[ Haute-Garonne (31) ] Projets routiers

Re: [ Haute-Garonne (31) ] Projets routiers

Messagepar G.E. » Lun 25 Jan 2021 11:00

De ce que j'en sais, pas d'enfouissement, les emprises permettant très largement d'insérer une voie express.

Quant à la liaison A62-A64, elle est abandonnée depuis longtemps.
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Re: [ Haute-Garonne (31) ] Projets routiers

Messagepar tanaka59 » Mer 19 Mai 2021 13:56

Bonjour,

Un article qui souligne plusieurs incohérences pour la rocade arc en ciel et les projets de boulevards urbains : https://actu.fr/occitanie/plaisance-du- ... _Ow5mMipCo

> élargissement à grand frais de A620 et A62 à 2x3 voies
> classement de l'A620 dans le périmètre ZFE
> report du trafic de l'A620 sur la Rocade arc en ciel et réseau secondaire adjacent
> ici le réseau secondaire se retrouve à se substituer au BP toulousain. D'un point de vue logique et bon sens, c'est totalement à l'opposé d'une logique de fonctionnement d'un réseau de transport et d'aménagements urbains...

Bonne lecture
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Re: [ Haute-Garonne (31) ] Projets routiers

Messagepar G.E. » Mer 19 Mai 2021 17:41

Je ne comprends pas pourquoi les collectivités locales s'obstinent à ne pas vouloir terminer décemment l'aménagement de la rocade Arc-en-Ciel en voie express performante !

Nul besoin d'aller artificialiser encore plus de terres agricoles ou de créer des nuisances ailleurs, les emprises sont là. Ne manque qu'un minimum de volonté. :evil:
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Re: [ Haute-Garonne (31) ] Projets routiers

Messagepar tanaka59 » Lun 04 Oct 2021 23:09

Bonsoir,

On apprend que le prolongement de la voie Lactée serait une 2x1 voies. La blague ! :shock: Il faut d'urgence revenir au projet de tangente A62 <> A64 à 2x2 voies et dénivelés. Quitte à faire des ponts et tunnels. Mettre du 2x1 voies, c'est s'assurer des goulots d’étranglements.

https://www.ladepeche.fr/2021/10/04/lenjeu-dun-nouveau-pont-sur-la-garonne-9829698.php

L’enjeu d’un nouveau pont sur la Garonne

Les études de faisabilité d’un pont sur la Garonne, au nord de Toulouse, reliant Merville à Saint-Jory, cofinancé par la Métropole et le Département et dont le principe est acquis, vont être lancées.

L’avenir du périphérique embouteillé se joue à une vingtaine de kilomètres au nord de Toulouse, entre les communes de Merville, rive gauche de la Garonne, et de Saint-Jory, rive droite. Dans une courbe du fleuve, le projet de pont, dont il est question depuis des décennies, a pour but de désenclaver le nord toulousain mais aussi de délester la rocade car il reliera l’autoroute Toulouse-Bordeaux au nouveau Parc des expos et à l’aéroport via le prolongement de la Voie lactée et le contournement de Seilh. Aujourd’hui, les habitants n’ont le choix qu’entre le pont de Gagnac, vétuste et saturé, et celui de Grenade.

Fin 2017, la Métropole a récupéré la propriété sur son secteur des routes départementales. C’est le cas à Saint-Jory quand le conseil départemental reste compétent côté Merville. C’est aux deux collectivités qu’il revient de construire le pont et ses routes. Ce qu’elles ont décidé lors d’un accord en 2018 assorti d’un financement à parts égales pour une infrastructure évaluée aujourd’hui à 250 M€ et qui devrait demander une dizaine d’années.

La première étape a été franchie le 17 décembre. Toulouse Métropole a voté une délibération pour assurer la maîtrise d’ouvrage. Et les études de faisabilité décidées alors vont être lancées, assure Grégoire Carneiro. Le vice-président de la Métropole chargé de la voirie évoque un "consensus" avec le Département sur la localisation du pont et son gabarit à 2X2 voies. Reste à voir entre autres, estime l’élu, si une de ces deux voies sera exclusivement réservée au bus. L’élu semble confiant et vient de convier son homologue du Département, Martine Croquette, à une rencontre.
Dossier polémique

Mais il reconnaît qu’il y a eu des "incompréhensions" sur ce dossier devenu polémique. Dans une lettre de décembre 2020 à Jean-Luc Moudenc, Georges Méric a tiré à boulets rouges sur la Métropole accusée de traîner les pieds. Le 1er juillet ensuite, jour de sa réélection, il a envoyé une deuxième salve.

