lorp a écrit:.../...Aprés si la mairie de Toulouse veut que l'aéroport se retrouve à 60 bornes, on n'a qu'à encore étaler les zones pavillonaires.
urba31 a écrit:C'est justement la municipalité toulousaine qui prône la densification de la ville.
lorp a écrit:Nailloux, un futur cas d'école de périurbanisation débridée... D'un gentil bourg d'un millier d'âmes à la fin des années 90, on est passé à un village dortoir de près de 3000 habitants grâce à l'A66. Et dans 10-15 ans, que devient ce lotissement à 500m² le terrain ? Une lointaine banlieue paupérisée dirait Cassandre...
ladepeche.fr a écrit:Fenouillet. Projet d'extension gigantesque du centre commercial
L'extension du centre commercial Géant Casino de Fenouillet est un projet qui porte sur 90 000m2. Si le dossier est accepté, ce serait la réalisation commerciale la plus importante des dix prochaines années.(...)
Publié le 06/12/2010 09:23 - Modifié le 06/12/2010 à 15:58 | Henri Beulay
ladepeche.fr a écrit:Nord-Est toulousain : 100 000 habitants de plus en 2030 ans
Le Document d'Orientations Générales du Schéma de Cohérence Territoriale prévoit 38 000 emplois nouveaux et 98 000 nouveaux arrivants à l'horizon 2030.
Le nord-est de l'agglomération toulousaine est pointé comme le secteur devant enregistrer la plus forte poussée démographique d'ici 2030, selon le Document d'Orientations Générales, préparatif au futur Schéma de Cohérence Territoriale central (1). Ce document de planification et d'organisation du territoire situe un gain d'habitants de 98 000 en 20 ans contre 76 000 à Toulouse pour la même période.
Ces chiffres ont de quoi donner le tournis si l'on considère que les 32 communes du Nord-Est incluses dans le périmètre du SCOT-centre (voir encadré) comptent actuellement une population comprise entre 130 000 et 140 000 habitants.
On peut se demander où iront loger les nouveaux arrivants. Dans les communes limitrophes de Toulouse, à l'exception de Balma avec le quartier de Balma en forte expansion, les perspectives démographiques sont minces. À L'Union, un seul programme de 200 logements est inscrit à ce jour. Juste derrière, ce n'est guère mieux. D'ici 10 ans, Saint-Alban passera de 6000 à 7000 habitants et Quint-Fonsegrives de 5000 à 6500 habitants.
Tout aussi préoccupant que les conditions d'accueil, apparaît la situation des déplacements. Le Nord-Est ne bénéficie d'aucun transport en commun « lourd » (métro, tram). Les pénétrantes sur Toulouse sont déjà surchargées. Et le développement des transports en commun dans la décennie à venir (bus en site propre sur le boulevard urbain Nord, dessertes ferroviaires sur les lignes de saint-Sulpice et de Saint-Jory) n'absorbera pas la progression exponentielle du trafic automobile.
La bonne nouvelle des objectifs d'équilibre du SCOT reste la projection de 38 500 emplois en 20 ans dans le Nord-Est. Sur le papier, on peut rêver.
(...)
Le casse-tête des déplacements
Le nord-est se caractérise par la faiblesse des transports en commun. La ligne A du métro a son terminus à la périphérie de Balma. Une seule ligne de bus en site propre existe sur l'itinéraire Balma-Quint-Fonsegrives. À L'Union, les TCSP n'iront pas plus loin qu'au centre-ville, là où il n'y a pas de platanes à abattre.
Seule perspective à court terme : le BUN (Boulevard Urbain Nord) entre Bruguières et l'échangeur de Borderouge, avec une voie de TCSP, à l'horizon 2015.
Côté ferroviaire, il faudra compter avec le doublement de la ligne Toulouse-Saint-Sulpice et l'augmentation de dessertes cadencées. Et au nord, à l'horizon 2020, la desserte accrue en TER sur le segment Saint-Jory-Toulouse avec le doublement des lignes de chemin de fer.
Le problème le plus aigu concerne les voies pénétrant à Toulouse. Le nord-est en compte six sur quatorze : RD820 (ex RN20) route de Paris ; la RD 14 (Villemur) et embranchement RD4 (Fronton) ; la RD 15 (Bessières) ; la RD 888 (Albi) ; la RD 112 (Verfeil) ; la RN 126 Castres.
Déficit de transports en commun
Ces voies de circulation supportent déjà des trafics de 15 000 voire plus véhicules par jour.
Dans l'avis qu'il a adressé, le 11 octobre dernier au président du Grand Toulouse, Georges Beyney, maire de l'Union, souligne : «Même si l'on double le pourcentage d'utilisation des transports en commun, le nombre des déplacements en voiture, en proche périphérie, ne pourra être maîtrisé. Il ne faut donc pas reporter aux calendes grecques la réalisation des bus en site propre. »
Le maire de l'Union regrette aussi l'abandon d'itinéraires de dégagement comme la voie prévue le long de la Pichounelle ou le report de la liaison entre RD 888 et A 68.De même, Gérard Bapt a déploré que sa proposition de liaison entre la zone économique du Cassé à Saint-Jean et Montredon n'ait pas été retenue.
Publié le 03/12/2010 10:18 | Henri Beulay
dionysos a écrit:C'est vrai que déjà, le Leclerc de Blagnac, c'est une horreur ce double, non quadruple parking souterrain + aérien!
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