Non, y'a dégun !Frédéric SAVIN a écrit:Ici, y a que des pébrons!
juju a écrit: les deux noms dans le même panneau (et pas le nom non académique en italique et tant mieux!!!!)
rafi a écrit:De toute façon, jamais personne (mis à part un breton ne parlant que le breton LOL) ne cherchera Roazhon, tout le monde cherchera Rennes et surement que plusieurs apprendront qu'en breton, cela s'appelle comme ça.
guy21 a écrit:Dans ma famille en basse Bretagne, où on parlait breton, on se préoccupait davantage du désenclavement et de l'état des routes (pas terrible dans les années 70) que de savoir comment s'écrivait le nom du bourg en breton. Les panneaux bilingues aux entrées de mon village bigouden ne sont apparus qu'il y a 10 ans. Je n'ai rien contre mais je trouve cela disons... décoratif.
Le Figaro a écrit:L'allemand gagne à l'écrit dans le Haut-Adige
Pas moins de 36 000 panneaux routiers écrits uniquement en langue allemande. Trop, c'est trop. Le ministre italien pour les Régions, Raffaele Fitto, a haussé le ton, adressant un ultimatum aux autorités locales de la province du Haut-Adige. Il leur donne soixante jours pour faire disparaître les poteaux indicateurs, «sinon, menace-t-il, l'État s'en chargera».
Depuis trois ans, à l'initiative d'une société privée à la solde de l'irrédentisme allemand, les inscriptions en langue allemande ont fait leur apparition sur les routes et les chemins de campagne de cette province rattachée à l'Italie depuis la Première Guerre mondiale et qui jouit, grâce à son statut de 1948 réaménagé en 1971, d'une certaine autonomie. La traduction des noms des sites géographiques est pourtant loin d'être explicite : «Girlan» en allemand devient «Corneiano» en italien et «Sigmundskron» n'est autre que «Ponte Adige».
La réponse du président du gouvernement de Bolzano, Luis Durnwalder, qui dirige la province depuis vingt-deux ans et préside aussi la Südtiroler Volkspartei (SVP), le parti modéré de centre gauche au pouvoir depuis la Libération, a été très sèche : «Nous n'acceptons pas de diktat de Rome.»
Luis Durnwalder estime que cette «polémique» est de nature à nuire à la coexistence qui règne depuis quarante ans entre les Allemands, qui représentent les deux tiers de la population du Haut-Adige, les Italiens et les Ladins (3 %) qui défendent leur spécificité culturelle.
Il soutient que les panneaux indicateurs de la province sont tous bilingues : «Les autres ont été posés par des tiers. Il ne nous appartient pas de les gérer.» L'ultimatum adressé par le gouvernement italien ne l'inquiète pas outre mesure : «Je m'en fous», assure-t-il.
«Le petit dictateur de Bolzano»
Son attitude a provoqué une grosse colère du chef de la diplomatie italienne, Franco Frattini, qui dénonce «l'arrogance» du «petit dictateur de Bolzano» : «Le gouvernement entend sérieusement aller de l'avant dans son intention de restituer le bilinguisme au Haut-Adige.»
Ces excès verbaux s'inscrivent sur fond de préoccupations ethniques attisées par la progression des partis germanophones d'extrême droite, comme le très actif Südtiroler Freiheit, qui recueille 5 % des voix et conteste sérieusement l'hégémonie du parti au pouvoir, la SVP. Son égérie, Eva Klotz, prône la création d'un «Sud-Tyrol complètement libéré de l'Italie».
L'été dernier, une foule considérable, comme on en avait jamais vu depuis longtemps à Bolzano, s'était pressée à la commémoration d'Andreas Hofer, un patriote autrichien exécuté en 1810 par les troupes de Napoléon pour sédition.
Sur un demi-million d'habitants vivant au Haut-Adige, 55 % sont en faveur d'une séparation, en dépit du degré d'autonomie et des compensations économiques et financières sans pareilles dont bénéficie la province.«Il y a belle lurette que le Haut-Adige ne se sent plus émotionnellement lié à l'Italie. C'est une zone économiquement riche et prospère, mais culturellement inquiète», commente le quotidien La Stampa.
La guerre des panneaux pourrait raviver les tensions qui se sont soldées dans les années soixante par des vagues d'attentats terroristes.
Enver a écrit:Parti pris !
bzh-99 a écrit:bah le figaro poursuit la vieille tradition française qui a détaché le "Südtirol" de l'Autriche pour le mettre en Italie...
et voir un ministre italien allié aux néo-fascistes traiter les autorités tyroliennes de "dictateur" c'est assez cocasse
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