Député LREM du secteur, et membre de la majorité de Jean-Luc Moudenc, Jean-François Portarrieu doute, lui, toujours de la volonté du Département de financer une 2X2 voies pour se contenter, comme dans ses anciennes études, d’une 2X1 voie. Vendredi, il a réuni 34 maires pour redire l’importance du projet et demander le lancement de la déviation de Seilh. Le Département se défend : "avec le développement des mobilités douces, le conseil départemental prône d’ajouter des voies réservées aux bus et vélo. Mais cela reste une préconisation et n’est en aucun cas un préalable. Le choix du projet se fera en fonction des études que va réaliser Toulouse Métropole."
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Re: [ Haute-Garonne (31) ] Projets routiers

Messagepar G.E. » Mar 05 Oct 2021 10:49

On part sans doute sur une 2x2 voies, mais est-il nécessaire de réserve une voie juste pour les bus ? Ca se discute.

Le problème vient surtout du département qui a renoncé depuis longtemps à investir sur son réseau routier sous-capacitaire. Il a refilé le bébé à une métropole qui a d'autres chantiers à mener, notamment niveau TC. Les routes se trouvent ainsi sacrifiées avec des délais de réalisation inacceptables.

La déviation de Seilh fait partie de ces urgences en souffrance depuis trop longtemps.
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Re: [ Haute-Garonne (31) ] Projets routiers

Messagepar tanaka59 » Lun 01 Nov 2021 23:18

Bonsoir,

La métropole de Toulouse s'obstine à vouloir intégrer l'A620 et l'A624 dans sa ZFE. On connait tous la problématique de report sur la rocade Arc En Ciel :

https://www.ladepeche.fr/2021/10/29/toulouse-la-zfe-au-point-mort-9898131.php

Pollution automobile : la ZFE est au point mort à Toulouse

Sursis pour les quelque 500 000 véhicules concernés aujourd’hui par l’interdiction de circuler dans la ZFE en 2024. La loi Climat Résilience impose une étude d’impact, non réalisée, et la signature de l'arrêté par le président de la Métropole. On attend un décret gouvernemental qui lèvera le risque juridique.

Les panneaux indiquant l’entrée dans la ZFE ont été dévoilés à plusieurs entrées de ville, mais la zone à faibles émissions n’a toujours pas été mise en œuvre en 2021, comme prévu par Toulouse Métropole. « Ça devait être lancé en septembre, confirme François Chollet, mais nous sommes face à un obstacle juridique : la loi Climat Résilience du 22 août prévoit la signature de l’arrêté par le président de la métropole et non par les trois maires concernés (Toulouse, Tournefeuille et Colomiers), et une étude d’impact est demandée, ajoute le vice-président de Toulouse Métropole en charge de la ZFE, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili annonce un décret qui permettra de sécuriser la ZFE sur le plan juridique ».

L’élu ne se risque donc pas à indiquer une date de signature de l’arrêté et n’exclut pas un « décalage » du calendrier de mise en place progressive des mesures.

Méconnaissance et querelle de chiffres

Au-delà de ce surplace, qui ne sera sans doute que temporaire, des questions restent en suspens alors que 60 % des Français avouent « ne pas savoir ce qu’est une ZFE » (sondage Institut Harris pour le Conseil national des professions de l’automobile).

La ZFE toulousaine prévoit ainsi qu’en 2024, les Crit’air 3, 4, 5 et non classés, c’est-à-dire les véhicules essence antérieurs à 2006 et les diesel antérieurs à 2011, seront interdits de circuler dans cette zone à l’intérieur du périphérique et de la rocade Arc-en-Ciel (voir carte). En 2020, selon le SDES (service des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique), plus d’un tiers (38,8 %) des 409 120 véhicules de particuliers de Toulouse Métropole et près de la moitié (44,8 %) des 574 115 véhicules des intercommunalités voisines (à moins de 20 km de la ZFE) seraient interdits de circuler dans la ZFE en 2024. Soit 420 000 véhicules, et près de 500 000 si l’on compte les utilitaires et poids lourds.

