« Fausse inauguration »
« Ne cautionnant pas ce jeu de mensonge vis-à-vis des habitants impactés par ces travaux, je ne participerai pas à cette fausse inauguration laissant entendre que les conditions sont requises pour parler de l’aboutissement de ce projet », annonce Gaël Le Bohec pas décidé à voir le verre à moitié plein.
« Lancer une grande consultation sur les mobilités »
Si le député de la circonscription ne sera pas là mercredi 15 décembre, il imagine une « vraie inauguration une fois le chantier totalement achevé » en imaginant la possibilité pour les piétons et vélos d’étrenner l’asphalte avant les voitures « et pourquoi pas de lancer une grande consultation sur les mobilités du quotidien. »
« Associer la question du contournement nord de Redon »
Il conclut en soulignant l’importance d’un autre chantier : celui du contournement nord de Redon. « Lors de cette vraie inauguration, l’occasion sera donnée d’approfondir la question du réel sujet qu’est le contournement de Redon. Il sera d’ailleurs plus qu’indispensable de consulter la population et les acteurs impactés par celui-ci pour une véritable appropriation citoyenne de l’aménagement de leur territoire au vu de leurs besoins », lance Gaël Le Bohec.
Des « finitions » déjà évoquées par le Département
Si le libellé de l’invitation, « inauguration de la section Saint-Just – Renac, qui marque l’achèvement de la 2x2 voies Rennes-Redon » cause le courroux du parlementaire, Stéphane Lenfant, vice-président du Département chargé des mobilités avait annoncé la couleur, il y a un mois après une première interpellation du député. « L’axe Rennes-Redon sera mis en service en fin d’année, et les finitions seront terminées au printemps 2022 », avait-il expliqué.
Il avait également expliqué le retard par les aléas liés au Covid et aux intempéries en glissant au passage, « les chantiers, il y a ceux qui les commentent et ceux qui les font… "
https://www.ouest-france.fr/bretagne/ille-et-vilaine/ille-et-vilaine-quatre-routes-nationales-bientot-departementales-4273efc6-8507-11ec-8bd4-bbb28a89fb50
Ille-et-Vilaine. Quatre routes nationales bientôt départementales ?
Dans le cadre de la future loi de décentralisation dite « 3DS », quatre routes nationales pourraient potentiellement être rétrocédées dans le réseau routier départemental d’Ille-et-Vilaine. Mais pas avant un état des lieux.
Le projet de loi 3DS – pour différenciation, décentralisation, déconcentration et simplification – actuellement en débat au Parlement est censé donner une réponse législative aux aspirations surgies du Grand Débat post-Gilets jaunes et des consultations avec les élus voulus par Emmanuel Macron. Le projet de loi égrène des mesures pour décentraliser, déconcentrer, différencier et simplifier l’action locale.
Parmi ces mesures, il y a celle de la possibilité du transfert de routes nationales aux départements. En Ille-et-Vilaine, cela concernerait la N12 (Rennes-Saint-Brieuc), la N24 (Rennes-Lorient) et la N157 (Rennes-Paris) et la RN176 qui vient de Pontorson dans le sud-Manche passe par Dol-de-Bretagne et rejoint Dinan (Côtes-d’Armor) après le pont de Châteaubriand qui enjambe la Rance. L’A84 (autoroute de Normandie) et la N137 (Rennes-Lorient), toutes deux parties de la route des Estuaires qui relie la Belgique à l’Espagne sans passer par Paris, sont exclues de la possibilité de ce transfert.
Pas d’« héritage » sans inventaire
La N12, la N24, la N157 et la RN176 rejoindront-elles bientôt le réseau entretenu par le conseil départemental d’Ille-et-Vilaine ?
« La loi n’est pas encore définitivement votée mais députés et sénateurs semblent avoir stabilisé le texte. Nous avons émis une déclaration d’intérêt pour ces trois routes nationales, nous sommes dans cette phase pour le moment, confirme Jean-Luc Chenut, président socialiste du conseil général d’Ille-et-Vilaine, dont l’assemblée a voté son budget primitif pour l’année ce jeudi 3 février 2022. Ça ouvre la perspective de prendre en gestion ces voies nationales mais seulement après expertise. »
En clair, pas question pour le Département d’accepter « l’héritage » de l’État sans inventaire, et de se retrouver contraint à engager des dizaines de millions d’euros de travaux pour remettre aux normes des voies qui n’auraient pas été suffisamment entretenues ou pas totalement achevées.
C’est la crainte exprimée pendant la session par Jean-Luc Bourgeaux, conseiller général du canton de Dol-de-Bretagne et député LR, notamment pour la RN176. « La portion entre Miniac-Morvan et le pont de Châteaubriand n’est pas terminée, et le pont nécessite lui-même d’importants travaux », prévient Jean-Luc Bourgeaux.
lucienmathurin a écrit:N'importe quoi... Il serait utile que Loïg Chesnais - Girard s'exprime à ce sujet.
guy21 a écrit:A la limite on s'en fout des transferts si le CD35 sait entretenir correctement les routes dont il héritera.
Le seul point auquel il faudra faire attention ce sont les investissement en tracés neufs comme l'indispensable achèvement de la N24 en entrée de Rennes.
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