Le CG33 a ouvert la déviation de Coutras qui raccorde au plus court l'ex-N674 à l'A89: http://www.sudouest.fr/2011/09/20/des-t ... 5-2848.php
Plus en vue sur GMaps
G.E. a écrit:Un ouvrage très important, dont on peut espérer qu'il sera prolongé un jour vers l'Ouest jusqu'à la D910...
Comme on est dans la Gironde, ces réalisations sont très rares.
Il faut donc les marquer par un rond-point au kilomètre au croisement avec chaque chemin vicinal : http://goo.gl/maps/Z8GJu
G.E. a écrit:Le département de la Gironde se mettrait-il enfin à s'intéresser à son réseau routier ?
Pour l'heure, il tente péniblement d'achever d'achever des projets qui ont des décennies. La desserte du Médoc a été engagée dans les années 1970...
Et toujours des créations de giratoires (dans un département qui en compte déjà trop, combien de dizaines de millions perdus ?) qui ne peuvent pas être la seule réponse à des enjeux importants de fluidité du trafic.
Bordeaux : Les travaux de la déviation routière du Taillan-Médoc peuvent se poursuivre, décide le tribunal administratif
Le chantier de cette déviation routière avait été lancé en octobre dernier.
Il doit servir à soulager la ville du Taillan-Médoc, près de Bordeaux, traversée chaque jour par 20.000 véhicules.
Mais selon l’association Natur’Jalles qui le conteste devant le tribunal administratif, il fait porter une menace sur les eaux souterraines de ce secteur.
Lancés fin 2019, les travaux de la déviation routière du Taillan-Médoc, près de Bordeaux, peuvent se poursuivre. Le tribunal administratif de Bordeaux a rejeté lundi les requêtes de deux associations, Natur’Jalles et France nature environnement (FNE), qui réclamaient l’arrêt en urgence de ce chantier, via une procédure en référé.
Le conseil départemental de la Gironde, qui porte ce projet, a réagi lundi soir dans un communiqué. « Cette première étape atteste de l’exigence environnementale sans précédent du projet de déviation du Taillan, qu’avait traduit l’avis favorable du Conseil national de la protection de la nature (CNPN) en juin 2019 » estime le département. Il ajoute qu' « avec la réalisation de cette déviation, ce sont d’abord des vies humaines qu’il s’agit de protéger, pour la traversée du Taillan empruntée au quotidien par plus de 20.000 véhicules (dont environ 1.300 camions), mais c’est également la desserte du Médoc, très attendue, qui sera améliorée. »
« Risque de pollution de la ressource en eau »
L’association Natur’Jalles « prend acte » de cette décision. « Sans préjuger de la suite judiciaire », elle « entend désormais porter sur la place publique la problématique majeure du risque de pollution de l’eau potable. » Pour elle, « le projet de la déviation du Taillan se trouve dans sa totalité, sur un secteur de vulnérabilité extrême concernant le risque de pollution de la ressource en eau potable de Bordeaux métropole. » L’association estime que le département minimise grandement les risques sur ce sujet, et n’a pas pris les précautions nécessaires.
Ce projet de déviation, long de 8 km entre Le Pian-Médoc et Arsac, pour un montant de 23 millions d’euros, doit servir à désenclaver la traversée du Taillan. Il a été plusieurs fois contesté devant les tribunaux, et déjà annulé en 2015, en raison de la menace qu’il faisait porter à une centaine d’espèces protégées (notamment le papillon azuré de la sanguisorbe). Mais une nouvelle mouture du projet avait finalement été validée en 2019. Le 23 mai 2019, le CNPN rendait un avis favorable sous conditions concernant cette déviation. Ce qui traduit, selon le département, « la bonne prise en compte des impératifs de protection de la biodiversité. »
Sa mise en service pourrait avoir lieu fin 2021.
https://www.aurba.org/actualites/les-temps-de-parcours-en-voiture-entre-bordeaux-et-son-agglomeration/
Les temps de parcours en voiture entre Bordeaux et son agglomération
Les temps de parcours en voiture s’allongent
Dès 2021, les temps de parcours en voiture entre Bordeaux et son agglomération avaient retrouvé leur niveau d’avant la crise sanitaire, alors même que l’année était encore touchée par plusieurs restrictions liées au contexte sanitaire et certaines mesures de télétravail.
En 2022, les temps de circulation marquent à nouveau un net allongement. A l’heure de pointe du matin (8h), 60 minutes sont dorénavant nécessaires, en moyenne, pour rejoindre Bordeaux depuis les communes de son aire urbaine et 52 minutes à 17h30 dans l’autre sens, contre 56 min le matin en 2021 et 51 min le soir. Le trafic génère respectivement 24 minutes et 16 minutes de temps de trajet supplémentaire par rapport au temps « à vide » (calculé à 3h du matin). Ce temps en plus représente un tiers, en moyenne, du temps de trajet total : 40 % vers Bordeaux le matin et 30 % le soir en sens inverse.
Sur la période de 6 ans étudiée, les temps de trajet sont systématiquement plus longs le matin que le soir.
Par ailleurs, en 2022, ces durées moyennes atteignent des niveaux inédits à quasiment toutes les heures, que ce soit en période de pointe ou en heures creuses et pour chacun des deux sens de circulation.
Évolution du temps supplémentaire lié à la circulation
Moyenne des temps de parcours les mardis hors vacances scolaires entre Bordeaux et l’ensemble des communes de son aire urbaine
Augmentation du temps de parcours vers Bordeaux le matin
Alors qu’en 2021 la congestion touchait nettement plus fortement l’Est de l’agglomération, en 2022, la situation s’étend également à l’Ouest, sans toutefois atteindre les niveaux de saturation rencontrés rive droite.
Entre 2021 et 2022, la quasi-totalité du territoire connait une augmentation de son temps de parcours vers Bordeaux le matin. L’Ouest de la métropole est plus fortement touché, notamment les communes du Haillan et du Taillan-Médoc, peut-être impacté par les travaux d’élargissement de la rocade ou ceux du bus express vers Saint-Aubin-de-Médoc.
Augmentation du temps de parcours le soir depuis Bordeaux
Le soir, la situation s’améliore autour de l’A62 et plus généralement dans tout le secteur Sud-Est. En revanche, les temps de parcours s’allongent pour les communes du Cubzaguais et du Nord-Ouest de la métropole.
L’évolution à la hausse des temps de parcours est-elle amenée à se poursuivre ?
La récente enquête sur les pratiques de déplacements des Girondins montre en effet que le nombre total de déplacements en voiture en 2021 reste en hausse par rapport à 2009. Les modes alternatifs que sont la marche, les transports en commun et le vélo prennent de plus en plus de poids, entraînant une baisse en proportion des déplacements automobiles, mais celle-ci est compensée par la hausse démographique.
De nouvelles infrastructures routières (élargissement de la rocade en 2023, pont Simone Veil, voies de covoiturage), cyclables (plan départemental vélo, réseau vélo express ReVE) ainsi que de nouveaux aménagements de transports collectifs (RER girondin, lignes de cars et de bus express) pourront peut-être inverser la tendance. Toutefois, il est important de rappeler que, malgré la congestion, la voiture reste le mode le plus rapide pour la grande majorité des trajets. Face à la nécessaire décarbonation des mobilités, cet avantage de la voiture pose question. En effet, comme le rappelaient cet été J. Coldefy et Y. Crozet :« croire que les Français basculeront de la voiture au transport public sans un avantage en temps de parcours ou en coût relève de la pensée magique »
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