Renouvellement "naturel"

François Chollet donne des chiffres moins élevés : 66 000 véhicules seraient seulement concernés, pour lui. Ses services à la métropole expliquent : le contrôle des plaques d’immatriculation dans huit zones test de la métropole a permis d’évaluer le parc roulant réel et on a tenu compte du « renouvellement naturel » (véhicules remplacés par de plus récents) d’ici 2024.Selon le Citepa (Centre interprofessionnel technique de l’étude de la pollution

atmosphérique), la part de ces véhicules polluants (40 % en 2020 au niveau national) passerait ainsi « naturellement » à seulement 16 % de véhicules. Une extrapolation qui aura du mal à convaincre ceux qui se verront interdire l’accès à la ZFE en 2024.


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Re: [ Haute-Garonne (31) ] Projets routiers

Messagepar JOJO » Mar 02 Nov 2021 09:49

Cet élu est-il au courant que le "renouvellement naturel" des véhicules est quelque peu compromis du fait d'une crise sur le marché de l'automobile du fait des nombreuses pénuries au niveau mondial? Actuellement on à des modèles de voitures plus cher en occasion que neuves donc beaucoup ne pourrons tout simplement pas renouveler leur véhicules d'ici les échéances.
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Re: [ Haute-Garonne (31) ] Projets routiers

Messagepar G.E. » Ven 05 Nov 2021 08:44

Au final, l'Etat décide pour les autoroutes car elles sont de sa compétence. Aucune crainte à avoir.

Si la métropole de Toulouse veut étendre sa ZFE, elle n'a qua'à terminer la mise en voie express de la rocade Arc en Ciel (très facile, les emprises existent), et créer le maillon manquant au Nord-Ouest de l'agglomération (étudié depuis longtemps). Cela suppose d'investir un minimum, ce que cette métropole et le département ont oublié depuis trop longtemps s'agissant de leurs routes.
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Re: [ Haute-Garonne (31) ] Projets routiers

Messagepar tanaka59 » Lun 30 Mai 2022 18:03

Bonsoir,
https://www.ladepeche.fr/2022/05/30/cir ... 326606.php

Circulation : pour ou contre le contournement routier de Toulouse par l'ouest ?

Une pétition a recueilli 3 418 signatures contre les boulevards urbains prévus pour désenclaver l’ouest de Toulouse. Faut-il arrêter de faire des routes au nom de la nature ?

Difficile de dire aux automobilistes bloqués aux heures de pointe, chaque matin et chaque soir, dans les nombreux bouchons du sud-ouest toulousain, qu’il ne faut plus construire un kilomètre de route destiné à fluidifier le trafic dans ce secteur sursaturé. Et cela au nom de la défense de la nature et de l’environnement.

C’est pourtant le message que leur envoient indirectement les quelque 3 418 signataires de la pétition lancée par "Axe vert de la Ramée" contre le projet de contournement routier du Sud-ouest toulousain envisagé par Toulouse Métropole, qu’ils souhaitent voir abandonner.

Le collectif de 12 associations locales (lire page ci-contre) estime en effet que ce projet routier "dénature la philosophie de la mise en place d’une Zone à faibles émissions (ZFE) ; va à l’encontre des objectifs de l’accord de Paris de neutralité carbone en 2050 ; engendrerait la destruction d’espaces agricoles, de zones humides et boisées bordant des parcs (en opposition) avec l’objectif national de Zéro artificialisation nette (ZAN) des sols ; augmenterait les nuisances pour les riverains et dégraderait le cadre de vie ; serait très coûteux pour une utilité contestable".

Le projet routier envisagé par Toulouse Métropole fait partie des aménagements programmés dans le cadre du Parm (projet d’aménagement des routes métropolitaines) voté par la métropole en 2019. Grégoire Carneiro, en charge de ce projet à près de deux milliards d’euros qui s’étendrait sur plusieurs mandats, n’a pas donné suite à nos demandes. La partie concernant le sud-ouest, soit les projets de boulevards urbains Ouest (BUO) et du canal Saint-Martory (BUCSM) sont estimés à 276 millions d’euros.

Le collectif, opposé à tout nouveau projet routier, qui "encourage l’usage de la voiture plutôt qu’il ne fluidifie le trafic", propose "d’affecter cette somme au développement de pistes cyclables sécurisées et de transports collectifs, notamment en train".
Un projet de 25 km de voies nouvelles

Pas sûr que les milliers d’automobilistes empruntant les routes du secteur pour aller travailler, faire leurs courses ou amener leurs enfants à l’école, soient prêts à laisser tomber leur voiture pour le vélo ou les trains en gare de Portet ou Colomiers.

Le projet de contournement routier du Sud-ouest toulousain propose un réseau de 25 km de voies nouvelles permettant des échanges plus fluides entre A62, au nord de Toulouse, et A64, au sud, et aussi avec la rocade Auch-Colomiers. Le BUO doit relier la rocade Auch-Toulouse à l’A64 via La Salvetat-Saint-Gilles, Plaisance-du-Touch, Cugnaux et Portet-sur-Garonne. Le BUCSM relierait la rocade Arc-En-Ciel à l’A64 en suivant la voie de bus existante, longeant le parc de la Ramée puis via Cugnaux et Portet. Des variantes sont envisagées ultérieurement vers Seysses.

Sauvez la planète ou mieux circuler, le choix doit-il être si restrictif et binaire ?
Les élus majoritairement pour le projet
Les maires de Tournefeuille, Villeneuve-Tolosane, Plaisance-du-Touch ou Toulouse sont favorables au développement de ces boulevards urbains envisagés depuis des années et qui doivent faciliter les échanges entre A62 (nord), route d’Auch et A64 (autoroute sud). Le conseil municipal de Cugnaux serait, lui, divisé sur ce dossier, selon le collectif "Axe vert de la Ramée". Le conseil départemental soutient, lui, les projets routiers de Toulouse Métropole dans ce secteur, qui viendraient en prolongement du pont sur la Garonne attendu au nord de Toulouse. Interrogés par le collectif lors des récentes élections municipales, les candidats des seuls mouvements écologiste, EELV, et insoumis, LFI, se sont déclarés contre le projet de contournement routier du Sud-ouest, les candidats socialistes se déclarant favorables à ce projet, au nom d’une meilleure fluidité du trafic.
Un collectif local intégré dans un mouvement anti-routes

Le collectif "Axe vert de la Ramée pour des transports respectueux de la nature et des citoyens dans le Sud-Ouest toulousain" est à l’initiative de la pétition demandant l’abandon du projet de contournement routier du Sud-ouest toulousain envisagé par Toulouse Métropole. Il comprend 12 associations locales : 2 Pieds 2 Roues, Non à Val Tolosa (de Plaisance), GNSA Pays toulousain, Amis de la Terre Midi-Pyrénées, Alternatiba, Écolomobile (de Cugnaux), Cugnaux en transition, Greenpeace Toulouse, Plaisance pour le climat, ANV-COP21, Toulouse en transition et France Nature Environnement Midi-Pyrénées.

"Nous proposons de réorienter le budget de ce projet (276 millions d’euros selon le collectif) au profit du développement des modes doux et des transports en commun, de la préservation et de la réhabilitation de l’axe vert de La Ramée et des zones arborées et humides alentour" indique le collectif dans le texte accompagnant sa pétition sur change.org (*).
"Il faut arrêter de faire de nouvelles routes"

La pétition a été lancée par le collectif en 2021 suite à une communication du projet de contournement par Toulouse Métropole.

"Il faut arrêter de faire de nouvelles routes qui encouragent plus de gens à utiliser l’automobile, commente Sébastien Aubry, membre du collectif, "la France est le pays d’Europe où il y a le plus de kilomètres de routes par habitant. Il faut développer les trains de proximité et le vélo avec de vraies pistes cyclables sécurisées et un réseau express vélo".

Le collectif "Axe vert de la Ramée" a intégré récemment à Montpellier, lors d’une réunion commune à plusieurs associations et collectifs de villes françaises, la coordination nationale contre les nouveaux projets routiers.


A lecture de l'article, je propose qu'on enfouisse la fin de la Rocade Arc-en-Ciel jusqu'à l'A64 : Italie, Belgique, Espagne, Allemagne ... Il y a nombre d'exemples chez nos voisins ! 400 à 450 millions pour 2/3 km de VE, c'est que c'est cher payé ...

On peut demander à Vinci de faire les travaux, vu qu'ils gèrent déjà l'A64. Pas un kopek à mettre de la part de l'Etat.
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Re: [ Haute-Garonne (31) ] Projets routiers

Messagepar tanaka59 » Ven 04 Nov 2022 19:54

Bonsoir

https://www.lejournaltoulousain.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/projets-routiers-toulouse-oppositions-184519/

Projets routiers à Toulouse : les oppositions ne faiblissent pas

Du contournement Ouest à la jonction Est, les projets routiers autour de Toulouse sont loin de faire l’unanimité. De rassemblements en pétitions, les opposants continuent de se mobiliser.

Leur pétition a dépassé les 5000 signatures. Dans un communiqué de presse, le collectif “Axe vert de la Ramée” rappelle sa volonté de faire avorter les projets routiers Buscm (boulevard urbain du canal de St-Martory) et Buo (boulevard urbain Ouest), portés par Toulouse Métropole. Le 17 octobre, un collectif d’élus municipaux de Cugnaux s’était aussi déclaré contre.

Ce réseau de 24 km de routes a pour objectif de fluidifier le trafic entre le péage au Nord et l’échangeur de Langlade. De nouvelles infrastructures qui relieraient l’autoroute A64 et l’A62, via la rocade Arc-en-Ciel et la Voie Lactée de Blagnac.

Mais pour le collectif “Axe vert de la Ramée”, composé d’une quinzaine d’associations associations (2 Pieds 2 Roues, Alternatiba, Greenpeace, Toulouse en transition…), « il n’est pas nécessaire de construire davantage de routes ». Il dénonce un projet routier « dépassé, inutile et coûteux poussé par le Conseil départemental de la Haute-Garonne et Toulouse Métropole ». Celui-ci détruirait 52 hectares d’espaces naturels et agricoles, et coûterait 276 M€.

Oppositions tous azimuts

Les associations sont rejointes dans leur fronde par plusieurs élus. Le groupe Cugnaux Ose, mais aussi « les quatre députés des circonscriptions où passeraient ces routes, qui se sont prononcés contre celles-ci et pour un moratoire national sur les projets routiers : François Piquemal (4e circonscription, NUPES/LFI), Monique Iborra (6e, Ensemble/Renaissance), Christophe Bex (7e, NUPES/LFI) et Christine Arrighi (9e, NUPES/EELV) », liste “Axe vert de la Ramée”.

Et de l’autre côté de Toulouse, des oppositions se font aussi entendre contre un autre projet routier. Il s’agit de la jonction Est, qui prévoit depuis plusieurs dizaines d’années un nouvel échangeur sur la rocade, et provoque l’ire d’un collectif d’habitants, qui se sont mobilisés le 25 septembre.
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Re: [ Haute-Garonne (31) ] Projets routiers

Messagepar tanaka59 » Lun 27 Nov 2023 21:21

Bonsoir

A cause des absurdités du BP Toulousain :

https://actu.fr/occitanie/fenouillet_31182/toulouse-1h30-dans-les-bouchons-un-axe-ferme-provoque-la-colere-des-automobilistes_60375020.html

Toulouse. "1h30 dans les bouchons" : un axe fermé provoque la colère des automobilistes

Depuis quelques jours, une partie du chemin Fenouillet à Toulouse est fermé à la circulation. Le trafic dans ce secteur est devenu un véritable enfer pour les automobilistes.

Les commentaires pleuvent sur Facebook. Les automobilistes de Fenouillet sont particulièrement en colère depuis quelques jours. En cause, une partie du chemin de Fenouillet, à Toulouse, fermé aux voitures. Un nouveau plan de circulation qui occasionne des kilomètres d’embouteillages, selon les usagers.

De nombreux embouteillages
L’axe fermé du chemin de Fenouillet est précisément « entre la rue Jean-Gibert et le chemin de la Glacière », détaille Paul*, un habitant de Fenouillet.

« Cela fait 40 ans que je vis ici et je suis toujours passé par ce chemin pour éviter le périphérique. Il était un peu à l’abandon, certes, mais je pouvais aller à Blagnac en 15 minutes quand il n’y avait personne… en 40 minutes avec les bouchons ! »

Les habitants de Fenouillet se voient dans l’obligation de passer par le rond-point de Sesquières désormais. Toute la circulation se reporte donc sur le périphérique.

Paul est en télétravail depuis quelques jours. « J’ai passé 1h30 dans les bouchons mardi dernier, ce n’était pas possible ». Des internautes s’en plaignent aussi sur Facebook, comme cette automobiliste : « Qui est l’illuminé qui a fermé le chemin de Fenouillet ? Ça devient trop ces bouchons au rond-point de Sesquières ! Le périphérique est inévitable et c’est bondé ».

Un autre renchérit sur une publication : « Le chemin via le rond-point de Sesquieres est donc destiné à devenir l’itinéraire normal et les bouchons sur ce tronçon de route notre quotidien. Comment créer des bouchons sur la route artificiellement, que quelqu’un m’explique la logique de ce changement de route. »

Un chemin « dangereux »
Des embouteillages et un parcours « dangereux » estime Paul. « C’est la guérilla ! Après avoir passé le rond-point, ça remonte pendant 1 km et il n’y a pas de stop au croisement. Ça arrive de partout, notamment avec le restaurant routier à deux pas. »

Pour cet habitant, un aménagement de la voirie aurait été préférable avant de fermer totalement cette section du chemin de Fenouillet. « On gère tout à l’envers. Il faut sécuriser la zone », glisse-t-il.

Emprisonné à Fenouillet ?
Et des habitants continuent de s’inquiéter sur les réseaux sociaux : « Ce n’est que le début : quand le pont de Gagnac sera fermé, il faudra prévoir un temps de trajet hallucinant ».

Paul l’avoue, « on ne va plus pouvoir sortir de Fenouillet. On est coincé entre la Garonne et une voie ferrée ». La mairie de la commune a répondu sur Facebook aux inquiétudes des habitants sur le chemin de Fenouillet :

Nous avons été alertés de cette situation qui nous semble fortement préjudiciable pour l'ensemble des habitants du Nord-Toulousain. Nous avons donc saisi le pôle territorial concernant les nuisances relatives à ce nouveau plan de circulation, mais l'aménagement étant situé sur la commune de Toulouse, le Maire de Fenouillet ne peut lui-même décider de modifier la circulation sur une voie qui n'est administrativement pas sur sa commune. Nous avons demandé qu'une prise en compte globale des aménagements routiers soit faite sur le Nord-Toulousain.

Mairie de Fenouillet
Une fermeture pour la sécurité
En effet, c’est la ville de Toulouse qui gère cette section dans le nord toulousain. Le maire de quartier, Olivier Arsac, a conscience de la gêne occasionnée. « Mais ce n’est pas une lubie, commente-t-il. Cette fermeture a été très demandée par les riverains. C’est une décision mûrement réfléchie avec les habitants et les services de la voirie ».

Cette fermeture intervient dans un contexte « expérimental sur 12 mois », détaille Olivier Arsac. Quasiment pas de trottoir, vitesse excessive, largeur de la rue complexe… Tous ces points ont fait pencher le choix de l’élu. « Ce n’est pas un choix facile, j’en suis conscient. Mais j’assume mes responsabilités ».

Un tronçon qui devient dangereux pour les familles, selon lui. « Nous avons eu des accidents dans cette rue, des voitures qui ont foncé dans des maisons », raconte Olivier Arsac. Au total, « 2 000 voitures passent par heure, ce n’est pas possible », estime-t-il. L’élu a donc fait le choix de fermer la section.

Plusieurs options possibles
« Après ces 12 mois d’expérimentations, nous ferons un bilan et l’ajustement nécessaire ». Plusieurs options s’offrent à l’élu : une section en sens unique ou en impasse. En 2019, Olivier Arsac voulait mettre en place une déviation du croisement entre le chemin de Fenouillet et la rue Jean-Gibert jusqu’à travers champs. « La bonne solution… de 4,5 millions d’euros. » Toulouse Métropole n’a pas retenu le projet.

« Des aménagements sur le croisement avec le restaurant routier sont aussi en réflexion. Mais cela peut prendre des années ». Au sujet des ralentisseurs qui pourraient faire diminuer la vitesse dans cette rue : « Les camions passent par ce tronçon, ce n’est pas possible », répond l’élu. Sur les embouteillages, l’élu va « observer comment la situation évolue ».
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